27 février 2007

Le week-end

J’ai passé la fin de semaine à Steinen chez mes parents et je profite du voyage en train vers Heidelberg pour en faire un petit bilan. Ce fut en effet un week-end assez mouvementé, mais uniquement avec du stress plaisant.

Le tout commença par mon arrivée à Steinen jeudi soir et un vendredi qui représente assez bien une journée typique quand j’y suis. Réveil assez tardif le matin, petit déjeuner tranquille, promenade avec le chien, un petit café avec Susanne (que je vois aussi assez souvent à Heidelberg, mais nous en profitons aussi pour nous voir quand nous sommes tous deux chez nos parents) et du jogging très usant en montée qui ma démontré mes limites. Dès la soirée, les préparations pour le lendemain ont commencées. En effet, nous devions aller au ski dans les alpes le lendemain. Chez Hagedorn, cela veut dire que chacun se prépare une montagne de sandwiches, tout le monde vérifie qu’il ait bien préparer toute ses affaires et surtout, que tous les réveils soient mis à sonner vers 5 heures.

Il faut être sûr de quitter la maison à 6 heures moins le quart pour réserver une bonne place dans le car du club de ski qui doit nous emmener à Flumserberg en Suisse centrale. Il faut s’assurer de choisir le bon bus et surtout d’éviter celui où passe de la musique de merde à fond pour que nous puissions dormir en paix. Cela est bien nécessaire, car contrairement au participants aux cours de ski, nous passons la journée à descendre les piste à toute allure sans interruption, sauf pour une pause déjeuner. Surtout le pauvre Roland (mon père) commence à être assez crevé dès l’après midi, parce que mes frères et moi imprimons notre rythme et le faisons nous suivre partout. Côté conditions extérieures, nous avons eu de la chance avec le temps. Par contre, la neige se faisait un peu trop rare et un peu molle, mais bon, c’est comme ça cet hiver, malheureusement.

Le lendemain, pas de repos puisque Philippe et Rémi m’ont emmené à Freiburg pour le match de foot de seconde division du SC contre Erzgebirge Aue. Un match qui valait le déplacement. Nous avons eu droit à neuf buts, dont 5 pour Freiburg et six sur le but à notre proximité, deux penaltys et une expulsion. Tous ça a bien sûr assuré un plein d’émotions.

Le soir, arrivée de Anne et Till. Ainsi, la famille était au complet pour l’anniversaire de Papa le lendemain. Levé très tôt à 2 heures pour être à l’heure sur la place du marché de Bâle pour assister au coup d’envoi du carnaval, le Morgenstraich. Pour cet événement, à quatre heures pile, toutes les lumières de la ville s’éteignent pour laisser place aux lanternes géantes de trois mètres de haut des groupes de carnavaliers. Ceux-ci promènent leurs lanternes dans les ruelles en jouant des tambours et des flûtes piccolo. C’est un spectacle qui vaut le coup d’être vu et qui dédommage bien pour le sommeil perdu.

Après quelques heures de repos, retour a Bâle pour le cortège (c’est ainsi que s’appelle, même en Allemand, le défilé du carnaval). Y participent, à part les participants du Morgenstraich, des groupes de Guggemusik (de la musique jouée très bruyamment et faux exprès) ainsi que des Waggis (des masqués sur des chars qui distribuent des fleurs, des fruits et légumes, des bonbons et énormément des confettis). Le tout était un peu décevant cette année, ce qui était sans doute dû au temps très peu propice à des activité à l’extérieur. Photos ici prochainement.

En rentrant, bien sûr, nous avons eu droit à un excellent gâteau d’anniversaire. Le carnaval de Bâle se poursuit d’ailleurs aujourd’hui par le cortège pour les enfants et le soir par un concert géant de Guggemusik (le Monterkonzert). Mercredi, dernier cortège avec des costumes différents (A Bâle, les groupes ont tous les ans une nouvelle tenue !).

