31 décembre 2009

Les concerts de l'année 2009

  1. Franz Ferdinand @Docks Hamburg / Hurricane Festival 09
  2. Maxïmo Park @Stadtpark Hamburg
  3. Bloc Party @Docks Hamburg
  4. Editors @Große Freiheit 36 Hamburg (avec d'excellents groupes en ouverture)
  5. Whitest Boy Alive @Dockville Festival
  6. Mumford & Sons @Molotow Hamburg
  7. Beirut @Docks Hamburg
  8. Kings of Conveniece @Kampnagel Hamburg
  9. Bon Iver @Große Freiheit 36 Hamburg
  10. Dear Reader @Lido Berlin / Reeperbahnfestival (Grünspan Hamburg)

Très difficile de choisir les meilleurs concerts de cette année, vue le grand nombre d’excellentes expérience que j’ai eues avec la musique en live au cours de 2009. Je n’avais jamais vu autant de concerts qu’en 2009, merci à la vie en grande ville et su revenu d’un boulot à plein temps assez bien payé. Ainsi, de nombreux concerts qui valaient vraiment le déplacement et qui mon en partie fortement impressionnés ne font pas partie des meilleurs, comme Muse, The Rifles, Bishop Allen, Herman Düne la soirée inoubliable au Uebel & Gefährlich lors du Reeperbahnfestival avec Reverend and the Makers et WhoMadeWho. Esperons que 2010 sera tout aussi fructueuse!

30 décembre 2009

Albums de l'année 2009

  1. Maxïmo Park - Our Earthy Pleasures
  2. Mumford and Sons - Sigh No More
  3. Noah and the Whale - The First Days Of Spring
  4. Scott Matthew - There is an Ocean That Divides
  5. The View - Which Bitch?
  6. Bishop Allen - Grrr
  7. The Airboren Toxic Event - The Airborne Toxic Event
  8. Jamie T - Kings & Queens
  9. Dear Reader - Replace Why with Funny
  10. White Lies - To Lose My Life

18 décembre 2009

Hiver, noël et neige

A temps pour noël,l’hiver est enfin arrivé, avec de belles chutes de neiges et en bon froid mordant. Pas de la gadoue neigeuses (la chloche, comme on dit au Québec), comme habituellement en ville. Le sol était bien gelé, donc ça a tenu dès les premiers flocons. Pour accompagner tout ça, quelques vins chaud au marché de noël (surtout, ne pas oublier les bonnes chaussures, sinon, on a très froid aux pieds). Etant d’humeur très « noël » cette année, beaucoup plus que les années précédentes, tout cela me va très bien. Hambourg en décembre : c’est kitsch, mais c’est beau, comme les photos le prouvent.


6 décembre 2009

En route vers la Reeperbahn

Le plus intéressant autour de la Reeperbahn à Hambourg, ce ne sont pas les maisons closes, les sex-shops, les live-sex-clubs ou encore les filles en moonboots dans la rue – ça, c’est pour les porcs et les touristes. Ce qui est bien plus passionnant, c’est que l’essentiel des sorties se passent également là. Cela donne au « Kiez » (c’est ainsi que l’on appelle le quartier) son charme, un mélange unique : ici, on trouve un bar ringard à côté d’un lounge branchée, la discothèque pour les prolos à côté du club indé et la boite de nuit la plus en vogue du moment en face du music-hall. Ainsi, dans la rue, on trouve tous genres de publics qui se rencontrent rarement ailleurs, avant de tout de même de nouveau se séparer en entrant dans des localités différentes.

Bien sûr, l’essentiel des scènes de concerts à Hambourg se trouvent également autour de la Reeperbahn. C’est ainsi que je m’y rends assez souvent tôt dans la soirée et/ou en semaine. A ces heures, il n’y a pas encore grande foule, appart les touristes et les videurs des sex-clubs et immanquables filles sur les trottoirs qui semblent toutes me trouver très attractif. A ce moment, le trajet de chez moi vers le « Kiez » est plus intéressant, un vrai plaisir. En effet, il me mène à travers les rues d’habitations des quartiers de la Schanze et de Sankt Pauli. Les rues s’appellent Langenfelder Straße, Eimbüttler Straße, Lippmannstraße, Bernstorffstraße, Glibertstraße, Wohlwillstraße etc. et sont bordées de beaux immeubles du début du siècle dernier. Si je n’étais pas si paresseux et radin pour déménager, ce serait là que je chercherais un appartement. C’est beau, c’est calme et c’est parfaitement situé. Ainsi, je me contente de regarder en passant et de rêver.

J’ai eu l’occasion de passer plusieurs fois cette semaine, la première fois, lundi soir. Ce soir là, j’ai bravé le froid pour une soirée folk au Molotow, d’ailleurs assez bien rempli pour un lundi!

L’ouverture était faite par deux jeunes femmes (ou plutôt filles), qui devraient sauf erreur de ma part devenir la prochaine révélation de la musique folk lors de la sortie de leur premier album début 2010 : First Aid Kit. Les deux sœurs suédoises sont terriblement jeunes (Klara a 15 ans !) et ont des voix bien envoutantes. Le public était aux anges et les a tellement acclamées qu’elles se sont senties obligées de faire un petit rappel improvisé.


First Aid Kit n’a tout de même pas volé la lumière des projecteurs à la vedette de la soirée, Port O’Brien. Le groupe originaire d’Alaska, maintenant domicilié à San Francisco, a emballé le public du Molotow avec son folk-rock qui met de bonne humeur. Dommage que la co-fondatrice du groupe, Cambria Goodwin, n’était pas là. Je suis quand même rentré heureux chez moi.

Deux jours plus tard, retour sur le Kiez, cette fois à la Prinzenbar, pour me retrouver au milieu d’un très jeune public. Tout le monde était venu voir quatre poster-boys de l’indie-rock, les jeunes espoirs d’Auletta. C’est du rock pour la bonne humeur qui rappelle fortement les Kaiser Chiefs ou autre Wombats, mais avec des paroles allemandes. Bizarrement, personne d’autre n’avait encore vraiment essayé. Pourtant, ça marche bien avec la jeunesse.

Jeudi, retour à la folk. La vedette de la scène « new weird folk » était de passage à la Fabrik avec son groupe The Grogs. Il s’agit bien sûr de Devendra Banhart. Vue le coût assez salé des billets, la salle n’était pas particulièrement bien remplie, mais ceux qui étaient là en ont eu pour leur argent.

Devendra est une vraie personnalité, a une présence de scène époustouflante tout en étant assez je-m’en-foutiste, mâchant un chewing-gum en chantant. Ce n’est pas du tout gênant. Il est entouré par d’excellents musiciens, tous (appart le bassiste) également auteurs compositeurs : à la batterie, Greg Rogove (Megapuss, Priestbird), aux guitares Noah Georgeson (qui a produit les trois derniers albums de Devendra Banhart et qui a également sorti un disque en solo) ainsi que Rodrigo Amarante (Little Joy, Los Hermanos). Pour faire honneur à la qualité des musiciens, sont joués sur scène un morceau de chacun.

