26 novembre 2008

TV on the Radio - encore? Oui!

Est-ce bien raisonnable d'aller voir le même grpoupe deux fois en deux moi? Bien sûr que non! Mais j'avais été tellement enthousiasmé par le passage de TV on the Radio au Reeperbahnfestival 08 que je n'ai pas resisté à y retourner quand j'ai vu qu'ils étaient de nouveau de passage à Hambourg. Le concert a été transferré de la Markthalle au Uebel & Gefährlich (sans doute pour cause de vente d'entrées décevantes?). Tant mieux, ainsi, on avait la chance de vivre ces héros de l'avant-garde musicale de Brooklyn dans une ambiance de club.
Ces presque comme si on retrouvait de vieilles conaissances: Le guitariste Kip Malon a toujours sa barbe grisaillante, David Sitek son ventre grandissant et son carillon accroché à sa guitare, et le chanteur Tunde Adebimpe sue toujours autant sur scène et donne tout pour ses chansons. Le concert était finalement assez semblable à celui de fin septembre: même énergie de la musique, même engagement sûr scène des musiciens, même appréciation de l'ensemble par le public. J'ai même reconnu pas mal de monde qui était de la fête la dernière fois, y compris la "danseuse d'aérobic" au prenier rang. Tout de même, j'ai été encore plus emballé cette fois.
Cela est sans doute dû à la localité. TV on the Radio est malgré son succès toujours un groupe de petite salles. Sur une petite scène, l'étincelle de la musique passe mieux au public que depuis la grande scène de la große Freiheit 36. Surtout lors des deux morceaux exceptionels du premier album toujours inégalé Desperate Youth, Blood Thirsty Babes, "The Wrong Way" et "Staring at the Sun", le public est hors de lui. Surtout la dernière des deux chansons, qui était le dernier rappel du concert et un de ses points d'orgues, est l'un de morceaux de TV on the Radio qui exprime le miuex l'élément extatique de sa musique. Cela remplace le trip de drogue. Il faut un moment pour revenir au réel quand un concert se termine d'une facon pareille.
Voici un extrait d'une performcane au Late Show de 2004:

24 novembre 2008

Il en arrive, des choses...

On peut découvrir des choses en étudiant Google Analytics (eh oui, les visiteurs de ce blog ne restent pas anonymes): un lien vers mon blog a été crée sur le site du magazine La Gazette de Berlin. Quelle surprise!

23 novembre 2008

Wolf Parade - que du bien du Canada

Le Uebel & Gefährlich à Hambourg est une salle trés intéressante. Non seulement par sa situation au quatrième étage d'un énorme bunker antiaérien, mais aussi par la facon par laquelle on parvient dans la salle. Cela n'est vrai que quand se jouent des concerts en petite configuration du lieu, donc quand la partie arrière de la salle est cachée par un rideau. Dans ce cas, pour parvenir au quatrième étage, on prend un ascenseur monte-charge piloté par un sympathique jeune homme. Cela donne à l'arrivée en haut une certaine dramaturgie.
Ce soir là, le groupe Wolf Parade était la raison de ma visite dans ce club exceptionel. Wolf Parade est un quintette originaire de Montréal. Cette ville est le lieu de naissance de nombreux groupes hors-normes, dont le plus connu est sans conteste Arcade Fire. Mais Wolf Parade fait également du roc avec une portion de folie et de génie. En particulier, leur second album paru récemment, At Mount Zoomer, est d'une rare qualité.
Mais avant de pouvoir se faire une idée des qualités en live de Wolf Parade, la scène était réservée pour le trio Dag för Dag. Ce groupe n'est pas scandinave, mais vient de San Fransisco et fait de la rock plutót sombre sans beaucoup de chi-chi. L'harmonie entre la basse, la guitare (très grave) et la voix féminine de la chanteuse a un certain charme, bien que la musique manque un peu d'originalité à mon goût.
Ensuite, c'était au tour de Wolf Parade de prendre place sur scène - à quatre uniquement, car le keyboarder Hadji Bakara est resté au Canada pour travailler sur son PhD. Cela n'empêcha pas le groupe de mettre l'ambiance dans la salle. LEs morceaux sont bien plus dominé par les guitares en live que sur disque, ce qui masque un peu les finesses plus calmes. C'est un peu dommage, mais c'est bien le prix à payer pour le plus en ambiance et en énergie. Les deux chanteurs, qui se partagent les différentes chansons entre eux, se complètent bien: Dan Broeckner à la guitare a une voix puissante formée par la cigarette et l'alcool ainsi que le look qui va avec. Les chansons qu'il interprète rapellent parfois Modest Mouse. De son côté, Spencer Krug à un air plutôt gentil et une voix bien plusdouce.
L'ambiance dans le groupe avait l'air excellente, ce qui doit être en partie dû à l'excellent acceuil que leur a réservé le public. Certains morceaux fûrent acueillis avec un énorme enthousisme et encore plus célebrés une fois terminés. Il est vrai que certains ont des passages bien extatiques, ce qui est la clef à un succés assuré. 80 minutes de pure délectation.

