J’avais été déçu par le concert des Editors au Hurricane Festival cet été, c’est pourquoi j’ai longtemps hésité avant de prendre mon billet pour cette soirée à la Große Freiheit 36. Finalement, ce sont les deux excellents groupes en ouvertures qui étaient décisifs, j’avais presque plus hâte de les voir que la tête d’affiche. Finalement, cette dernière devait s’avérer être un vrai événement et l’un des meilleurs concerts depuis longtemps.
Le concert ne devait commencer qu’à 20 heures, mais à mon arrivée dans la salle à huit heures moins vingt, Wintersleep avait déjà débuté leur performance sur scène. Heureusement que je m’en étais un peu douté, mais j’aurais bien aimé quand même ne pas rater le début. Tant pis. Wintersleep est un adorable groupe de rock canadien que j’ai découvert à l’occasion du Dockville Festival cet été. Comme en août, c’est bien dommage que ce groupe ne joue qu’en ouverture et ne passe donc pas un très long moment devant les projecteurs. Un quatrième album vient d’être enregistré, on peut donc espérer une tournée en tête d’affiche l’an prochain. J’y serais, car rien que pour « Miasmal Smoke and the Yellow-Bellied Freaks », ça vaut la peine.
The Maccabees font également partie de mes musiciens favoris depuis que j’ai découvert leur premier album Colour It In. Bien que faisant clairement partie de la scène indie-rock britannique, ils on tout de même réussi à trouver leur son bien à eux. Le chant est très mélodieux et se marie bien avec les hooklines très vives et le ton assez haut des deux à trois guitares. C’est d’ailleurs amusant comment celles-ci sont joués, pratiquement sur la poitrine des guitaristes. L’allure du groupe, particulièrement du chanteur, est également plutôt atypique et rappelle plus le jeune loubard de banlieue que le typique bobo indé.
En tout cas, ceci est également un passage sûr scène qui passe bien trop rapidement. Il est dominé par les morceaux du dernier album Wall of Arms. J’espère avoir également l’occasion de voir un jour les Maccabees en tête d’affiche, car ils passent très bien sûr une scène un peu plus intime. Bien mieux en tout cas que sûr la scène ensoleillée du Stadtpark.
Déjà vers 21h30, les Editors arrivèrent sur le devant de la scène. J’étais doc un peu sceptue, n seulement après ce que j’avais vu au Hurricane Festival, mais aussi parce que j’avais trouvé le dernier album pas mauvais, mais sans plus. En particulier, je me demandais comment allaient rendre les nouveaux morceaux à influence bien plus électronique en live.
Le concert au Hurricane festival est oublié. Premièrement, les Editors sont un groupe qui dois jouer dans le noir, deuxièmement, ils ne devaient pas être en forme. Et troisièmement, les nouveaux morceaux ne devaient pas encore être à point à l’époque. Car ce soir, tout était à sa place. Editors ne sont plus Interpol en moins bien, ils sont les Editors. Peu importe s’il s’agissait d’un morceaux du premier, du second ou du troisième album, tous étaient parfait. Le groupe joue bien ensemble, les poses sur scène y sont, c’est authentique et a de l’allure (sans doute aussi grâce aux bon effets lumière et au mur LED en fond de scène). En même temps, le groupe à clairement l’air d’avoir énormément de plaisir.
Pendant les plus de 90 minutes, un bon mélange entre les morceaux du nouvel album In This Lighht And On This Evening et les deux autres œuvres sont joués, plus un ancien non-album track. Ce que j’Ai persoelement préféré : „Eat Raw Meat = Blood Drool“, „Papillon“, „Bones“ et, oui, „Smokers Outside The Hospital Doors”. Ce dernier a presque été tué par les ondes FM, mais c’est simplement une excellente chanson.
C’est la magie de la musique en direct, on retrouve la musique de groupe qu’on avait commencé à moins aimé. Contrairement à mes attentes, ce concert des Editors fût ‘une de mes meilleures expériences musicales de l’année.
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