Sinon, le concert parfait : bonne humeur sur scène et dans le public, excellente musique. On a droit à l’essentiel des morceaux de l’excellent actuel album What Will Be Will Be et a des chansons de toute l’œuvre du chanteur, jusqu’à ses débuts. En plus, quelques reprises joués plus ou moins sérieusement, dont côté moins sérieux du Simon and Garfunkel et le classique « Heart and Soul ». Deux heures de soleil en ces jours de décembre très tristes et gris.

29 novembre 2009

La mauvaise bouffe

On connaît ça: Qui a une cantine dans son entreprise se plaint de la mauvaise nourriture qui y est servie. Pourtant, même quand une boîte n’a pas de cantine, on ne mange pas forcément bien, au contraire. J’ai moi-même la chance de travailler dans le quartier de Hambourg de plus en plus branché, Winterhude. Ici, les divers restaurants rivalisent entre eux pour attirer du monde avec des offres déjeuné. Mais vu que la compétition se fait beaucoup sur le prix, l’offre n’est pas forcément excellente. Ce qui es bon, c’est toujours pareil : pâtes, asiatique, döner kebab, Schnitzel-frites ou encore sandwich. Bien sûr, on pourrait se préparer quelque chose la veille, mais ça voudrait dire faire la cuisine le soir (pas vraiment un problème) et ne pas tout manger ce qu’on s’est fait (plutôt problématique).

Je viens d’un foyer ou la nourriture équilibrée était toujours importante. Depuis que je ne vis plus chez mes parents (ça fait déjà pas mal d’années), j’ai toujours eu l’ambition de continuer sur ce chemin. Par exemple, étant étudiant, je ne faisais jamais partie de ceux qui mangeaient tous les jours au resto-u, préférant dès que possible me préparer mes repas moi-même. C’était toujours meilleur. Pour la deuxième fois dans ma vie (la première, c’était quand j’étais en résidence étudiante au Canada avec meal-plan obligatoire), je suis présentement mécontent de ma façon de me nourrir. Je me donne bien du mal de manger de bonnes choses le week-end, mais ça ne suffit pas pour compenser la frustration de la mauvaise bouffe en semaine. Je ne me fais même pas de soucis pour ma santé – ce n’est simplement pas bon ! Bon, on doit sans doute s’habituer. Peut-être qu’un jour je pourrais poursuivre mes ambitions d’homme au foyer, ça me redonnerait le temps de bien cuisiner plus souvent.

21 novembre 2009

Parfait – Mumford & Sons au Molotow

Mumford & Sons sont LA révélation musicale de cet automne. Qui pensait qu’avec les Fleet Foxes, le summum en termes d’excellents nouveaux groupes de musique folk était atteint s’est trompé. Les Anglais de Mumford & Sons sont encore meilleurs!

Encore tout euphorisé du concert des Editors de la veille, je me suis rendu ce mercredi soir au Molotow qui jouait ce soir à guichet fermé. Tout d’abord, la scène appartenait à Kristoffer Ragnstam et ses musiciens. La musique à consonance très américaine, du rock très rhythm-and-bluesé, des suédois était la parfaite mise en ambiance pour le public déjà trÈs nombreux du Molotow. Monsieur Ragnstam aurait bien mérité un peu plus d’attention de la presse musicale.

Après un soundcheck plutôt long, Mumford & Sons on enfin commencé à jouer, et tout était à sa place. Citons le groupe : « We love playing in Germany. You Germans are such a respectful audience. When you’re supposed to be quiet, you’re quiet. When you’re supposed to be loud, you’re loud ». C’était exactement ça, mais quand c’est parfait sur scène, le public suit. Celui-ci connaît d’ailleurs très bien les paroles des chansons, on chante, on jubile, on danse et on est heureux d’assister à la tournée d’une révélation ui jouera sans doute ientôt sur de plus grandes scènes, si le monde est juste. Je pense que ça devait ressembler à cette expérience d’aller voir les jeunes Arcade Fire.

Je ne veux pas décrire la musique avec des mots, laissons-la parler pour elle-même. « Little Lion Man », le single actuel, était l’un des nombreux excellents moments du concert.


Qu’y a-t’il à ajouter? Que tous les morceaux de l’album Sigh No More furent joués, plus une nouvelle chanson, « Sister ». Et une question : Quand reviennent-ils à Hambourg ?

19 novembre 2009

Presque un mini festival – Wintersleep, The Maccabees & Editors

J’avais été déçu par le concert des Editors au Hurricane Festival cet été, c’est pourquoi j’ai longtemps hésité avant de prendre mon billet pour cette soirée à la Große Freiheit 36. Finalement, ce sont les deux excellents groupes en ouvertures qui étaient décisifs, j’avais presque plus hâte de les voir que la tête d’affiche. Finalement, cette dernière devait s’avérer être un vrai événement et l’un des meilleurs concerts depuis longtemps.

Le concert ne devait commencer qu’à 20 heures, mais à mon arrivée dans la salle à huit heures moins vingt, Wintersleep avait déjà débuté leur performance sur scène. Heureusement que je m’en étais un peu douté, mais j’aurais bien aimé quand même ne pas rater le début. Tant pis. Wintersleep est un adorable groupe de rock canadien que j’ai découvert à l’occasion du Dockville Festival cet été. Comme en août, c’est bien dommage que ce groupe ne joue qu’en ouverture et ne passe donc pas un très long moment devant les projecteurs. Un quatrième album vient d’être enregistré, on peut donc espérer une tournée en tête d’affiche l’an prochain. J’y serais, car rien que pour « Miasmal Smoke and the Yellow-Bellied Freaks », ça vaut la peine.

The Maccabees font également partie de mes musiciens favoris depuis que j’ai découvert leur premier album Colour It In. Bien que faisant clairement partie de la scène indie-rock britannique, ils on tout de même réussi à trouver leur son bien à eux. Le chant est très mélodieux et se marie bien avec les hooklines très vives et le ton assez haut des deux à trois guitares. C’est d’ailleurs amusant comment celles-ci sont joués, pratiquement sur la poitrine des guitaristes. L’allure du groupe, particulièrement du chanteur, est également plutôt atypique et rappelle plus le jeune loubard de banlieue que le typique bobo indé.

En tout cas, ceci est également un passage sûr scène qui passe bien trop rapidement. Il est dominé par les morceaux du dernier album Wall of Arms. J’espère avoir également l’occasion de voir un jour les Maccabees en tête d’affiche, car ils passent très bien sûr une scène un peu plus intime. Bien mieux en tout cas que sûr la scène ensoleillée du Stadtpark.

Déjà vers 21h30, les Editors arrivèrent sur le devant de la scène. J’étais doc un peu sceptue, n seulement après ce que j’avais vu au Hurricane Festival, mais aussi parce que j’avais trouvé le dernier album pas mauvais, mais sans plus. En particulier, je me demandais comment allaient rendre les nouveaux morceaux à influence bien plus électronique en live.

Le concert au Hurricane festival est oublié. Premièrement, les Editors sont un groupe qui dois jouer dans le noir, deuxièmement, ils ne devaient pas être en forme. Et troisièmement, les nouveaux morceaux ne devaient pas encore être à point à l’époque. Car ce soir, tout était à sa place. Editors ne sont plus Interpol en moins bien, ils sont les Editors. Peu importe s’il s’agissait d’un morceaux du premier, du second ou du troisième album, tous étaient parfait. Le groupe joue bien ensemble, les poses sur scène y sont, c’est authentique et a de l’allure (sans doute aussi grâce aux bon effets lumière et au mur LED en fond de scène). En même temps, le groupe à clairement l’air d’avoir énormément de plaisir.

