29 juillet 2010

Karnischer Höhenweg – Jours 5 et 6: Wolayer See Hütte – Valentinalm – Zollnerseehütte

Nous avions maintenant plus de la moité de notre randonnée derrière nous. Nous avions donc droit à une journée plus calme, quasiment une journée de semi-repos, surtout si on prend en compte que nombreux sont ceux qui terminent leur périple ce jour là, au Plöckenpass. Pour notre part, une courte étape nous attendais. Elle nous conduisait vers la Valentinalm. Après une courte ascension, une longue descente à travers le Valentintörl nous mena à notre gite pour la nuit. Pas un refuge cette fois, plutôt une auberge. Étant accessible facilement en voiture, il y a pas mal de monde au resto. On se rend compte qu'on n'est plus entre randonneurs, l'ambiance est différente. Comme nous ne sommes plus qu'à 1200m d'altitude, la chaleur se fait sentir. Des conditions idéales pour un après-midi de détente pour reposer corps et âmes et prendre des forces pour le lendemain.

Au matin, on repend la route tôt, car nous avons une nouvelle fois un long chemin devant nous. Nous apprécions le repos de la veille, pas de douleurs dans les jambes ou les épaules aujourd'hui. Par contre. La sueur coule à flot. Nous commençons par rejoindre le Plöckenpass à travers les bois, puis suit un morceau plat jusqu'à un petit lac. Ici commence la partie difficile de la journée: ça monte sec. Mais ça vaut le coup. Cette partie de la randonnée est différente de ce que nous avons laissé derrière nous. Le paysage est moins rude, nous passons des chalets (occupés et abandonnées) et traversons des pâtures en fleurs. Suit une descente agréable vers le chemin de Pramosio, qui contourne une vallée en suivant la pente. Nous traversons des herbes hautes et des buissons, on aperçoit plusieurs serpents. Nous montons la dernière ascension vers le refuge à une vitesse record, quand ça ne monte plus, nous courrons. En effet, un gros orage approche. Nous arrivons au but juste avant que la pluie commence à tomber.

Deux viennoises ayant effectué le même trajet que nous étaient moins chanceuses. Elles ont été surprises par l'orage en route, se sont mises à l'abri et ne sont arrivé que bien plus tard que nous, trempées et exténuées. La Zollnerseehütte est le plus petit refuge de la randonnée, mais aussi le plus sympathique, surtout grâce à son atmosphère très familiale et conviviale.

Photos jour 5: Webalbum et download
Photos jour 6: Webalbum et download

Je recommande de jeter un coup d'œil dans les albums photos des jours précédents. J'y ai ajouté quelques photos qu'Anne a prise.

28 juillet 2010

Karnischer Höhenweg – Jour 3 et 4: Neue Porzehütte – Hochweißsteinhaus – Wolayer See Hütte

Le troisième jour est déjà l'étape reine du Karnischer Höhenweg. In ne s'agit non seulement de la plus longue étape (8 heures de marche, environ 16 kilometres). C'est aussi la plus belle en ce qui concerne le panorama, En effet, on passe presque la journée entière à longer la crête, avec vue sur les massifs alentours. Au début, après l'ascension venant de la Neue Porzehütte, on marche dans le brouillard. Heureusement, celui-ci se lève rapidement et on peut profiter du soleil et du panorama. L'étape tient donc ses promesses. À la fin, nous souffrons un peu: d'abord, une descente interminable et très désagréable vers la Ingridalm. Arrivé en bas, on remonte un bout pour atteindre le but du jour, le Hochweißsteinhaus.