22 novembre 2008

Le déjeûner au boulot

Tout ceux qui travaillent là ou il n'y a pas de cantine connaîssent le problème: qu'est-ce que je mange ce midi? J'ai la chance que dans les envorins du Medienpark kampnagel, où se trouve mon bureau, il y a une offre assez variée de restos offrant de divers menus déjeuner. De plus, on a touhours l'option d'aller se ravitailler au supermarché. Un jeune homme a par contre toujours un choix plus limité, car il faut trouver des portions assez généreuses pour ne pas ravoir faim deux heures plus tard. De faite, mon collègue et moi allons toujours manger aux mêmes endroits.
Un autre problème est plutôt une question de principes: si on s'offre un resto tous les midis, cela revient en moyenne environ à six euros par jours (si on ne prend pas de boisson). Quand on y pense, cela fait une sacré somme tous les mois que l'on ne veut pas forcément dépenser pour ca. Ce serait donc bien moins cher (et c'est bien meilleur) de s'amener son repas de chez sois. On peut toujours le réchauffer au four micro-ondes du bureau.
Mais ici aussi, c'est pas sans problèmes: on n'a pas forcément envie de se préparer son repas du lendemain tous les soirs. En plus, certains repas ne se réchauffent pas bien. De plus, on est souvent bien content de quitter le bureau à midi pour une heure, ce qui donne en même temps l'occasion de bavarder avec les collègues. Comme souvent dans la vie, rien n'est donc parfaît.
Il faut donc trouver un équilibre. Je m'amène donc de temps à autre mon déjeûner préparé la veille au bureau, mais me nourris aussi souvent du menu déjeûner étonnement bon et rassasiant du döner kebap de luxe Dubara, de repas asiatiques, de schnitzel, sushi, Currywirst, salade de supermarché, Franzbrötchen (petit pain à la canelle - une spécialité hambourgeoise) et toute autre chose que l'on peut trouver dans les environs. Il était bon le temps où maman préparait des bons goûters à emmener à l'école...

17 novembre 2008

Management

Un concert par week-end, cela ne suffit pas, ils faut en enchaîner un deuxième le dimanche soir. Mais que faire d'autre si l'une des révélations musicales de l'année est de passage à Hambourg. Les "néo-hippies" de Mgmt étaient en visite sur la scène du Uebel & Gefährlich, un concert complet depuis des semaines.
Des "néo-hippies", il y en avait également pas mal dans la public. Apart les indie-kids, de hipsters et des intéressés à la musique de la génération 25+, l'espèce suiavante pouvait être vue: un cordon ou un foulard dans les cheuveux (de préférence un peu long et légèrement bouclés), peut-être également des lunettes débiles sur le bout du nez et des vêtement sortis du placard sur le dos. Ca allait être gai. Mais au lieu de me barrer au fond de la salle avec les autres "normaux", j'étais en plein milieu de ce beau monde. Mes voisins directs dans le public on d'ailleurs failli me gâcher mon concert, tellement ils étaient exagérément excités, c'était difficilement supportable. En plus, il fallait absolument enregistrer la plus grande partie du concert vidéo- et photographiquement. Heureusement, ils on vite foutus le camp pur se jeter dans le tas plus près de la scène.
Mais assez râlé, j'étais là pour la musique. Celle-ci est, comment dire, une espèce de mélange de monde parfait et des éléments rocks et électro. Le mieux, c'est d'écouter sois-même. Les cinq membres du groupe commencèrent leur concert par un B-track de l'album, ce qui m'a étonné. Ensuite fûrent enchaînés les morceaux plus entaînants, ce qui fît ce décharger l'euphorie du public. Chaque morceau fût acueilli par des acclamations de reconnaîssance.
L'apparence de Mgmt mélange l'écolo et le trash. Ajoutons à ceci que le guitarriste et le batteur du groupe pourraient venir directement d'un groupe de heavy metal. C'est donc peu étonnant que sur scène, les éléments rocks de la musique sont mis en avant. Les morceaux sont prologés par des solos de guitares endiablés, ou se croirait à un concert de rock spectacle des années 80. Des éléments prog proviennent sans doute également de l'influence metal, en particulier ors du morceau ne se trouvant pas sur l'album joué au milieu du concert qui dura une dizaine de minutes. On n'a pas de mal à s'imaginer Mgmt en groupe de rock remplissant les stades. Je ne serais pas étonné si cela était le début d'une renaissance du rock démesuré des années 80. En tout cas, j'ose le pronostic que Mgmt prendra un chemin similaire à celui de Muse pour attirer les masses dans quelques années.
Le concert se termine par contre par un version très electro de "Eletric Feel" qui met au chomage batteur et bassiste, car le bassbeat viens de la soundmachine. Je préfère cette version de beaucoup:

16 novembre 2008

Pierre est maintenant fan de...

Okkervil River: Un groupe que j'aime bien depuis pas mal de temps, sans qu'il fass parti de mes favoris ablosus. Depuis que j'ai vécu Okkervil River hier soir sur la scène du Knust, je suis devenu fan.Okkervil River est fortement charactérisé par le seul survivant de ses débuts, Will Sheff. Celui-ci n'est pas seulement un très bon auteur-compositeur, il est aussi un excellent chanteur, comme un a pu le constater en live. Le groupe dans sa composition actuelle n'est pas mauvais du tout non plus. Chacun de ses six membre est polyinstrumentaliste, ce qui fait qu'en plus des instrument classique du rock on retrouve banjo, akkordéon, harmonika et autres crécelles et percussions. De plus, le bassiste Patrick Pestorious a une très belle voix qui, ajouté à celle de Will Sheff, donne une qualité supplémentaire à certains des morceaux. Le résultat musical est souvent qualifié de "indie", ce qui ne dit pas grand chose sur la musique elle-même mais plus sur l'attitude de Okkervil River et de ses fans. En faite, c'est du singer-songwriter folk, de la musique typiquement américaine, en soit.
Venons-en maintenant au concert. L'ouverture est faite par le groupe Lawrence Arabia, qui est originaire de Nouvelle Zélande. Étant donné que le chanteur du groupe, James Milne, fût un temps bassiste de tournée de Okkervil River, il n'est pas étonnant que la musique est du même genre. Lawrence Arabia était donc une bonne mise en ambiance pour la suite de la soirée et la très belle folk du groupe fût recue par le public avec enthousiasme.
On pouvait profiter de la pause entre les deux groupes pour se frayer un chemin vers une bonne place dans la salle bien remplie du Knust pour être ainsi bien placé pour le show des stars de la soirée. Un concert de Okkervil River est bien sûr plutôt calme, mais on veut bien sûr en profiter au mieux. Lorsque le groupe arrive sur scène, on est d'abord frappé par la ressembalnce de Will Sheff avec Jon Lennon, ce qui n'est certainement pas dû au hazard vu le choix des lunettes et de la coiffure. Sans trop de blabla entre les morceaux sont essentiellement joué des chansons des récents albums jumeaux The Stage Names et The Stand Ins, entre deux se faufile un morceau plus ancien. Le taux d'alcoolémie un peu élevé du chanteur au début de la prestation n'a pas d'effets négative sur la performance scénique.
Peu à peu, l'ambiance dans la salle chauffe, pas uniquement moi mais aussi le reste du public est de plus en plus captivé par la musique. Cela trouve son point d'orgue vers la fin du concert, quand sont joués les meilleurs morceaux Lost Coastlines", "John Allyn Smith Sails" (inspiré par "I Wanna Go Home" de Van Morrison) et bien sur "Unless It's Kick". À ce moment, le public ne connaît plus de retenue. En guise de rappel on a encore droit à une reprise de "I didn't mean to hurt you" de John Lennon et deux autres morceaux qui satisfont les attentes de la foule, avant que le tout ce termine après une centaines de minutes. On peut maintenant rentrer chez sois, content et satisfait.

15 novembre 2008

Arrivé dans la société de consommation

Enfin! Après 27 années d'études continues et de salaires de misère justifiés également par l'apprentissage, je touche ce mois ci pour la première fois de ma vie un salaire complet. Il était temps! Je suis maintenant officiellement Sales Manager, en charge de tout ce qui est international. Ainsi, ma situation personnelle prend un développement contraire à celle de l'économie mondiale, elle fait un saut conséquent vers le haut. J'ai donc dès maintenant environ le double à ma disposition qu'auparavant. Après 13 années d'études scolaires, cinq ans d'études universitaire et une longue période de transition on aurait peut être pu espèrer plus, mais c'est bien de ma faute si j'ai choisis les études à but peu lucratives que sont les sciences politiques. Bien que je ne sois pas l'oncle Dagobert, je vis pour le moment la fin de mes soucis financiers - certainement aussi parce que je n'ai aucune contrainte monétaire. Du moins jusqu'au moment oè je me serais habitué à ma nouvelle situation, ce qui voudra dire que la vieille loi garde sa validité: il ne reste jamais rien à la fin du moins, peu importe combien on gagne.
Mais bon, on en est pas là. En attendant, il est tant de mettre fin à mon abstention forcée à consommer de ces dernières années. L'argent que je dois gagner ces prochains mois est déjà plusieurs fois dépensé dans ma tête...

11 novembre 2008

Ce qu'il y a de meilleur en pop sentimentale

Une nouvelle fois cette année, le mois de novembre est le mois des bons concerts. On ne peut pas faire autrement que de dépenser beaucoup d'argent pour ce passe-temps, mais quand une telle concentration de qualité musicale est de passage sur les scènes des salles Hambourgeoise, impossible pour un visiteur régulier de concerts de se priver. Toute cette routine concertique a faillie me faire manquer la moitié d'une excellente soirée. Étant sûr que comme d'habitude, le concert de Elbow samedi soir au Uebel & Gefährlich commencerait à 21 heures, j'ai traîne chez mois à bien dîner et regarder la Sportschau, le téléfoot Allemand qui passe le samedi en début de soirée. A 20h45, je prends mon billet pour me mettre en route et- horreur - le concert commencait à 20 heures.
Grâce à ma nouvelle forme sportive dûrement acquise, je fîs le trajet en vélo en un temps record pour arriver sur place juste pour le début du concert de Elbow. Malheureusement, dû à mon retard, j'ai dû prendre place assez loin au fond de la salle qui se charactérise par sa profondeur. Cette dernière a d'ailleurs impressionné le groupe, qui - pour l'amusement de tout le monde, fît faire au publi LaOla à l'envers (il fallait se baisser au moment du passage de la vague). Evidemment, c'est sur YouTube....

Mais venons en à la musique. Elbow sont - du moins pour les critiques et ceux qui les connaîssent - les maîtres incontestés de la pop plutôt sentimentale. En d'autre termes, de la pop-rock qui fait appel aux émotions sans que cela soit egaréré. Tandis que les favoris du grand public Coldplay, Snow Patrol et autres Keane vendent des millions de disques et remplissent les Zéniths, Elbow sont encore bien plus confidentiels. Cela s'explique sans doute par le fait que les chansons de Elbow sont un peu moins accessibles, elles ne plaisent pas forcément dès la toute première écoute. Par contre, on ne s'en lasse pas aussi vite.
Les membres de Elbow peuvent tout de même assez bien vivre de leur musique et tandis que l'on doit débourser 60 euros pour voir Coldplay à la ColorLine Arena, un billet de 20 euros suffit pour voir Elbow dans un cadre beaucoup plus sympa. Mes attentes élevés (vu la qualité musicale) furent tout à fait remplies. On est entièrement saisi par la musique, le son pénêtre le corps et on pourrait se fondre dans la musique, surtout lorsque le groupe est rejoint par les trois violonistes. Relativement au début du concert est joué le meilleur morceau (à mon avis), "Leaders of the Free World", qui m'a donné la chair de poule et a libéré des émotions difficilement controlables. Sinon, la setlist contenait essentiellement des extraits des deux albums les plus résents. Le dernier, The Seldom Seen Kid constitue pour moi les summum de l'art de Elbow. Dommage que l'un de mes morceaux préférés, "Ribcage", n'ai pas été joué.
Si l'on considère que les membres de Elbow jouent ensemble dans cette formation depuis 18 ans, il n'est pas étonnant que l'harmonie sur scène marche parfaitement. Si l'on ajoute que le chanteur Guy Garvey a une voix phénoménale, le résultat ne laisse rien à souhaiter. L'ambiance est bonne, on raconte des blagues et pas mal d'anecdotes, mais pas autant de baratinage que certains groupes hambourgeois... Après une centaine de minutes, le concert se termine déjà, mais Elbow font leurs adieus en disant "see you nex year", ce qui laisse à espèrer un retour rapide dans le coin.
Sur Fabchannel on peut regarder le concert au Paradiso de Amsterdam, si je ne me trompe avec la même setlist que lors de cette soirée au Uebel & Gefährlich.