22 février 2007

Arcade Fire

C’est assez rare pour le souligner: L’album attendu depuis longtemps d’un groupe de musique sort et reçoit non seulement les éloges unanime de la presse musicale (aussi bien ceux qui n’acclament que les trucs assez bizarre (et souvent très difficile à écouter) que la critique qui vise un publique plus large), mais est aussi plébiscité par un public assez conséquent. Il s’agit de l’un de mes groupes favoris – Arcade Fire de Montreal – qui publie enfin le successeur (Neon Bible) à son début phénoménal qu’est Funeral. Et il n’y a pas grand chose à dire, l’album est fabuleux ! Le son particulier de Funeral a un peu évolué, tout est un peu plus grand, plus fort, mais aussi avec plus de facettes et évoque toujours autant les émotions à l’écoute. En plus, c’est de la musique qui met de bonne humeur et sur laquelle on peut très bien bouger. Le summum de l’album (qui a d’ailleurs été enregistré dans une petite église près des Montreal) est le morceaux « Intervention », dans lequel un orgue joue un rôle éminent. Mais l’album entier pourrait provenir d’un rêve. Qui ne connaît pas ce groupe a vraiment raté quelque chose. A écouter absolument!

Gauche-gauche-centre?

J’ai entendu hier matin Daniel-Cohn Bendit à France-Inter. Il y préconisait un rapprochement entre les Verts, le PS et l’UDF de François Bayrou, une espèce d’alliance anti-UMP gauche-gauche-centre. Je dois avouer que je trouve cette idée assez attrayante, du moins en théorie. Bayrou a d’assez bonnes idées sur pas mal de choses, surtout l’Europe. L’attrait d’une telle alliance pour le PS et les Verts serait qu’ils n’auraient plus besoin de la gauche de la gauche pour gouverner. En d’autres termes, pas besoin de ménager le PC agonisant, ni de se laisser prendre en otage par les concepts complètement irréalistes de la LCR (qui de toute façon ne participerai pas activement à une coalition gouvernementale.

Néanmoins, le PS, les Verts et l’UDF ne s’allieront pas pour les raisons suivantes :

· Bayrou se ferait payer très (ou plutôt trop) cher une alliance avec le PS, aussi bien en terme d’influence et de contenu politique qu’en terme d’accord électoral pour les législatives (il faudrait compenser les pertes causées par la perte des accords avec l’UMP). Ceci rendrait un alliance inacceptable pour le PS et donnerai un pouvoir de chantage (blackmailing potential) énorme à Bayrou.

· La majeure partie des électeurs de l’UDF risque de ne pas suivre. A mon avis, se sont essentiellement des électeurs du centre-droit qui soit n’aiment pas Sarkozy, soit veulent limiter le pouvoir de l’UMP.

· La tradition de la cinquième république a toujours voulu que le centre s’allie avec la droite. Malgré des antécédents lors de la quatrième République et dans pas mal de pays voisins, je vois mal un revirement se faire en une période si courte. Cela aurait du se préparer à bien plus long terme et Bayrou ou ses amis auraient déjà fait des déclarations dans ce sens pour tester l’opinion. Je pense que Bayrou vise plutôt un poste important au sein d’un alliance avec l’UMP.

· Finalement, le PS risque également de perdre un bon nombre d’électeurs (et de militants!) à la gauche plus extrême, un risque que je ne pense pas qu’il veuille prendre ce risque.

Bref, nous allons vers la poursuite de l’affrontement gauche-droite encore pour quelques années, sauf si Sarkozy gagne sans Bayrou et une alliance anti-Sarko se forme après. Mais ça, c’est du plus long terme qui ne se réalisera pas, j’espère…

20 février 2007

Je veux voir Ségo!

Cela fait plusieurs fois durant la soirée que j’essaie de regarder sur le site de TF1 l’émission d’hier soir avec Ségolène Royal, et je n’y parviens pas. Après les premières secondes, le stream se bloque. C’est frustrant, je voulais profiter de l’émission pour me faire une idée sur elle. Alors que c’est évident que je voterai pour elle en Avril (s’il est possible que je vote à Berlin alors que je suis pour le moment encore inscrit sur la liste électorale du consulat de Munich), j’ai du mal à le faire avec conviction. Elle me fait ni chaud, ni froid. Sa stratégie un peu populiste, un coup à gauche, un coup vers l’électorat bourgeois du centre-droit ne me plait pas du tout.