Pendant les plus de 90 minutes, un bon mélange entre les morceaux du nouvel album In This Lighht And On This Evening et les deux autres œuvres sont joués, plus un ancien non-album track. Ce que j’Ai persoelement préféré : „Eat Raw Meat = Blood Drool“, „Papillon“, „Bones“ et, oui, „Smokers Outside The Hospital Doors”. Ce dernier a presque été tué par les ondes FM, mais c’est simplement une excellente chanson.

C’est la magie de la musique en direct, on retrouve la musique de groupe qu’on avait commencé à moins aimé. Contrairement à mes attentes, ce concert des Editors fût ‘une de mes meilleures expériences musicales de l’année.

16 novembre 2009

Un petit voyage à la montagne

Parfois, j’ai de la chance: un rendez-vous avec un client dans une ville où j’ai des amis tombe un vendredi. C’est l’occasion de passer le weekend sur place, et c’est la boite qui paie le voyage. J’ai ainsi pu passer le week-end dernier à Munich.

Cette fois, le beau temps était de la partie. Nous avons donc pu faire une très agréable randonnée entre le Tegernsee et le Schliersee, avec de très beaux points de vue en chemin et le morceau de gâteau obligatoire dans une buvette bavaroise. Bien que Munich ne soit toujours pas une ville où je voudrais vivre, je dois reconnaître que la capitale bavaroise a ses avantages.

Voici quelques photos.

15 novembre 2009

Court, mais un plaisir – Phoenix au Docks

Le groupe en ouverture: annulé (ou j’ai raté, mais je ne pense pas), ce qui était bien dommage. Je m’étais presque autant réjoui de voir Noah and the Whale que Phoenix, l’attraction principale de la soirée. De faite, la soirée fût plutôt de courte durée, mais tout de même un évènement plus que valable.

Phoenix sont une valeur sûre. Avec leur son d’une légèreté aérienne et toujours de bonne humeur, quatre albums leur ont largement suffit pour s’approprier une communauté non-néglieable de fans. Le Docks était donc plein ce soir là. La musique a quelque chose de Air ou encore Daft Punk, mais elle reste bien enracinée dans le rock.

On ne pouvait vraiment se plaindre de rien, appart peut être que Phoenix auraient pu jouer deux ou trois morceaux de plus. Le coverboy et leader de Phoenix Thomas Mars était en pleine forme, il emballe le public par sa très belle voix et sa bonne présence sûr scène. Le groupe joue son set sans raconter de conneries entre-deux, c’est agréable. La soirée commence par «Lisztomania » et se termine aussi bien qu’elle a débuté avec une version très étendue de « 1901 », bain de foule du chanteur inclus ainsi que la moitié de la salle sûr scène pour couronner le tout. Entre-deux, on a eu droit à tout ce qu’il y a de mieux dans le répertoire de Phoenix. Mention particulière pour les deux premiers rappels, des versions acoustiques de «Everything is Everything» et «Playground Love». Tout ça a passé bien trop vite !

Phoenix Setlist Docks, Hamburg, Germany 2009

8 novembre 2009

Après les élections fédérales

Les élections fédérales allemandes datent maintenant d’il y a environ six semaines. Entre temps, on connait le contrat de coalition du gouvernement ainsi que les nouveaux ministres. L’opposition s’est également reformée, dan quelques jours la nouvelle troïka de la SPD (Gabriel, Nahles, Steinmeier) sera également formellement en place. Il est donc plus que temps pour moi pour quelques commentaires.

Programmatiquement, le nouveau gouvernement n’a pas surpris: On continue avec le transfert progressif du financement de l’Etat providence vers les employés, une réduction générale des impôts est prévue sans que l’on sache comment elle va être financée et on revient sur les dates de mise en arrêt des centrales nucléaire encore en marche. Cette dernière mesure sera sans doute vite décidée, car elle ne requiert pas une procédure compliquée. Pour le reste, on verra. Déjà, les Länder rebellent contre les baisses d’impôts potentielles. Malgré sa majorité au Bundesrat, le gouvernement aura donc du mal à faire passer des mesures sans garantir de contreparties aux Länder pour les financer. De plus, si la majorité « noire-jaune » perd les élections en Rhénanie-Du-Nord-Westphalie en Mai, la majorité au Bundesrat est perdue. Et là, ce sera encore plus difficile de faire passer quoi que ce soit.

Côté équipe gouvernementale, pas vraiment de surprise sur l’ensemble de la liste. Essentiellement, tous les ténors des trois parts gouvernementaux y sont, aucun inconnu n’y fait son entrée. Par contre, il y a quelques petites surprises sur les portefeuilles ministeriel. La plus grande est sans doute le transfert de l’ancien ministre de l’intérieur, Wolfgang Schäuble, aux finances. C’est pour moi une bonne surprise. D’une part, il ne peut plus faire son dur à l’intérieur, d’autre part, il est parfait pour les finances. En effet, la carrière politique de Schäuble touche à sa fin. De plus, il ne doit rien à personne. Donc, il défendra bien les finances publiques. Pas de baisses d’impôts qui augmenteront fortement le déficit avec lui. Ouf !

Côté SPD, après le choc de la défaite très cuisante, j’étais d’abord assez mécontent de la nomination très hâtive de Sigmar Gabriel comme nouveau président du parti. Bien que je ne voyais pas trop qui d’autre aurait pu le faire, j’étais très sceptique quand à la capacité de M. Gabriel à prendre le parti en main, réconcilier les factions et diriger la rénovation programmatique de la social-démocratie Allemande (en crise comme partout en Europe). Sigmar Gabriel en est-il vraiment capable ?

Entre temps, je suis déjà moins sceptique. Je suis assez épaté de la façon dont le futur président du parti (il sera élu dans les jours qui viennent) assume son nouveau rôle. Pour le moment, il écoute surtout et prends garde à n’antagoniser personne dans le parti. Pourtant, on ne connaissait pas Sigmar Gabriel très diplomate jusqu’à présent, au contraire. Mais le plus dur reste à faire : Le SPD doit redonner à son électorat traditionnel une raison de lui donner ses voix et pour cela, il faut une rénovation du programme. M. Gabriel n’est pas connu pour être un idéologue.

A mon avis, les éléments suivants sont cruciaux à l’avenir du SPD :

  • La réconciliation interne du parti : Tant que les factions se font la guerre entre elles, aucun débat sérieux ne peut avoir lieux au sein du parti.
  • Un claire positionnement concernant les questions suivantes : Comment se comporter face au parti à la gauche du SPD, la « Linke » ? Quelles conclusions tirer de la crise du capitalisme ? Que cela veut-il dire pour la social-démocratie en 2009 ?
  • Retrouver son électorat, éventuellement en se repositionnant plus à gauche. Tant que le parti ne louchera que vers le centre, son électorat de gauche continuera soit à voter pour die Linke, soit à se réfugier dans l’abstention. Si le SPD veut redevenir le parti fédérateur de toute la gauche allemande, il doit retrouver la confiance de l’électorat populaire. Ensuite seulement, une nouvelle ouverture vers le centre peut être envisagée. Eventuellement, ce rôle peut être rempli par un partenaire dans une coalition.
  • Finalement, il faut un nouveau programme. Le dernier programme fondamental à été adopté en 2007, mais il est déjà périmé. Il faut le développer pour l’adapter à la situation actuelle.