Le lendemain, pour la première fois, nous quittons la crête principale. Le sentier bifurque vers l'Italie pour descendre dans une vallée. Une toute nouvelle perspective de voir les crête d'en bas. Aujourd'hui, le soleil tape. Ayant quitté l'altitude, nous avons chaud (toute l'Europe souffre de la canicule!), la sueur coule à flot. Heureusement que nous transportons de bonnes rations d'eau. De plus, il faut de nouveau monter, en plein soleil, à travers des près en fleurs. Nous traversons le col de Giramondo pour rejoindre de nouveau l'Autriche. Nous vivons ensuite la répétition de la fin de journée précédente: un longue descente (mais beaucoup plus agréable que la veille), puis une montée sèche vers la Wolayer See Hütte. C'est sans doute le refuge le plus pittoresque de la randonnée, situé au bord d'un beau lac de montagne. Un plongeon dans le lac fait oublier la sueur et la chaleur, mais je ne reste pas longtemps dans l'eau, trop froid! Mais que c'est agréable!

Photos: Jour 3 - album et download, jour 4 - album et download

27 juillet 2010

Karnischer Höhenweg – Deuxième Jour: vers la Neue Porzehütte

Ce matin là, le efforts de la veille se faisaient sentir dans les jambes et le poids du sac à dos se faisait lourd sur les épaules. Malgré tout, nous nous sommes mis en route de bonne heure pour une espèce de double étape. Laissant de côté la Standschützenhütte en route, il s'agissait de rejoindre la Neue Porzehütte. Heures de marche d'après l'itinéraire: 6h30. La journée débute avec l'ascension du sommet Pfannspitze. Nous avons opté pour la variante plus directe, à travers des champs de neige. On continue en suivant la crête, puis on contourne le Grand Kinigat par le flanc sud à travers un champs de roche.

Peu après, nous devons prendre une décision comment poursuivre cette étape. Allons nous choisir de déscendre vers la Standschützenhütte, poursuivre à travers le marais Fillmoor et rejoindre la Neue Porzehütte par le Heretriegel? Ou alors prenons nous le chemin par la crête, plus difficile, par le sentier d'escalade « Ferrata Corrada d'Ambros »? Au départ, on avait clairement prévu d'opter pour la variante la plus facile. Mais en route, on a discuté avec d'autres randonneurs et nous sommes laissés convaincre de prendre le chemin par la crête. Si on avait su ce qui nous attendait, on aurait fait un autre choix, mais quand nous nous sommes rendu compte de la difficulté du parcours, on ne voulait plus faire demi-tour. On n'avait donc plus d'autre choix que d'escalader la crête en suivant des cordes d'acier. Pas simple et aussi un peu dangereux sans équipement, mais on s'en est bien sorti. L'étape était donc plus difficile que prévu. On était donc bien fatigué en arrivant à la Neue Porzehütte, mais pas question de se coucher tôt ce soir là. En effet, à se refuge également une TV était à disposition des randonneurs. Comme la majorité des hôtes, nous avons donc suivi la défaite de l'Allemagne contre l'Espagne. Après le match, tout le monde était très vite au lit!

Bien sûr, la journée à était documenté en photo: album web et téléchargement.

21 juillet 2010

Karnischer Höhenweg – Premier Jour: Hollbruck-Obstanserseehütte

Nous avons quitté Salzbourg en train pour rejoindre Sillian, point de départ traditionnel du Karnischer Höhenweg (chemin de haute montagne carnique), qui devait être notre préoccupation principale durant ces vacances. Le Chemin des Alpes Carniques est un sentier de grande randonnée qui longe sur la plus grande partie de son tracée la crête principale du massif Carnien. Celle-ci constitue également la frontière entre le Frioul (Italie) et le Tirol Oriental ainsi que la Carinthie en Autriche. Durant une grande partie de la Première Guerre Mondiale, ceci était la ligne de front. Le chemin porte ainsi également le nom de Chemin de la Paix. On y rencontre constamment des vestiges de la guerre, notamment des tranchées, grottes et autres fortifications.

Bien sûr, le Karnischer Höhenweg offre aussi de nombreux attraits du point de vue paysage. Comme on randonne souvent sur la crête, de nombreux panoramas extraordinaires sur les massifs alentours sont offerts, entre autre vers le Großglockner, le plus haut sommet d'Autriche. La randonnée n'est pas d'une grande difficulté. Par contre, les étapes sont longues (entre 7 et 9 heures de marche par jour) et on a de grand dénivelés à franchir. Il faut donc être en forme.