8 novembre 2008

Les enfants noirs

Un groupe de rock avec des membres noirs, féminins et masculins? Déjà séparément, ces attributs sont assez rares, mais en même temps, c'est unique dans le monde du rock dominé par des jeunes hommes blanc de classe moyenne. C'est les Black Kids, trois garcons et deux filles de Jacksonville, Florida. Garcons et filles, parce que une nouvelle fois bien jeunes. Le résultat, c'est du rock très pop à donner de la bonne humeur et plein de connotations sexuelles.
C'était également ainsi sur la scène du Knust hier soir. Le contraste avec le goupe qui faisait l'ouverture, Sterling International, ne pouvait être plus grand. Ces derniers font du powerpop bombastique et semblent vouloir être Franz Ferdinand, The Killers et Duné en même temps, ce qui, couplé avec l'égo démesuré du chanteur, est difficilement supportable. Dommage, car certains passages des morceaux sont assez plaisant, bien que tout paraisse piqué ailleurs. Les Black Kids, par contre, ont déjà une bonne routine détendue sur scène, l'harmonie musicale du groupe est bonne, les filles un peu ernobées jouent avec leurs féminité et le chanteur est tout simplement cool. Le public était donc aux anges et était déchaîné dès les premières notes du concert. Comme prévu, le tout ne dura pas très longtemps malheureusement, puisque le groupe n'a sorti qu'un seul album et ne semble pas avoir plus de morceaux qu'il aurait pu jouer.

5 novembre 2008

Enfin - Change!

Bien que tout l'indiquait depuis plusieurs semaine, on avait quand même encore peur que cela se terminerait autrement. Finalement, c'est certain: Barack Obama sera le prochain président des Etats-Uni, grâce à une victoire assez nette. N'est-ce pas une ironie de l'Histoire que George W. Bush soit remplacé par un homme dont le secon prénom est Hussein?
Malgré l'euphorie qui règne des deux côté de l'atlantique, attention tout de même de ne pas attendre top du president élu. Trois éléments doivent être pris en compte:
  1. Barack Obama a peut être toujours été traité de "libéral" - l'équivalent américain de "très à gauche" - par ses adversaires , il est tout de même un homme du centre, put être légèrement à gauche. Il est certainement aussi proche de Angela Merkel que de Frank-Walter Steinmeier. N'oublions pas qu'ils est également le chouchou des managers des fonds d'investissements.
  2. Suite à la crise financière et 8 ans de mauvaise gestion de l'administration Bush, la marge de manoeuvre du futur président est très réduite. 10 billions de dollars de dette et deux guerres à poursuivre ne sont pas rien.
  3. Obama n'est pas le président du monde, mais bien celui des Américains. Il sera sans doute beaucoup ples ouvert à la coopération internationale, mais poursuivra toujours les intérêts des Etats-Uni. En utilisant la force, si nécessaire. Tous ces prédécesseurs l'ont fait avant lui.
Malgré tout le résultat des élections américaine est la meilleure nouvelle politique depuis bien longtemps. Je suis curieux ce qu'apporteront les prochains mois.
A noter que les Démocrates dans leur ensemble peuvent se réjouir d'une belle victoire électorale. Ils élargissent leur majorité au Sénat et à la Chambre des Représentants, bien qu'ils ne réalisent pas le raz de marée escompté. E encore autre chose: En Alaska, le sénateur Ted Stevens, condamné pour crimes par un tribunal fédéral, semble avoir défendu son siège de justesse. Son éviction très probable du Sénat en début d'année ouvre la voix à Sarah Palin d'entrer au Congrès dans un election anticipée. Nous ne l'avons pas vue pour la dernière fois, celle-là...

3 novembre 2008

Quel gâchi!

Aujourd'hui est une mauvaise journée pour la gauche en Allemagne. Ce qui aurait pu être une nouveau départ pour le SPD sur le chemin de former une majorité de gauche a échoué à la dernière minute. Andrea Ypsilanti, qui devait se faire élire à la tête d'un gouvernement rouge-vert toléré par le parti populo-post-communiste die Linke en Hesse doit abandonner dû à 4 rebelles au sein du groupe parlementaire du SPD. Bien que Die Linke soit loin d'être un parti de gouvernement au nivau fédéral, cette première participation de ce parti dans un gouvernement régional en Allemagne de l'ouest aurait pu ouvrir le chemin à une future alliance de gauche au moyen terme. Une espèce de gauche plurielle à l'Allemande. C'est râté. Une nouvelle fois, c'est le SPD qui se met lui-même des bâtons dans les roues. Pas mieux que le PS. Et dans tout ca, Roland Koch - l'un des pires politiciens allemands de ces dernières années, est toujours aux commandes. C'est déprimant!