21 janvier 2009

Le Sauveur

Ça y est: Barack Obama est président. On parlait déjà tellement de lui qu’on en avait presque oublié qu’il ‘avait pas encore pris ses fonctions. Son discours inaugural était parfait, toute la cérémonie d’inauguration une grande fête comme uniquement les américains savent les mettre en scène et le serment promissoire comprenait les petits faux-pas qui le rendent inoubliable.


Comme auparavant lors de la campagne électorale est la période de transitions, l’homme sur qui personne ne pariait encore il y a un an de cela ne se permet aucune erreur. Et aujourd’hui, il a commencé à gouverné plein d’élan. Déjà, on peut lire dans la presse les premiers grands actes du nouveau président. Je me demande combien de temps l’euphorie, qui m‘a également emporté, va encore durer. Obama est sans aucun doute un immense homme d’Etat, ayant un énorme charisme et une force de persuasion incomparable et qui cherche son pareil entre les gouvernants européens, mais il ne pourra pas régler tous les problèmes des Etats-Unis et du monde à lui tout seul. Si Barack Obama réussit à maîtriser les déceptions qui nous attendent – que ce soit en politique intérieure ou internationale – il est vraiment un très grand. Je l’espère.

Evidemment, Ségo avait eu toutes les idées avant lui. Elle devient mégalo, celle là. Ça comence à bien faire!

20 janvier 2009

The Rakes à l'Uebel & Gefährlich

Pendant les semaines autour de noël, il n’y pas que la Bundesliga qui fait une trêve hivernale (qui dure jusqu’à début février), mais aussi la saison des concerts. Ainsi, c’était plutôt calme sur les scènes de Hambourg ces derniers temps. En tout cas, il n’y avait pas grand-chose à voir qui m’aurait fait braver le froid ou la pluie. Comme pour le foot, plus la trêve se prolonge, plus on en attend la fin et l’impatience est grande de se rendre de nouveau à un concert. C’est donc des plus réjouissant quand il s’agit avec The Rakes d’une valeur sûre.

Le quatuor de l’est Londonien jouait à l’Uebel & Gefärlich dans le cadre d’une mini-tournée organisé par un magazine musical allemand pour présenter en avant première les morceaux de leur prochain album, qui sort en mars. On pouvait donc être anxieux de découvrir ce que les morceaux allaient donner. Mais d’abord, il fallait patienter et faire la connaissance de deux autres ensembles musicaux. Comme l’annonçait l’emploi du temps de la soirée, affiché dans l’ascenseur qui donne accès à a salle, celle-ci allait débuter avec James Yuill à 21 heures, suivi des Filthy Dukes à 21h50 puis conclue par The Rakes à 23 heures – ça fait tard un dimanche soir et cela faisait soupirer pas mal de monde dans ledit ascenseur.

James Yuill est un auteur-compositeur-interprète en provenance du sud de l’Angleterre. Sa particularité : en plus de sa guitare obligatoire, il est équipé sur scène d’un ordinateur portable (un mac, évidemment, avec la pomme luisante bien mise en valeur) et toute une flopée d’équipements électroniques. Ce genre de musique est donc appelée folktronica. C’était un peu trop électronique à mon goût, mais pas de mauvaise qualité.

Les Filthy Dukes sont également à ranger dans le tiroir électro. Je me demande un peu pourquoi on booke de groupes comme ceux-ci pour accompagner The Rakes, mais bon. La musique des Filthy Dukes a le mérite de bien passer en boite et de mettre le public en route. Les morceaux avec chants (parfois plutôt parlé) mélodique et accompagné d’un son provenant de diverses machines et d’une batterie électronique (ce qui permet un grand spectre d’effets sonores) et de cowbells (pas électroniques celles-ci) rappellent la musique de LCD Soundsystem ou des Chemical Brothers. Parfois, on entend quelques éléments de eurotrash (ce que l’on appelait le dancefloor il y a une quinzaine d’année) – eh oui, le revival des 90s n’est pas loin. Tout ça n’est pas le genre de musique que j’écouterais chez moi, mais ici, c’était pas mal.

The Rakes apparurent finalement sur scène tour à fait à l’heure, à 23 heures pile, accompagné par un guitariste/keyboarder supplémentaire. Le set commença par un nouveau morceau, suivi d’un mélange du meilleur des deux albums précédents, Capture/Release et Ten New Messages, et de six morceaux de l’album à venir, KLANG. A les entendre, ces nouvelles chansons laisser présager un album tout aussi plein d’énergie que ces prédécesseurs. Il semble même que la musique des Rakes prenne encore de la vitesse pour se rapprocher de celle des Futureheads. Mais l’impression peut être un peu faussée par le fait que sûr scène, tour les morceaux sont un peu plus rapide. Le premier single du nouvel album « 1989 » n’a bien sûr pas manquée d’être jouée et fût très bien accueillie par le public, tout comme les reste des nouveaux morceaux, d’ailleurs. « This son gis about Berlin », c’est ainsi que le chanteur Alan Donahue commenta ce morceau, sans manquer d’ajouter que le prochain album contiendrait certainement un morceau traitant de Hambourg.

L’effervescence du public était par contre plus grande – comme il fallait s’y attendre – quand celui-ci reconnaissait les cansons déjà connues. « His Word was a Mess But His Hair looked Perfect » et « Strasbourg » (en dernier rappel) furent particulièrement acclamées. Apres une heure, le tout était déjà terminé, mais en prenant en considération la vitesse du jeu et donc la quinzaine de chansons jouées, cela était tout à fait acceptable. Ma conclusion : les attentes furent tout à fait remplies et un bon début de phase retour de la saison.