Malheureusement, le système politique allemand ne laisse pas le temps aux partis de se ressourcer. En effet, les cycles électoraux distincts à chacun des Länder ont pour effet qu’il y a tout le temps une élection quelque part. On se trouve donc toujours en campagne. De plus, comme chaque élection à des conséquences sur la composition du Bundesrat (qui est essentiel pour faire passer toutes les lois importantes), les partis ne peuvent pas se permettre de ne pas faire campagne sérieusement. Du résultat des élections en Rhénanie-Du-Nord-Westphalie, ancien fief du SPD actuellement gouverné par la droite, dépend beaucoup. Premièrement, elle peut faire perdre au gouvernement sa majorité au Bundesrat. Deuxièmement, c’est le premier test pour Sigmar Gabriel, qui aurait bien besoin d’une victoire pour le SPD.

5 novembre 2009

Un bon effort, mais pas encore tout à fait à point – White Lies à la Markthalle Hambourg

Joy Division continue à être LA référence pour du rock sombre du début des années 80. Notre décennie actuelle a vue la naissance d’un certain nombre de groupes qui connaissent un certain succès avec une musique qui s’inspire ou tout du moins ressemble fortement à ce que faisaient Joy Division. Bien sûr, les plus connus et les premiers arrivés au devant de la scène sont Interpol. Ils sont d’ailleurs toujours les meilleurs entre les avatars de Joy Division. Entre temps, d’autres ont suivis : The Departure (malheureusement rapidement disparus après un album), les Editiors, et maintenant, les White Lies.

Ces derniers ont réussis à s’imposer outre-manche dès leur premier album To Lose My Life…en prenant la tête du top album début 2009. Entre temps, cela leur permet également de remplir des salles de taille moyenne sur le continent européen. Comme les Editiors ont abandonnés les guitares pour les synthés (je verrai ce que ça donne sûr scène prochainement) sur leur récent troisième album, ils ont transmis le rôle « d’Interpol pour les pauvres » aux White Lies. Cela sont les raisons pour lesquelles le concert hambourgeois de ce groupe a dû être reporté du Uebel & Gefährlich à la Markthalle, vue que ça attire du monde.

La qualité de la musique des White Lies n’atteint pas celle d’Interpol. Il ne faut surtout pas écouter de trop prÈs les paroles. Mais les refrains sont entraînants et la musique crée une ambiance particulière. Cela passe également bien ûr scène. La Markthalle était bien remplie, on laissa un peu attendre le public avant que les quatre (très jeunes) anglais arrivèrent sûr scène et débutèrent leu set par mon morceau préféré : « Farewell to the Playground ». Lors du refrain, un mini pogo-pit de 10 personnes voit le jour, c’est un peu ridicule et pas tout à fait à sa place pour ce genre de musique. Mais bon, au moins, il y a de l’ambiance. La Setlist de la soirée contiendra l’album entier, les deux non-album-tracks « Taxidermy » et « You Still Love Him » (chanson très bête) ainsi qu’en premier rappel une reprise des Talking Heads (« Heaven »). Tout ça est un bon mélange, les meilleurs moments du concert sont clairement les tubes « To Lose My Life » et surtout, en dernier rappel « Death ».

En ensemble, la bonne qualité des morceaux donne donc un très beau concert. Le groupe connaît sa musique et sait bien s’intégrer dans les effets de scène (bons effets lumières, batterie transparente, etc.). Par contre, on se rend compte que le groupe est encore très jeune. Ça et là, il y a u petit accroc. De plus, la voix plutôt pleine, sombre et puissante du chanteur Harry McVeigh ne tient pas toujours parfaitement. Il manque donc encore un peu la routine, mais cela ne devra pas troublé l’effet total positif de la soirée. La tournée pour le second album sera sans doute parfaite. A ce moment là, il faudra certainement booker le Docks..

White Lies Setlist Markthalle, Hamburg, Germany 2009, To Lose My Life Tour

31 octobre 2009

Je préfère les petits concerts – Muse à la Color Line Arena

Normalement, tout était parfaitement planifié : Retour de mon déplacement d’affaires en fin d’après midi pour me préparer tranquillement pour le concert du soir. C’était raté : J’ai loupé mon avion à Paris, Muse venait donc juste de commencer à jouer lorsque je suis arrivé à la Color Line Arena. C’est pourquoi je n’ai pas vu l’entrée en scène (parait-il) très spectaculaire. Lorsque j’ai rejoint mon emplacement au milieu de l’arène, les dernières notes de « Resistance », le second morceau de la soirée, retentirent déjà.

J’avais longtemps réfléchi si j’allais investir les plus de 50 euros pour ce concert – si longtemps que j’ai failli ne plus avoir de place pour l’ovale central de la salle. J’étais d’autant plus étonné en arrivant que si peu de spectateurs s’y trouvaient, on pouvait facilement se faufiler vers la scène – c’est bien plus compliqué dans de plus petites salles. Au final, il valait mieux ne pas trop s’approcher, car Muse avaient mis le paquet sur les éléments spectaculaires de la déco. Il valait donc mieux avoir une vue d’ensemble : Trois tours (une pour chacun des membres du groupe) qui se laissent au choix élever à plusieurs mètres d’hauteur ou dissimuler entièrement sous la scène. Les tours servent également de surfaces de projections pour les vidéo-installations et celle du batteur se laisse tourner sur elle-même. Tout ça donne bien des occasions aux membres de Muse, surtout au chanteur Matt Bellamy, pour de diverses poses de rockeur au devant de la scène. On pouvait donc en prendre plein les yeux.

Rien à critiquer non plus en ce qui concerne la musique. Qui aime le son de Muse a eu raison de venir. Avec leur mélange bien dosé d’influences indé, heavy metal, progressive et de rock démesuré des années 80, les trois britanniques ont depuis longtemps conquis le mainstream. Encore plus que je le pensais, le set gravite autour des morceaux du dernier album The Resistance. Les morceaux qui ne m’avaient pas tous entièrement convaincus sur disque rendent très bien en live. Ce que j’ai préféré : « United States of Eurasia » et « Unnatural Selection ». Seule l’ouverture de la Exogenesis-Symphony n’est pas à sa place, trop d’éléments viennent de la conserve. D’ailleurs, pendant tout le concert, Muse est accompagné par un quatrième homme aux synthés, mais celui-ci reste dans le noir.

De toute manière, le public est surtout heureux lorsque des morceaux plus anciens sont joués. Les meilleurs pour moi ce soir là : „Cave“, ainsi „Knights of Cydonia“ en dernier rappel avec en introduction le thème d’Il était une fois dans l’ouest (pas très original, mais tout à fait à sa place ici). Ils ne pouvaient plus faire mieux après. J’aurais par contre souhaité un concert un peu plus long pour mon argent, surtout qu’il manquait quelques valeur sûres („Muscle Museum“). Je me serais volontiers passé de quelques éléments de déco pour un concert un peu plus long.