De toute façon, c’est bizarre, j’ai du mal à m’intéresser à la campagne présidentielle de cette année. Ça me fait réfléchir, parce que depuis la campagne référendaire pour le traité de Maastricht en 1992, j’ai toujours suivi passionnément toute les campagnes électorales française – souvent même avec plus d’intérêt que la politique allemande. Mais là, c’est comme ci ça m’était égal, alors que c’est un élection cruciale, avec Sarkozy à l’horizon – l’idée qu’il pourrait être un jour président me donne la chaire de poule. C’est peut-être parce que j’ai l’impression que le débat politique français se renouvelle encore moins qu’ailleurs – ça commence à m’ennuyer… Mais bon, peut-être qu’en suivant le tout un peu plus activement, je vais me laisser captiver. Et si j’arrive à voir ce que Ségo avait à dire hier.

18 février 2007

Enfin!

Youpi, nous avons enfin trouvé un nouveau coloc' pour me remplacer après mon départ à la fin du mois, et il a meme déjà confirmé. nous avos dû organiser un deuxième castin hier, parce-que le candidat de notre choix de la semaine dernière ne voulait finalement pas venir habiter ici. Finalement, celà s'est avéré une bonne chose, car les aspirants de ce weekend nous plaisaient dans l'ensemble beaucoup mieux que ceux de la semaine dernière. Pratiquement chacun d'entre eux aurait été choisi s'il était venu une semaine plus tôt. Ainsi, nous avions la chance de pouvoir choisir la crême de la crême comme nouvel habitant pour ma chambre. Tout le monde est donc satisfait, même le proprio.
Avouez, vous nauriez pas non plus résisté après avoir vu cette photo que j'avais jointe à l'annonce sur le net...

17 février 2007

Hurricane-Southside Clubtour Part I

Comme promis, voici un récit critique du concert d’hier soir. Il s’agit là d’une station de la Hurricane-Southside Clubtour Part I (Hurricane et Southside font partie des plus grands festivals d’été en Allemagne), dans le cadre de laquelle quatre groupe étaient en visite sur la scène du Substage à Karlsruhe. Le groupe anglais Bromheads Jacket avait l’honneur d’ouvrir la soirée. A l’écoute de leur Album et d’autres extraits musicaux, je m’était attendu à une performance musicale dans le style des Arctic Monkeys. Malheureusement, j’ai été assez déçu, le groupe en live avait un son bien trop bruyant et impropre, et a part les paroles pas males, les chansons étaient assez inintéressantes. Que la basse était bien trop dominante par rapport au reste n’arrangeait pas les choses.

Les trois groupes suivants démontrèrent par contre la largeur du champs qui peut être couvert par la musique américaine. Tout d’abord, nous eûmes le privilège d’assister à l’entrée en scène des Plain White T’s, un groupe de highschool-emo-punk pour lequel – tout comme Anne et Till, qui étaient de la soirée également – je semble tout simplement avoir passé la limite d’age. Les chansons sur les problèmes émotionnels et le fun ne suffise plus à nous satisfaire. La musique était en faite pas mauvaise du tout, mais assez échangeable. L’on trouve sans doute ce type de groupe en masse aux Etats-Unis. Coté mimiques et impression générale,la prestation rappelait de plus plutôt les Backstreet Boys qu’un groupe de punk qu’on pourrait prendre au sérieux.

Par contre, un très agréable surprise suivit avec the Films de Charlotte en Caroline du Nord. Nous avions déjà vu se groupe il y a quelques mois, en ouverture des Kooks sur une bien plus grande scène. A l’époque, j’avais trouvé ça plutôt décevant. En revanche, le Substage était tout à fait adapté au rock indépendant, assez laid-back que jouent the Films. Ca gronde sur scène, les paroles sont plutôt marmonnées, les quatre jeunes hommes ont une attitude très rock-and-roll. La comparaison avec les Babyshambles que j’ai lue dans la presse spécialisée est tout à fait justifiée. Je n’aurait pas espéré ça venant d’un groupe américain.

Une troisième facette du paysage musicale états-unien fût présenté par des musicien fraîchement décorés par un Grammy, OK Go de Chicago. Des hymnes de rock parfaitement composées, beaucoup de ouhs, de ahs et de heys et pas mal de puissance sonore mirent rapidement le feu à la salle (dont le public était enfin de nouveau digne). Ajoutons que tous les ingrédients pour rendre la prestation mémorable étaient réunis : A part la qualité musicale et la présence scénique, des tenues vestimentaires au top (chemises à dessein des années 70, costards-cravate, le chanteur avec un immense faux diamant sur sa cravate), le bassiste avec d’immenses lunettes de nerd, des effets scéniques (confettis, des tambourins distribués au public). Pour couronner le tout, une séance acoustique au milieu du public – dans une salle bondée – et, en dernier rappel, au lieu d’une chanson, une performance chorégraphique digne de celles des années tubes (l’émission de JP Foucault, rappelez-vous). Décapant !

