Pour être sûr d’être bien placés, nous sommes arrivés tôt dans la salle. Nous avons ainsi pu tirer plaisir du groupe qui ouvrait la soirée, The Acorn. En écoutant cela préalablement, je n’avais pas été vraiment convaincu – de la folk sans intérêt particulier. Par contre, sur scène, c’est vraiment bien! Ici, The Acorn démontrent leur qualités musicalee. En particulier, l’emphase sur les percussions s’avère un plus indéniable sur scène. Cela donne au son la tournure nécessaire pour le rendre intéressant. Entre temps, j’ai également changé d’avis sur les albums, pas si mauvais finalement. C’est pour ça que des concerts, ça vaut toujours le coût!
Bon Iver se sont faits unn peu attendre – c’était peut être seulement une impression, car on commencait à avoir chaud et à avoir moins de place. En effet, la salle était presque pleine. Quand la musique à commencé – c’était « Flume », je crois, un ovation à traversé le public. Ce dernier s’avéra très gratifiant : on écoutait la musique religieusement pour exploser dans un ethousiasme rarement vu à Hambourg dès qu’une chanson se terminait.
En comparaison avec le dernier concert à Hambourg, Justin Vernon est devenu bien plus sûr de lui sur scène. A l’époque – c’était la première tournée européenne – il semblait encore assez timide et avait l’air de ne pas vraiment croire quel enthousiasme sa musique déclenchait chez les gens. Maintenant, il semble beaucoup plus détendu. Il faut dire que Bon Iver a des mois de tournée sur le dos.
La musique est d’aiileurs aussi touchante dans une grande salle que dans une petite – et que sur disque aussi. J’ai eu la chaire de poule plusieurs fois au cours de concert. On a eu droit quasiment au répertoire complet – pas très grand il faut l’avouer – de l’album For Emma, Foever Ago ainsi que le l’EP Blood Bank, plus une très belle reprise de Talk Talk. Le point d’orgue émotionnel du concert, c’est clairement les encore. Tout d’abord, Woods, chantée par le guitariste Mickey Noyce, avec le groupe assemblé autour d’un seul micro au bord de la scène. Puis – je l’attendais – «Wolves Act I & II» avec participation du public. Quand toute la salle chante à pleins poumons « what might have been lost », ça va droit au cœur. Celui qui cela laisse de marbre est fait de glace.
Il y a un concert à emporter de Bon Iver par la Blogothèque. Particulièrement réussi : « For Emma, Forever Ago »: