Entre temps, on peut commencer à parler d'une tradition: une nouvelle fois, une partie de la famille et quelques amis se sont retrouvés début Mars à Schriesheim pour participer à la course à pied du Mathaisemarkt. Le premier but, bien sûr, est le plaisir du challenge sportif commun et de passer la ligne le plus satisfait possible de sa performance. Il va tout de même sans dire que chacun a également ses propres buts plus personnels. Ceux-ci vont de la simple arrivée au but à l'amélioration de son record personnel ou encore de faire oublier la « mauvaise performance » de l'année passée.
Comme l'an dernier, j'avais surpris tout le monde (moi-même aussi, d'ailleurs) en arrivant loin devant tout le monde avec un temps assez respectable, je comptais défendre mon titre de champion familial. En même temps, mes rivaux étaient chauds de me battre. Pendant la plus grande partie de la course, il semblait que cette année, Till serait le plus fort d'entre nous. Dès le début de la course, il abandonna la stratégie qu'il avait prévue préalablement de simplement me suivre. Ètant plus en forme que moi, il prit la tête de la course familiale. Quant à moi, je ne pouvait faire autrement que de me battre pour garder le contact. Et j'ai du me battre, espérant durant toute la course que Till n'allait pas tenter une accélération et que mes forces allaient tenir jusqu'au bout. De plus, les coups d'œils sur mon pouls me confirmaient que je ne pouvaient vraiment pas aller plus vite. Quant en plus Susanne, une amie d'Anne et Till nous a rattrapés, j'ai pensé que c'était la fin de mon « règne ».
Mais finalement, j'ai réussi à tenir le coup toute la course et de ne pas laisser Till me lâcher. Même lorsque celui-ci a lentement commencé à accélérer dans les dernier hectomètres de la course, j'ai gardé le contact. Et juste avant l'arrivée, un sprint surprise m'a permis de passer la ligne le premier. Je me suis senti un peu comme le compagnon d'échappée dans une course cycliste qui ne prend pas les relais pendant la course pour gagner au sprint à la fin, mais c'est ça la compétition. De plus, au final, je n'étais pas le seul à être satisfait d'avoir atteint ses objectifs: le titre de champion familial ainsi qu'un nouveau record personnel (46:44), que je n'aurais sans doute pas réussi sans Till devant moi. Till et Susanne, avec pratiquement le même temps que moi, on pulvérisés leurs performances de l'année dernière. Et Philippe a également retrouvé la forme et a fait oublier « la honte » de l'année passée en établissant également sa meilleure performance jusque là.
Je conseille à tout ceux qui vont courir pour garder la forme de participer un jour ou l'autre à une petite course à pied de ce genre. 10 kilomètres, cela se fait sans être super entraîné, ca fait beaucoup de plaisir et on est fier de soit quand on arrive au but honorablement. Pour moi, la course du Mathaisemarkt est cette année le coup d'envoi pour ma préparation sérieuse à un challenge sportif plus sérieux: le semi-marathon de Hambourg fin juin.