19 février 2009

Un peu de mélancolie avec Sophia et Dear Reader

Bizarrement, le concert de The Gaslight Anthem à Hambourg – un groupe que personne ne connaissait encore il y a quelques mois – et complet depuis des semaines. La preuve que même les organisateurs de tournées mésestiment parfois l’attrait de certains musiciens auprès du public. Mois aussi je fais partie de ceux qui n’ont pas acquis un ticket à temps. Alors que se cristallisait que la seule possibilité de pourvoir assister au concert de cet excellent groupe du Nouveau Brunswick serait l’achat d’un ticket sur eBay à 60 euros, j’ai décidé de dépenser mon argent ailleurs – pour d’autres concerts. Pour commencer, j’ai spontanément décidé d’aller à un nouvel évènement Intro Intim, cette fois au Kampnagel.

Les concerts donnés dans le cadre d’Intro Intim sont souvent à mon goût. Si en plus la soirée est dédiée à l’excellent label berlinois City Slang (qui héberge en Europe non seulement Arcade Fire et Calexico, mais aussi Malajube, Get Well Soon ou encore Architecture in Helsinki), on ne risque pas grand-chose, même si l’on n’a pas encore eu l’occasion de bien faire connaissance de la musique de ceux qui se produiront sur scène.

Jusque là, je n’avais lu que du bien de Dear Reader. Les nouveaux venus sur les scènes internationales en provenance d’Afrique du Sud font de la songwriter pop à consonance bien folk. L’album Replace Why With Funny a été produit par Brent Knopf du groupe Menomena. Le groupe est porté principalement par les compositions, le cant et le charme de Chrilyn MacNeil, qui a d’ailleurs très vite conquis l’affection du public du Kampnagel. Impressionnant comme même en étant que trois sur scène, on peut atteindre une certaine opulence grâce à des loops du chant. Le groupe fût également impressionné : par l’accueil chaleureux du public. Ainsi, lors du rappel (étonnant pour un groupe en ouverture – mais il est vrai que c’était plutôt un double ticket), nous avons appris que le public en Afrique du Sud applaudissait beaucoup moins. L’enthousiasme et la légère nervosité de ces trois musiciens rendent leur musique encore plus aimable. Je suis fan !

Suivit Sophia et donc la partie mélancolique de la soirée : un set acoustique avec un ensemble de quatre violons. En d’autre termes : Le chanteur Robin Proper-Sheppard qui ce cache derrière ce pseudonyme présente ses chansons tristes et dépressives accompagné de violons. Cela va bien ensemble, les arrangements sont marqués par une certaine retenue. Un peu plus d’opulence n’aurait pas fait de mal. Encore que, cela aurait sans doute rendu ces très belles chansons autour du thème de l’abandon et la perte d’êtres chers un peu kitsch. Il suffisait déjà que M. Robin Proper-Sheppard parlait un peu beaucoup entre les morceaux et annonçait pratiquement chacun d’entre eux par „this is another very sad song“. Mais bon, les américains exagèrent toujours un peu. Un concert que l’on quitte d’une humeur particulière.

1 commentaire:

KaoKonnection a dit…

Goodie. Bon lundi 4 mai, à Lyon à la salle du Kao, on n'aura pas Sophia. Mais Get Well Soon. Ce qui n'est d'ailleurs pas mal non plus. Le plateau promet beaucoup.