Mes sentiments sont un peu ambivalents concernant l’ambiance dans la salle. D’un sens, il suffisait de regarder autour de moi pour me rendre compte que la très grande majorité du public était heureuse d’être là. La plupart des spectateurs avait clairement du plaisir, l’essentiel du public sur les places assises était debout. Par contre, l’ambiance n’a jamais vraiment décollée. Je ne sais pas s’il faut chercher la raison dans le choix de la salle ou sis c’était dû au show entièrement chorégraphié à l’avance. En tout cas, les plus petits concerts sont plus authentiques. Je ne regrette pas d’être venu, mais quand je vais à un concert, c’est pour la musique. Quand celle-ci est bonne, pas besoin de show autour.

Muse Setlist Color Line Arena, Hamburg, Germany 2009, Resistance Tour

30 octobre 2009

Les plaisirs de la vie de yuppie

En tant que jeune employé, on est confronté lors de la vie quotidienne avec des situations lesquelles encore il y a quelques années on condamnait encore avec dédain comme graves personnifications de la bourgeoisie à éviter à tout prix : la vie rythmée par le travail, l’attente permanente du prochain week-end, les lamentations sur les vacances (et week-ends) qui passent trop vite, la nécessité de planifier ses activités longtemps à l’avance ou encore le fait que l’on gâche énormément de pensées à des problèmes professionnels. Quand j’y réfléchis, je trouve ça toujours aussi terrible. Il ne manque plus que les « Ü-30 partys » (des fêtes spécialement pour les trentenaires très en vogue en Allemagne) et on est pleinement arrivé dans la clientèle cible de la radio pop publique. C’est déprimant. Le pire, c’est que la vie nous entraîne presque automatiquement dans cette direction. On doit prendre garde à ce que le mainstream ne nous saisisse pas entièrement.

Heureusement, en tant que célibataire sans attache, on a encore de nombreuses opportunités de se changer les idées et de retarder encore un peu ce phénomène. La situation d’employé ne gagnant pas trop mal sa vie permet la fuite dans la consommation, les activités culturelles, les voyages en week-end et, si on a un peu de chance, également des déplacements d’affaires intéressants.

Ces derniers jours, j’ai vécu tout ça de façon assez comprimée. Commençons par l’avant-dernier week-end, que j’ai passé à Munich avec de vieux amis, essentiellement à discuter et faire la fête. Et, en quittant la ville, une estime de soi revigoré par le constat que d’autres personnes peuvent bien me trouver attractif. La semaine qui suit est un classique – elle passe lentement, on essaie de récupérer du week-end tout en remplissant ses bonnes résolutions de trois visites à la salle de gym hebdomadaire. En même tant, il vaut mieux y aller de bon cœur au travail pour ne pas devoir penser le soir à tout ce qui t’attend le lendemain. Quand vendredi arrive, on s’étonne tout de même à quel point le temps passe vite.

La fin de semaine suivante, je me mets en route vers le sud, ça fait bien trop longtemps que je ne m’étais pas rendu chez mes parents. Au programme, rien de spécial : se faire gâter, bien manger (et boire), beaucoup dormir. En même temps, je goûte aux petits plaisirs de la vie rurale : rentrer le bois pour avoir de quoi bruler dans la cheminée en hiver, travail au jardin et mise en bouteille du vin de noix et de la liqueur de cassis préparés il y a bien longtemps. 10 bouteilles m’attendent désormais, il va falloir trouver un moyen d’en amener quelques-unes à Hambourg. Mais ce genre de chose devient meilleur en vieillissant!

Le repos du week-end est tout de suite oublié le lundi, car le vol d’Easyjet du matin part à 6h50 de Bâle, ce qui veut dire levé à cinq heures. Pas le temps de se reposer cette semaine, car je pars pour Paris mardi soir en voyage d’affaires. J’en profite bien sûr pour retrouver des connaissances sur place, me traîne à mon rendez-vous le lendemain et ne pense qu’à mon lit le soir dans l’avion. Pourtant, un concert m’attend à Hambourg. J’en parlerai prochainement.

Bon, je ne veux surtout pas me plaindre. Dans l’ensemble, c’est une vie qui me va très bien. Mais quand on pense que ça va encore durer ainsi presque quarante ans, ça fait quand même un peu peur. Une vie de paresseux serait pas mal non plus. En tout cas, ce week-end, je me repose de la semaine. Ça passe encore trop vite…

13 octobre 2009

Kilians – Hjaltalín – Kings of Convenience

En temps de crise il faut être effectif et utiliser des effets de synergiee. Voici donc mes trois derniers concerts unis en un seul post.

Commençons par une affaire un peu folle, un voyage de Hambourg à Hanovre un mercredi soir, tout ça pour aller voir les Kilians en concert. Bon, la tournée du printemps avait été annulée pour cause de problèmes de voix du chanteur et la nouvelle date de concert à Hambourg coïncidait avec le concert de Maxïmo Park. Quelqu’un avait un ticket pour Hannovre en trop. J’ai donc sauté sur l’occasion, d’autant que je trouve que les Kilians sont un groupe extraordinaire.

Déjà lors du premier concert des Kilians que j’avais vu à Berlin, j’avais été très emballé par ce groupe de la profonde province allemande qui sonne comme s’il était l’un des « the-bands » anglo-saxons. A Hannovre, j’ai trouvé cela bien bizarre de me retrouver au milieu de jeunes « provinciaux » (ça sonne un peu hautain de dire ça, mais la différence avec le public de Hambourg était bien visible) pour admirer ces cinq jeunes qui ont à peine plus que vingt ans. Ça en valait la peine tout de même, le Kilians étant de vraies bêtes de scène qui ont d’ailleurs bien gagnés en expérience. Ils mériteraient plus de reconnaissance au-delà de leur public actuel.

Une bonne semaine plus tard, j’étais de retour dans l’une de mes salles favorites de Hambourg, la Prinzenbar. Ici jouait un autre groupe exceptionnel, Hjaltalín. Je les avais découverts à l’occasion du Dockville Festival, ou ces sept musiciens avaient ouvert le festival le vendredi après-midi, bien trop tôt au programme à mon goût. Il fallait donc venir les voir en atmosphère plus intime dans une petite salle. L’apparition régulière de nouveaux talents originaire d’Islande étonne toujours, ce petit pays n’ayant que 300.000 habitants.

Hjaltalín ne sont pas uniquement islandais, c’est également le seul groupe de rock que je connaisse qui se sert d’un basson dans sa musique. C’est de la folk orchestrale très intéressante et amusante. Lors de ce concert à la Prinzenbar, on a découvert l’étonnante affection que Hjaltalín a pour la musique disco. On a eu droit à une composition originale, mais aussi en encore une version bien particulière de Don’t Stop 'til You Get Enough“ de Michael Jackson.

Ce samedi, j’ai eu l’occasion d’assister au premier point d’orgue dans la saison musicale de cet automne. Cinq ans après leur dernier album, les Kings of Convenience viennent de sortir un nouveau disque, Declaration of Dependance, qu’ils venaient présenter au public hambourgeois au Kampnagel. La salle K6 s’est avéré être un bon choix pour ce concert, car la combinaison d’une tribune assise au fond avec des places debouts à l’avant a permis une atmosphère assez intime malgré la taille assez conséquente de la salle. C’est clairement un plus, vue le genre de musique, de la folk acoustique très calme. Les un trouverons la musique des deux norvégiens Erlend Øye et Eirik Glambek Bøe ennuyeuse, les autres tout à fait merveilleuse. Il y en a pas mal de ces derniers, le concert ayant lieu à guichet fermé.