16 février 2007

Divers...

Enfin, le soleil a refait son apparition dans le ciel de Heidelberg. Le temps gris commencait à me rendre presque dépressif… J’ai enfin réussi à me remotiver à aller courir, il était plus que temps!

Je vais encore devoir bien ranger et nettoyer ma chambre, car mes craintes sont devenues réalité et nous devons encore inviter des candidats pour ma chambre. J’espère que cette fois, il y en aura un qui soit acceptable et qui veuille finalement emménager. Je n’ai pas envie de refaire la même chose une troisième fois !

Avant que j’aille encore voir un concert ce soir (quatres groupe dans le cadre de la Southside Hurricane Clubtour ! Je vous en dirai plus demain) je dois rapidement donner mon avis sur un album paru dernièrement. Le groupe Bloc Party, l’un des groupes au premier plan de la vague de britrock de 2005 a dernièrement sorti son deuxième album, A Weekend in the City. A la première écoute, je dois avouer que j’étais assez sceptique, mais entre temps, je suis conquis. L’album a en ce moment une place proéminente dans ma playlist personnelle. Il a un peu moins de beat que le premier album et on est un peu moins vite conquis par la musique. Par contre, le son est maintenant plus intéressant est plus ambitionné, je trouve qu’il y a une grande ressemblance avec TV on the Radio. En tout cas, j’ai déjà remarqué qu’ils viennent à Berlin en Mai :-)

14 février 2007

Concert - encore!

Hier soir, l’heure de la troisième partie de mon marathon de concert de fin de séjour à Heidelberg était venue. Comme ceux qui devaient m’accompagner sont tous tombés malade, j’ai cette fois dû me rendre seul au Karlstorbahnhof. Je ne voulait malgré tout pas manquer un concert qui semblait prometteur.

Le concert débuta, dans la salle moyennement pleine, par le groupe en ouverture, les Chartbusters. Il s’agit là d’un groupe d’amateurs et amatrice de rock venant de Heidelberg et se constituant de quatre dames et un monsieur. Ils avaient d’ailleurs amené leur fan-club personnel. Les cinq jouèrent du rock façon années 70, un mélange de chanson composées eux-mêmes et de reprises, en allemand, en anglais et en français, ces dernières malheureusement avec un accent assez reconnaissable. Quelques morceaux de country faisaient également partie du set. Le tout était bien sympa, mais sera vite oublié.

Cela n’est pas le cas der Hot Club de Paris. Il s’agit là de three young lads from Liverpool, qui proposèrent un performance extrêmement divertissante qui valait la peine d’être vue et entendue. Comme je m’y était attendu à cause de leur statut de nouveaux venus ainsi qu’a l’écoute de leur album, s’était très court, mais fortement énergique. Ainsi, le groupe a joué tous les morceaux de leur album Drop It Til It Pops, plus une face B ainsi qu’en ouverture un morceaux en a capella spécialement conçu pour ça. Les trois se sont donnés la peine de bien interagir avec le public (partiellement même en allemand acceptable) et ont un humour bien anglais. Tous ces ingrédient leur rendirent la tâche de convaincre l’audience à leur cause assez facile. Ainsi, malgré son nombre plutôt restreint, le public était assez déchaîné. Les excellentes critiques que l’on peut lire sur ce HCdP dans la presse musicale sont donc tout à fait justifiées. J’attends déjà leur second album avec impatience !

12 février 2007

A la recherche d'un nouveau locataire

Certains d’entre vous connaissent certainement – la recherche d’un nouveau colocataire. J’y ai déjà participé à plusieurs reprises et bien que ce soit plus agréable d’être du côté de ceux qui choisissent lors d’un casting, c’est quand même assez chiant (excusez la grossièreté, amis c’est comme ça). L’une des raisons pour laquelle je ne voulais plus vivre en coloc’ à Berlin est que je n’avais aucune envie de repasser par la torture du candidat à la colocation pour trouver une chambre.