17 janvier 2009

2009 – l’année „super-électorale“

Demain, presque exactement un an après la dernière élection, on revote en Hesse, aucune coalition n’ayant pu se former. Une année de chaos dans ce Land se terminera donc sans doute par une défaite historique du SPD et un retour inespéré de Roland Koch. La soirée elecorale risque donc d’être assez peu passionnante. Seul deux questions se posent : l’ampleur de la dafaite pour le SPD et si die Linke – le parti populiste de gauche – réussira une nouvelle fois à franchir la barre des 5 %. Beaucoup dépendra sans doute de la participation.

L’élection en Hesse n’est que le début d’un marathon électoral qui attend les allemands cette année. Dû à l’existence de 16 parlements des Länder qui ont tous des législatures différentes, à également 16 élections municipales distinctes dans chaque Land, aux élections européennes plus les elections législatives au niveau fédéral, on vote souvent en Allemagne. Commes les gouvernement des Länder influent sur les décisions fédérales par le Bundesrat (la chambre haute du parlement), les élections dans ces états fédéraux ont toujours une influence nationale. L’Allemangne se trouve donc en campagne électoral permanente.

Cela est des plus vrai cette année, car les allemands on voté plus souvent qu’une seule fois, en 1994. La langue allememande permettant facilement la création de mots composés, on parle d’une « Superwahljahr » - une année super-électorale. En détail, voici le calendrier électoral de cette année :

  • Election du parlement du Land de Hesse le 18 Janvier
  • 7 Juin : Elections européennes et elections municipales dans huit Länder : (Badn-Württemberg, Mecklenbourg-Pomméranie Occidentale, Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Rhénanie-Palatinat, Saxe, Saxe-Anhalt et Thuringe)
  • 30 Août: Elections du parlement des Länder de la Sarre, de Saxe et de Thuringe.
  • 27 Septembre: Elections du parlement fédéral et du parlement de Brandebourg.

Les elections européennes risquent une nouvelle fois de n’avoir rien à voir avec l’Europe, elle seront interpretés comme un test pour les legislatives de Septembres. Une seule question se pose: la CSU – qui a derrère elle une terrible élection en Bavière – pourrait ne pas passer la barre des 5% au niveau national, ce qui serait catastrophal pour ce parti regional qui base son influence au niveau national sur sa dominance en Bavière et a vocation à jouer un rôle au niveau national et européen.

Les trois élections régionales qui suivent en août sont plus intéressantes. Premièrement, elles auront lieues très peu de temps avant les législatives. Deuxièmment – du moins en théorie – le parti die Linke pourrait former une coalition avec le SPD dans deux Länder (la Sarre et Thuringe) en étant le plus grand des deux partenaire. Le ministre président viendrait donc de ce parti, considéré par les partis de droites comme anticonstitutionnel, car héritier du SED, le parti d’Etat de la RDA. Je ne pense pas que le SPD jouera ce jeu, nous risquons plutôt de sorir de ces elections avec trois grandes coaltitions. En Brandebourg, la situation risque de changer très peu – le SPD gardera le pouvoir, mais il pourrait changer de partnaire pour sa coalition et gouverner avec die Linke au lieu du CDU. En ce qui concerne les elections pour le parlement fédéral, le Bundestag, il risque également d’y avoir peu de changements dans les rapport de force actuels : ni une majorité pour le centre-gauche (rouge-vert, le SPD et les verts), ni pour le centre-droit (noir-jaune, le CDU/CSU et le FDP), die Linke n’étant pas une option pour une coalition au niveau national. Soit la grande coalition continuera donc, soit une coalition à trois sera formée : la coalition du « feu » (rouge, jaune, vert) ou la coalition de la « Jamaique » (noire, jaune, vert). Mais ça, ce n’est que dans neuf mois, beaucoup peut arriver jusque-là.

J'ai oublié une election - indirecte celle-ci. Le 23 mai sera aura lieu l'election présidentielle. Mais ce serait un énorme surprise si l'assemblée électorale ne réélisait pas Horst Köhler.

13 janvier 2009

Enfin un vrai hiver

Tout le monde s'est plaint du froid ces derniers jours, pas moi. En effet, qu'est-ce qu'il y a de plus beau l'hiver qu'un radieu ciel bleu, un air vivifiant, un froid sec et un peu de glace et de neige? Moi, je prèfère cela de loin à du temps de pluie par cinq degrès au dessus de zéro, comme c'est de nouveau le cas depuis aujourd'hui. C'est pourqoui j'aimais beaucoup l'hiver canadien. Là, le temps etait froid, beau et clair 90 pourcent du temps.
Enfin, nous avions donc la chance de profiter d'une telle période ici également. J'en ai donc profité ce weekend pour faire de longues balades le long des canaux de Harvestehude et Hoheluft, autour de l'Alster et dimanche à l'Elbe. Entre deux, un peu de patinage était de mise, je me suis pour cela rendu à la patinoire de Planten und Blomen, noire de monde mais de taille acceptable. et en plein air. Malheureusement, le froid ne suffisait pas pour que la couche de glace sur l'Alster soit assez épaisse. Ainsi, uniquement les oiseax eurent la chance de pouvoir y mettre les pieds.
Voici quelqeus photos.

9 janvier 2009

Same, sam, but different...

... chaque voyageur en Asie connaît cette phrase. Bien que je n'ai eu l'occasion que d'en avoir une courte apercue, mon voyage en Inde m'a tout de même permis quelques expériences de "backpacker" en Asie. En tout cas, j'en sais assez our pouvoir trouver cette excellente série de photos publiée dans le "Zeit-Magazin" de cette semaine bien proche de la réalité. Mes frères et soeurs grands voyageurs ont sans doute faits bien plus d'expériences dans ce domaine.