Ceux qui s’étaient occupés de leur ticket à temps ont eu droit à un excellent concert. Celui-ci a commencé très calmement, monsieur Øye semblait par ailleurs un peu agacée. Mais cela a vite passé. La première moitié du concert, les deux jeunes trentenaires sont restés entre eux sur scène, juste accompagnés de leurs guitares acoustiques. Etonnant ce que deux guitares peuvent produire comme son, surtout quand on sait les jouer aussi bien. Le tout est accompagné du chant parfaitement en harmonie des deux hommes. Ensuite, des renforts en personne d’un (contra-)bassiste et d’un violoniste sont arrivés sur scène pour un peu plus de tonus. Alors que la première partie était dominé par les bien calmes morceaux du nouvel album ainsi que de Quiet is the New Loud, l’on retrouva maintenant plus de chansons un peu plus entrainantes de second disque Riot on an Empty Street. Le public était aux anges.

D’ailleurs, le concert était loin d’être ennuyeux, au contraire. Messieurs Øye et Bøe communiquent beaucoup avec leur public et ont clairement un énorme plaisir à jouer sur scène. On a droit à des blagues et tous les instruments du show réussi : crowdpleasers, audience participation et le droit du public de demander choisir le prochain morceau. Cela peut facilement ce faire quand, comme ce soir, on joue sans setlist. Tout de même, „I’d Rather Dance…“, demandé pendant tout le concert, ne fût joué qu’en dernier rappel. Les deux Kings of Convenience n’en avaient pas assez de la centaine de minutes passées sur scène. Erlend Øye avait organisé une petit aftershow party improvisée dans une autre salle du Kampnagel, où les nombreuses personnes qui s’y sont rendus ont eu droit à un dj-set assez surprenant – un mélange intéressant. Et en plein milieu, le Kings se faisaient plaisir.

30 septembre 2009

Reeperbahnfestival 09

Comme l’an dernier, je ne voulais absolument pas manquer le Reeperbahnfestival 2009. Ce festival profite de la particularité de Hambourg, où l’essentiel des salles de concerts, boites de nuits et théâtres de boulevard sont concentré autour de la Reeperbahn. (Et oui, la Reeperbahn, ce n’est pas seulement le sexe, mais toutes sortes d’amusement, y inclus la culture!) Sur une vingtaine de scènes différentes se produisent pendant trois jours, du jeudi au samedi, des musiciens de tous les genres de la musique populaire : pop, rock, folk, chanson française et allemande, rap, electro, etc. La plupart des artistes sont des « espoirs », mais tous les ans viennent également quelques groupes plus expérimentés et/ou connus, comme cette année Dinosaur Junior, Editors ou encore le groupe allemand Deichkind. Cette année, mon petit frère Rémi, tout aussi intéressé par la musique que moi, est venu me rejoindre à Hambourg pour trois jours de concerts. Voici quelques bons moments.

Le jeudi, nous avons commencés notre programme par la chanteuse française Berry, qui chantait en atmosphère très intime à l’Imperial Theater, accompagné juste par deux guitaristes. Un plaisir d’avoir, pour une fois, la chance de voir de la chanson française sûr scène à Hambourg, surtout quand c’est de qualité et quand cela vient d’une chanteuse avec autant de charme. La révélation de la soirée, par contre, c’était le groupe norvégien Washington, qui jouait sur la scène de la magnifique Prinzenbar. C’est de la folk-rock qui aurait aussi en pu venir de Portland Oregon, ou Albuquerque, New Mexico. Les connaisseurs devineront les groupes ayant inspirés Wahsington, ajoutons en plus Calexico.

Comme jeudi, le vendredi, nous avons plutôt évités les stars du festival pour des artistes moins connus. Avec raison, car on peut avoir du mal a rentrer dans les salles, si on ne choisit que les grandes pointures de la scène. Après un début de soirée avec les fabuleux Broken Records (encore de la folk-rock, mais cette fois plutôt entre Arcade Fire et les Frames), malheureusement pas dans une salle qui leur allait bien, nous avons dû attendre la fin de soirée pour être une nouvelle fois très emballés.

Tout d’abord, c’était au tour de Reverend and the Makers de faire un show sur la scène de l’Uebel & Gefährlich. Jon McClure, le « reverend » et chanteur du groupe, a bien un égo énorme, mais il sait faire ce qu’il fait. La pop-rock à influence un peu électro est à sa place à cette heure sur cette scène, tout est parfait et la mayonnaise prend donc à merveille. A la fin du show euphorisant, le Reverend propose au public de continuer dehors. Uniquement une petite partie le suit et est gratifiée par un petit concert solo acoustique sur le parking de la salle. C’est le moment « culte » du festival qui émeut surtout les quelques britanniques dans le public, qui n’en reviennent pas. Reverend and the Makers sont tout de même une certaine pointure outre-manche. De retour dans la salle, on continue avec l’euphorie avec WhoMadeWho. On n’a qu’à danser.


Samedi soir commence tôt, car nous assistons à « Meet & Greet with Ray », un petit show interview très sympa à Schmidt’s Theater, ou quelques artistes jouant ailleurs plus tard dans la soirée sont présentés par Ray Cokesm ancien animateur « culte » de MTV Europe, sans doute plus connu en France pour avoir été chroniqueur dans l’émission de Christine Bravo Union Libre. Côté concerts, deux groupes sortent vraiment du lot aujourd’hui. L’un est Animal Kingdom, pour moi la révélation de ce festival. Ray Cokes les compares à Radiohead et Coldplay, ce qui est peut être encore un peu exagéré. Mais la musique est tout de même fabuleuse. C’est d’une beauté, je suis encore euphorique. Juste après, il est déjà tard dans la soirée, je vois pour la troisième fois en un an le très charmant groupe sud-africain Dear Reader. Ils sont toujours aussi sympathiques et on encore gagné en assurance sur scène. Une belle conclusion pour ce festival qui fut encore une fois une belle réussite.

13 septembre 2009

Toronto – un retour

Lorsque nous avons planifié nos vacances, une chose était claire dès le début : notre voyage se terminerait à Toronto. Cinq ans après l’année d’études passée sur place qui nous a tant marquée, il étant temps de revenir pour être nostalgique, voir ce qui avait changé et revoir de vielles connaissances.

Greg, un ancien camarade d’étude d’Almuth qui allait également nous héberger pendant notre séjour, est venu nous chercher à Buffalo. Nous avons rejoint le Canada au plus vite pour notre premier arrêt touristique, les chutes du Niagara. Nous les avions tous déjà vu, mais ça vaut toujours le détour, malgré le monde qui s’y trouve en ce Labour Day et la ville vraiment affreuse. Après un déjeuner au très pittoresque Niagara-on-the-Lake, nous avons enfin rejoint Toronto. Là, nous avons tout de suite commencé par la nostalgie, avec une balade vers le Trinity College. C’est ici qu’Almuth vivait et étudiait. Ce coin de la ville a un peu changé, avec notamment le Varsity Stadium de l’Université entièrement refait et la modernisation du Royal Ontario Museum, pour ne nommer que les plus marquants.