Il était donc devenu nécessaire, dû à mon déménagement prochain, de trouver un nouveau locataire pour ma chambre de Heidelberg. Pour éviter que le proprio y mette n’importe qui, c’est les habitant restant de l’appartement qui décident qui ça sera. Il fallait donc publier une annonce, se mettre d’accord sur une date à laquelle tout le monde avait le temps, ce qui était le cas samedi matin, puis faire venir les candidats potentiels – un toute les vingt minutes. Nous avions déjà filtré à l’avance : que des hommes, pas de trop jeunes étudiants, le nombre était donc heureusement déjà assez restreint. C’est tout de même assez usant de passer la matinée à répéter la même conversation et qui plus est de décider ensuite lequel des cinq étudiants en médecine s’étant présenté est le plus compatible a notre collocation. Finalement, lorsque j’ai appelé le vainqueur ce matin, il me fait savoir qu’il doit encore réfléchir à notre offre. J’espère qu’il dira oui, car je crains que notre proprio risque de ne pas accepter le seul autre type qui nous plaisait. Cela voudrait dire que nous devrions tout recommencer à zéro…

Razorlight - Inspiré par le post de Rémi sur mon blog allemand

Rémi est venu de Steinen exprès pou voir ce concert, les attentes étaient donc spécialement élevées. Nous nous sommes rendus au Karlstorbahnhof déjà bien rempli (c’est assez rare dans cette salle pour être mentionné) en compagnie de Anne et Till, ainsi que Susanne, l’une de leurs collègues de travail. A 21h30 pile, les lumières se sont éteintes pour le groupe jouant en ouverture, Karpatenhund. Musicalement, on pourrait dire qu’ils s’orientent à ce que fait le groupe phare allemand de rock de qualité assez commercial, Wir sind Helden, mais avec des paroles assez simplistes, pour ne pas dire médiocres. La chanteuse – un mélange entre Judith Holofernes (la chanteuse de Wir sind Helden – très bien) et Blümchen (très conne) – exagérait malheureusement un peu ses gesticulation et sa mimique, ce qui rendait toute la performance un peu ridicule. Mais nous n’étions pas venus pour ça, place à Razorlight.

Comme Rémi et moi l’avions prédit, le concert ouvrit avec le tube « In the Morning », la foule était donc captivée et emballée dès le début. Les membres du groupe étaient chacun intéressant à eux seuls. Nommons les deux les plus excentriques : L’excellent batteur, qui avait les cheveux à la figure en permanence dû à un ventilateur placé à sa proximité et le chanteur Johnny, un tombeur de jeunes filles, tout de blanc vêtu et qui s’est d’ailleurs très vite débarrassé des son tee-shirt de femme pour montré son torse de rêve. On peut se poser la question laquelle des deux variantes était la moins plaisante… Un tube suivit l’autre, ça bougeait donc bien tout le temps. Un des summums fut tout de même le tube connu par la radio – « America ». Seule déception : le concert prit fin assez abruptement après une bonne heure et il n’y eut qu’un seul rappel.

En tout et pour tout, une bonne soirée. Rémi n’a pas regretté d’avoir fait le voyage.

9 février 2007

Mon appart...

Youpi, mon agent immobilier vient de m’appeler pour m’informer quem on contrat de location pour mon appartement à Berlin est en route par la poste. Donc, normalement, plus grand chose peut arriver et je peux commencer à sérieusement planifier mon déménagement. Et puis, demain viennent les candidat pour la location de ma chambre ici à Heidelberg. J’espère qu’il y en aura au moins un qui soit acceptable pour mes collocataires, comme ça, cette chose sera réglée également.

Maintenant, j’oublie les soucis et me lance dans les plaisir du weekend. Rémi arrive tout à l’heure et ce soir, nous nous rendons au concert de Razorlight au Karlstorbahnhof avec Anne et Till.

8 février 2007

Eagle*Seagull

Pour conclure ma „période heidelbergeoise“, j’ai prévu un petit marathon de concert pour ces dernières semaines ici. En faite, cela n’a pas grand chose à voir avec mon départ, mais plutôt avec le nombre de groupes intéressants qui sont de passage dans la région. En tout cas, j’ai commencé hier soir avec le concert de Eagle*Seagull au Substage à Karlsruhe. Tous les ingrédients pour une soirée réussie semblaient être réunis : une salle que j’aime beaucoup (c’est un ancien passage souterrain, il y règne toujours une ambiance particulière et le son est excellent) et un album prometteur. Et la soirée fut un succès.

