16 novembre 2008

Pierre est maintenant fan de...

Okkervil River: Un groupe que j'aime bien depuis pas mal de temps, sans qu'il fass parti de mes favoris ablosus. Depuis que j'ai vécu Okkervil River hier soir sur la scène du Knust, je suis devenu fan.Okkervil River est fortement charactérisé par le seul survivant de ses débuts, Will Sheff. Celui-ci n'est pas seulement un très bon auteur-compositeur, il est aussi un excellent chanteur, comme un a pu le constater en live. Le groupe dans sa composition actuelle n'est pas mauvais du tout non plus. Chacun de ses six membre est polyinstrumentaliste, ce qui fait qu'en plus des instrument classique du rock on retrouve banjo, akkordéon, harmonika et autres crécelles et percussions. De plus, le bassiste Patrick Pestorious a une très belle voix qui, ajouté à celle de Will Sheff, donne une qualité supplémentaire à certains des morceaux. Le résultat musical est souvent qualifié de "indie", ce qui ne dit pas grand chose sur la musique elle-même mais plus sur l'attitude de Okkervil River et de ses fans. En faite, c'est du singer-songwriter folk, de la musique typiquement américaine, en soit.
Venons-en maintenant au concert. L'ouverture est faite par le groupe Lawrence Arabia, qui est originaire de Nouvelle Zélande. Étant donné que le chanteur du groupe, James Milne, fût un temps bassiste de tournée de Okkervil River, il n'est pas étonnant que la musique est du même genre. Lawrence Arabia était donc une bonne mise en ambiance pour la suite de la soirée et la très belle folk du groupe fût recue par le public avec enthousiasme.
On pouvait profiter de la pause entre les deux groupes pour se frayer un chemin vers une bonne place dans la salle bien remplie du Knust pour être ainsi bien placé pour le show des stars de la soirée. Un concert de Okkervil River est bien sûr plutôt calme, mais on veut bien sûr en profiter au mieux. Lorsque le groupe arrive sur scène, on est d'abord frappé par la ressembalnce de Will Sheff avec Jon Lennon, ce qui n'est certainement pas dû au hazard vu le choix des lunettes et de la coiffure. Sans trop de blabla entre les morceaux sont essentiellement joué des chansons des récents albums jumeaux The Stage Names et The Stand Ins, entre deux se faufile un morceau plus ancien. Le taux d'alcoolémie un peu élevé du chanteur au début de la prestation n'a pas d'effets négative sur la performance scénique.
Peu à peu, l'ambiance dans la salle chauffe, pas uniquement moi mais aussi le reste du public est de plus en plus captivé par la musique. Cela trouve son point d'orgue vers la fin du concert, quand sont joués les meilleurs morceaux Lost Coastlines", "John Allyn Smith Sails" (inspiré par "I Wanna Go Home" de Van Morrison) et bien sur "Unless It's Kick". À ce moment, le public ne connaît plus de retenue. En guise de rappel on a encore droit à une reprise de "I didn't mean to hurt you" de John Lennon et deux autres morceaux qui satisfont les attentes de la foule, avant que le tout ce termine après une centaines de minutes. On peut maintenant rentrer chez sois, content et satisfait.

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