Les jours suivants devaient être marqués par des promenades nostalgiques à travers la villle, une excursion vers les Toronto Islands (les îles au large de la ville offrent une vue splendide sur les gratte-ciels) et les soirées arrosées de bières au pub.

Toronto avec son mélange caractéristique de tours modernes et rue grouillant d’activités sur ses axes principaux, rues secondaires très calmes avec de petites maisons, certains coins alternatifs et une grande variété et multiculturalité est toujours la même, bien que le temps ne se soit pas arrêté. Les nombreux « condos » (condominiums, tours hébergeant des appartements plutôt aisés) qui étaient encore en construction il y a cinq ans sont bien sûr terminés. D’autres s’y sont ajoutés. En particulier, le quartier près du lac a bien changé, la Waterfront, anciennement bien délabrée a été entièrement refaite. On y trouve maintenant une plage et un port de plaisance .De plus, le Dundas Square s’est transformé en copie du Times Square, avec énormément de publicité et de lumière, le tout en moins démesuré, bien sûr.

Il parait que la crise a ralentie les activités de construction, mais on ne s’en rend pas vraiment compte. Ça va être intéressant de voir ce que va rendre la Trump Tower prévu en plein district financier. Autre chose : le Skydome, le stade de Baseball directement à côté de la Tour CN, s’appelle maintenant Rogers Centre. Le capitalisme est partout ! Bien sûr, la visite du Glendon College ou je vivais, était également au programme. Appart quelques mesures de modernisation des bâtiments, le campus n’a pas changé. Le dernier jour, une excursion au zoo nous a permis de caresser des raies, une expérience intéressante. Je l’avais déjà faite à Nausicaa Boulogne-sur-Mer il y a des années, mais c’est bien trop loin pour vraiment s’en souvenir.

Malheureusement, comme pendant toutes ces vacances, le temps a passé bien trop vite, même si trois semaine, c’est quand même longtemps. En tout cas, ces vacances m’on redonné envie de voyager encore plus et n’a pas rendu un retour à Toronto moins probable. Voyons ce que l’avenir apportera.

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7 septembre 2009

Finger Lakes

Nous avions un peu sous-estimé le trajet des Adirondacks vers les Finger Lakes et avons pas mal trainé, surtout au début. De plus, nous n’avions pas pensé au Labour Day, la fête du travail qui a lieu le premier lundi de Septembre et qui fait de ce long week-end le dernier des vacances américaines. Nous nous sommes rendus comptes en appelant les campings du coin que c’était plein partout. Heureusement, quand nous sommes arrivés au Watkins Glen State Park dans le noir, il y avait encore quelques emplacements libres et nous avons pu en choisir un beau pour les trois nuits que nous allions passer ici. Watkins Glen était un bon lieu pour rayonner dans la région.

Nous avons commencé par ce qui était directement sur le pas de notre entrée de tente, les gorges de Watkins Glen. Ce ravin impressionnant héberge un torrent qui rejoint le Seneca Lake par une suite de 19 cascades. La suite de la journée se passa pour nous tranquillement dans la ville très touristique de Watkins Glen, ou nous avons profité de la vue sur le Seneca Lake et avons fait un petit tour des vignobles locaux. Les Finger Lakes sont la deuxième région vinicole des Etats-Unis après la Napa Valley en Californie.

Notre seconde journée dans ce très joli coin commença également par la visite d’une cascade, Taughannock Falls. Il s’agit ici de la plus haute chute d’eau de l’Etat de New York. Bien que la pleine puissance de cette chute ne soit visible qu’au printemps et en automne, quand le débit de la rivière est plus grand, la hauteur de la cascade impressionne tout de même. Nous avons poursuivi par une espèce de pèlerinage vers Ithaca. Comme le reste de la région, je connais Ithaca et l’université de Cornell qui s’y trouve depuis ma plus petite enfance par d’innombrables soirées diapos et récits de mes parents. En effet, ces deniers y avaient passé une année peu avant ma naissance. Je visitais donc le lieu de ma conception. Ithaca est une ville universitaire très sympathique, avec beaucoup d’eau et de verdure (chutes d’eau, le Cayuga Lake) et même une zone piétonne, ce qui est révolutionnaire pour les Etats-Unis. Le centre ville parait ainsi presque européen, mais il faut tout de même aller au mall pour faire son shopping (nous devions encore un peu profiter du cours du dollar). Les magasins au centre-ville sont assez minables. Nous avons terminés notre journée par encore d’autres cascades, les Buttermilk Falls. Il faisait malheureusement déjà un peu frais pour se baigner au pied des chutes.

La troisième journée, il était déjà temps de faire nos bagages et de quitter Watkins Glen. Nous en avons profité pour passer par Keuka Lake, le troisième des cinq Finger Lakes. Celui-ci est sans doute le plus pittoresque des lacs, les environs son assez peu habités et le paysage est marqué par la viticulture. Par contre, les rives du lac sont presque entièrement entourées de constructions, essentiellement de très belles résidences secondaires et villa de vacances. On n’a donc pratiquement aucune chance d’accéder au lac. Nous avons donc du nous rendre à la plage du Stat Park, ce qui n’était pas plus mal. Encore une fois, il fallait échapper à l’attention des Lifeguards si l’on voulait vraiment nager dans le lac. Nous avons terminé notre après midi par une très gouteuse et amusante dégustation de vins locaux à Dr. Konstantin Frank’s Winery, chez le fondateur de la viticulture dans la région.

Cela clôtura la partie États-Unienne de notre périple. Après une dernière nuit au camping, nous allions rendre notre voiture à Buffalo et de là, rejoindre Toronto.

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4 septembre 2009

Adirondacks

Maintenant commençait enfin la partie „nature“ de nos vacances. Les Adirondacks sont un massif de montagnes faisant partie des Laurentides et l’un des plus anciens State Parks des Etats-Unis. Il est également le plus grand, englobant une superficie de la taille de l’État du Vermont ou des grands parcs nationaux Yellowstone, Yosemite, Glacier et Great Smoky Mountains combinés. Par contre, le park est loin d’être entièrement accessible au public et N’est pas uniquement de la nature. Uniquement 40% de la superficie du parc appartient à l’État, le reste est composé de propriétés privées (ce qui est souvent signalé). Les terres de l’État sont partagées en « Wilderness » et en « Wild Forest », qui est un peu moins sauvage. C’est dans ces parties du parc que se trouvent les chemins de randonnées ainsi que les campings d’États.

Nous avons passés les deux premiers jours dans les Adirondacks au Lake George Battleground State Park campground. Comme tous les campings d’États ou nous avons logés, celui-ci était bien spacieux, chaque emplacement avait une place pour faire du feu et du barbecue et les rangers étaient bien bavards. Après ça, on n’a plus envie de camper en Europe. Par contre, on était encore très près de la civilisation. Le village de Lake George était à proximité, ainsi que les nombreuses distractions pour les touristes inclinés qui se trouvent dans le sud du parc. Très énervant également : comme sur toutes les plages publiques, la baignade n’est permise que sur une surface extrêmement restreinte. Nous avons donc suivi les conseils du sauveteur et sommes allés nous baigner là ou c’était interdit. Ici, les lifeguards te laissent en paix et tu peux nager aussi loin que tu veux. Tout de même, Lake George est un bon point de départ pour quelques belles balades – en particulier, l’ascension de la Buck Mountain offre de beaux panoramas sur le lac et les sommets lointains.