Le groupe jouant en ouverture, Friska Viljor, valait déjà l’entrée du concert à lui tout seul, Non seulement, le groupe suédois fait-il de l’excellente musique, un peu dans le style de the Coral, mais en plus rock, en soit très entraînante. Mais de plus, ils semble avoir beaucoup de plaisir sur scène, ne se prenant pas vraiment au sérieux – ils étaient habillés en maillots marcels et bretelles. Friska Viljor remplit donc bien son rôle, la salle était chauffée à bloc.

Après avoir écouté Eagle*Seagull sur leur album du même nom, je trouvais la description sur le site du Substage un peu exagérée, car celle-ci qualifie la musique du groupe de « pop à la Arcade Fire ». J’entendais bien une certaine ressemblance, mais trouvais Eagle*Seagull bien plus calme. Par contre, lorsque le groupe commença sa performance, je changea d’avis immédiatement : C’est bien comment j’imagine Arcade Fire en concert. De la bonne musique indé qui décoiffe et qui donne envie de bouger. Ce fût donc une agréable surprise. En plus, je dois ajouter que la violoniste du groupe est bien belle à voir et surtout, elle prend à merveille des poses blasés sur scène.

6 février 2007

Grey's Anatomy

C’est la découverte audiovisuelle de ces dernières années, la série télé Grey's Anatomy. Excellent scénario, passionnante, émouvante, bref, tout les ingrédients pour une bonne série dramatique sont assemblés. Si l’on ajoute que les acteurs sont excellent et surtout les personnages principaux féminins très attrayants, tout y est pour être comblé. Les autres séries hospitalières peuvent aller se coucher! J’ai eu la chance, grâce à la bénédiction qu’est internet et au temps libre que me laisse le chômage, de pouvoir regarder en assez peu de temps l’intégrale des épisodes existant. J’ai ainsi rattrapé la diffusion à la télé américaine, ce qui veut dire qu’à partir de maintenant, je vais devoir attendre comme tout le monde pour connaître la suite des évènements. C’est dur…

4 février 2007

Mes premieres impressions de Berlin

Complètement crevé, mais heureux – c’est ainsi que je quitta Berlin vendredi après-midi. Mon séjour las bas s’est avéré un succès. En effet, si tout va bien, j’ai mon appartement : Une pièce au quatrième étage d’un immeuble au centre du quartier de Neukölln (Un quartier très multiculturel assez près du centre de la ville), près d’une station de métro. Environ 40 mètres quarrés, un plancher en bois, une cuisine équipée, le tout avec beaucoup de lumière. En un mot, c’est exactement ce que je cherchais, et côté prix, c’est également acceptable.

Berlin est une ville qui commence a bien me plaire. Entre les visites d’appartements, j’eut le temps de pas mal me promener et de faire le tour d’un bon nombre de coins. En faite, Je trouve que notre capitale fédérale n’est pas tellement comparable à d’autres métropole de l’Europe occidentale. Ainsi, l’ont tend à tout de suite trouver une ville comme Paris ou Rome magnifique. Par contre, Berlin a plutôt tendance à vivre de l’ambiance qui y règne. Bien sur, il y a également de beaux coins – comme par exemple le Gendarmenmarkt ou le long du Landwehrkanal. Mais ce qui éblouis, c’est l’atmosphère qui donne à la ville son coloris particulier. En ce sens, je trouve Berlin plutôt comparable à Toronto. Celle-ci est en effet aussi une ville dont je suis tombé amoureux sans jamais la trouver particulièrement belle. D’une manière similaire à la métropole canadienne, Berlin est de plus toujours (ou peut-être de nouveaux) en développement, même en effervescence. Beaucoup semble encore possible, la ville est en changement permanent.

Le plus intéressant, en faite, c’est que Berlin semble recouvrir d’un fond apparemment inépuisable der lieux et de particularités qui sont à découvrir. Derrière chaque coin de rue, dans beaucoup de cours d’immeubles, une nouvelle surprise à découvrir attend de promeneur curieux et attentif. Voilà pourquoi je me réjouis de bientôt avoir l’occasion d’en découvrir quelques-unes d’entre elles.