Dû à notre choix de logis la première nuit à Hollbruck (1360m) nous n'avons pas commencé la randonnée en suivant le sentier traditionnel, qui part de Sillian pour le refuge Sillianer Hütte. Nous avons opté pour la montée par la Pointe de Hollbruck pour arriver directement au refuge du Lac d'Obstans (Obstanserseehütte). Nous avons donc « économisé » une étape, mais avons dû franchir un dénivelé bien plus conséquent. Cela nous a permis, plus tard dans la randonnée, de scinder en deux une étape particulièrement longue.

Jusqu'à la Pointe de Hollbruck (2580m), on monte sans arrêt. Nous passons les premières heures de la journée à « manger » du dénivelé, ce qui coûte beaucoup de sueur, vue le temps très lourd. Après une petite pause casse-croute sur la pointe, plus besoin de redescendre. Nous rejoignons en effet le sentier d'altitude et restons sur la crête pour le restant de la journée. Juste quelques petites montées (le point le plus haut du jour est le Eisenreich, à 2665m) et déscentes en route vers la Obstanserseehütte (2304m). Malheureusement, la vue nous a été un peu troublée par un orage qui est passé pas loin. Nous avons un peu souffert d'une averse de pluie et de grêle, la seule de toute la randonnée. Nous étions donc heureux lorsque nous avons atteint le but de la journée vers 16 heures, après environs 8h30 de marche. Il faisait trop froid pour un bain dans le lac. Nous avons été dédommagé par le maître des lieux, qui contrairement à ce qu'il avait annoncé a sorti une télé à l'heure venu, au grand plaisir de ces visiteurs. Nous n'avons donc pas manqué la première demi-finale de la Coupe du Monde.

Bien sûr, il y a des photos de la journée, à regarder ou télécharger.

18 juillet 2010

Salzbourg

La première étape de nos vacances en Autriche était Salzbourg. Nous avions choisis cette ville au pied des Alpes comme rendez-vous essentiellement pour des raisons logistiques. En effet, Salzbourg peut être rejoint facilement par avion de Hambourg, et pour Anne en train de Heidelberg. De plus, la ville n'est pas trop loin de notre destination finale, les Alpes carniques. Etant sur place, nous en avons bien sûr profité pour visiter Salzbourg.

Salzbourg est la destination parfaite pour un week-end de tourisme urbain, car elle se visite très bien en deux jours. La ville a une histoire plus que millénaire et elle est très bien conservée. On trouve surtout un grand nombre de bâtiments dont l'architecture est baroque. Comme la vielle ville ne contient que très peu de constructions modernes et qu'en plus, elle se situe au pied des Alpes, Salzbourg est extrêmement pittoresque, même presque trop. Cela paraît irréel. Comme beaucoup de vielles villes en bon état et bien restaurées, ça fait un peu musée. Tout de même, la visite en vaut la peine. Il y a d'innombrables églises et autres bâtiments historiques à visiter et la ville est entourée de hauteurs qui offrent de nombreux points de vue sur le vieux Salzbourg. Après deux jours, on a tout vu. Il est donc temps de poursuivre le voyage.

Il y a bien sûr des photos, à regarder ou à télécharger.

2 juillet 2010

Culture, randonnée, repos...

… c'est ce qui est au programme de mes vacances cette année. Je pars demain avec ma sœur pour deux semaines en Autriche. On prévoit d'abord un week-end à Salzbourg pour un peu de tourisme en ville (à 16 heures, évidemment, on arrête tout pour le foot). Ensuite, départ pour une bonne semaine de randonnée de refuge en refuge. On fait le « Karnischer Höhenweg », un chemin de grande randonnée qui longe l'ancienne ligne de front de la première guerre mondiale à la frontière entre l'Autriche et l'Italie. Pour terminer, repos et baignades au Pressegger See, à ce qu'il paraît le lac le plus chaud d'Autriche. Programme prometteur, donc. Je raconterai à mon retour.