Ensuite, nous nous sommes aventuré plus profondément dans le par cet avons rejoint le camping du Putnam Pond, au bord de la « Pharaoh Mountain Wilderness ». Ici, on se sent vraiment dans la nature : le camping est entouré de forêts et de lacs, il faut prendre des précautions contre les ours. La nuit, on entend hurler les coyotes et il fait rudement froid. Nous avons du mettre plusieurs couches de vêtements dans nos fins sacs de couchages. D’ici, nous avons entre autre entrepris la randonnée reine de nos vacances, environ 13 miles à travers les forêts et de nombreux lacs, qui invitaient à la baignade et offraient de magnifiques panoramas. C’est pour ça que l’on va en vacances en Amérique – difficile de trouver une telle solitude en Europe occidentale. Lors de cette randonnée, nous avons rencontré quelqu’un une fois, et seulement de loin. Sinon, nous étions justes en compagnie de chipmonks, de libellules et divers oiseaux.

Finalement, nous avons traversé le parc des Adirondacks d’est en ouest, sans pour autant être trop pressés pour s’arrêter en route pour profiter de la vue ou pour goûter un excellent gâteau à Old Forge. Notre route s’est ensuite poursuivie vers la prochaine étape de notre voyage, la région des Finger Lakes.

30 août 2009

Hudson Valley et Catskills

Nous avons quitté New York en remontant le Broadway vers le nord. Celui-ci garde son nom à traves la Banlieue et devient le Highway numéro 9 dans la vallée du Hudson. Nous allions suivre cette route pendant de nombreux kilomètres les jours suivants.

Le Hudson est un fleuve assez court, mais imposant. Sa vallée a joué un role important dans l’Histoire américaine, en particulier comme lieu de nombreuses batailles décisives de la guerre d’indépendance et comme contrée de retraite pour les magnats de l’âge d’or du capitalisme. On peut ainsi, si l’on ne souhaite (pas nous!) visiter les villas et domaines des Rockefeller, Vanderbuilts et compagnie. Nous nous sommes contentés de visiter le lieu du dernier repos de nombreuses de ces personnalités, le cimetière de Sleepy Hollow. Ce lieu très calme et reposant rappelant un peu le Père Lachaise se visite en voiture !

Nous étions pressés d’arriver dans la nature et avons donc foncé vers les Catskill Mountains. La région a derrière elle des jours plus glorieux comme contrée touristique de prédilection des New Yorkais, mais ceci est maintenant démodé. Tout de même, les Catskills on connu une notoriété mondiale grâce au film Dirty Dancing, qui se passe ici. Pour le coup d’envoi de nos vacances camping, tout n’était pas au point. Le temps s’est gâté, nous étions un peu usé par la grande ville et un peu frustrés parce que nous avons cherché en vain de belles balades. La seule un peu plus grande que nous avons faite, nous nous sommes trompé de chemin, avons erré dans la forêt et trouvé un papier sur notre pare-brise au retour marqué de « this is private property ! ». Nous avons tout de même très bien mangé dans un restaurant végétarien à Woodstock, sympathique petite ville touristique et artistique avec de nombreux magasins hippies.

24 heures de pluie ininterrompue (le seul mauvais temps de toute nos vacances) nous a fait quitter les Catskills. Nous avons profité du mauvais temps pour visiter Albany, la capitale de l’Etat de New York. Nous avons été surpris à quel point la ville était déserte un samedi. Tout le monde était sans doute au mall, en tout cas, il n’y a pas de magasins en ville.

Pour nous remettre de la pluie avant le retour dans la nature, nous nous sommes offert une nuit au motel à Saratoga Springs, station de villégiature et hippique huppée, mais sympa. Ici aussi, nous avons très bien mangée : d’excellent burger et un encore meilleur petit déjeuner avec des pancakes mémorables.

Photos.

27 août 2009

Vacances d’été 09 – NYC

Une petite bataille avec ma chef pour avoir trois semaines de vacances à cheval sur les mois d’août et Septembre qui en valait la peine : le résultat était un fabuleux voyage de New York City à traves l’État de New York pour monter à Toronto.

Déjà le voyage était une petite aventure. J’avais trouvé un vol à un prix plus que raisonnable avec Air India. Le seul désavantage : départ de Francfort le Samedi matin á 8 heures. Comment y arriver à temps ? Avec le bus de nuit de Hambourg. Suit un vol un peu surréaliste dans un Boeing 747 plein à craquer, rempli à 95% d’asiatiques du sous-continent. On a vite oublié que nous étions en route vers New York (ou plutôt : Newark), vue qu’on entendait tellement de « chai », « veg or non-veg » et que les hôtesses étaient en saris. Pas la peine de mettre en avant que nous étions complètement lessivés lorsque nous sommes arrivés à notre hostel à Chelsea (excellent rapport qualité-prix). Le problème : vue notre départ précoce, il n’était que 14 heures. La journée était donc encore longue, il fallait tenir le coup jusqu’au soir pour vite prendre le rythme de l’heure locale. Heureusement, il y assez à faire à New York !

Nous avons donc débuté notre périple en ville par une balade au départ de notre auberge qui nous a mené entre autre vers Madison Square avec le Flat Iron Building, Union Square, Washington Square et Greenwich Village. Entre deux, nous avons fait une escale à l’une des meilleures librairies ou j’ai jamais mis les pieds, The Strand, pour en ressortir avec quelques achats, évidemment.

Les jours suivants, nous avons fait toutes les attractions habituelles de la ville. Alors que c’était ma troisième visite en cinq ans à New York, je ne me suis pas ennuyé une seconde et j’ai adoré revoir tout ça : Staten Island Ferry, Brooklyn Bridge, Midtown, Financial District, Times Square, Central Park, MoMa, Metropolitan Museum et bien d’autres choses. En plus de cela, nous avons découvert pas mal de coins que je n’avais pas encore faits auparavant, comme la Lower East Side, East Village, SoHo, Chelsea, TriBeCa, Harlem, Brooklyn. Cette fois, nous ne sommes pas monté sur le Empire State Building, mais au Top of the Rock’s, la plus haute tour du Rockefeller Center. Celle-ci offre également un panorama imprenable. Tout ce que nous avons fait se laisse le mieux apprécier grâce a mes (très nombreuses) photos.

Nous avons également très bien mangé à New York : chinois à Chinatown, des sushis, sashimis et makis à Chelsa, de la Soulfood (cuisine du sud) à Harlem chez Miss Mamies Spoonbread Too. Un régal !

Nous avons quitté la ville avec la larme à l’œil après quatre jours et demi dans notre voiture de location. La remonté en voiture de tout Manhattan à partir de la 12ème rue jusqu’au Bronx offre une tout autre perspective. Je parlerai de la suite de notre périple en Chrysler PT Cruiser dans les jours qui viennent.