23 février 2009

Une valeur sûre – Bloc Party au Docks

Pour pouvoir aller voir Bloc Party, il était également nécessaire de s’assurer des tickets prématurément, car le concert était sold out en quelques jours. Cette fois, j’y étais préparé et j’avais acheté mon billet d’entrer dès début Décembre. L’avantage des concerts complet très vite: on peut être sûr qu’il n’y aura que des fans dans la salle – bonne ambiance garantie.

Par contre, je n’étais pas très emballé par l’heure du concert, car il débutait déjà à 19 heures. Les concerts précoces le samedi soir se multiplient, sans doute une façon pour les salles de s’assurer un double revenu ces soirs là, car cela leur permet de se transformer en boite de nuit ensuite – pour le Docks avec un public entièrement différent, c’est plutôt le lieu de rencontre des jeunes prollos. Heureusement, le fait que le concert avait lieu ainsi en début de soirée n’a pas eu d’effet négatif sur l’ambiance dans la salle.

Avant au ce soit au tour de Bloc Party de gagner la scène, le public a d’abord eu droit au groupe Delphic. La musique des ces Britanniques est très electro, un peu trop à mon goût. Mais les le show sur scène, en particulier en terme d’effets de lumière, couplé avec la musique malgré tout très entraînante remplirent leur but : chauffer la salle.

C’était ma première visite au Docks et je dois dire que j’aime bien cette salle. Elle est plus petite que je l’aurais pensé, environ 1500 personne y trouvent de la place. Malgré la taille quand même conséquente, sa disposition légèrement descendante vers la scène fait que la vue est très bonne de partout. Cela rend le placement dans le public moins stressant. Aucune comparaison avec la Columbiahalle de Berlin, par exemple.

Toutes les conditions étaient donc remplies pour un concert prometteur. Pas la peine de dire grand-chose sûr Bloc Party, l’un des groupes phares de la vague indépendante britannique des années 2000. Sa musique d’une grande qualité garantit à elle toute seule un bon concert. Lorsque les quatre londoniens arrivent sur scène vers 20 heures, le public se déchaîne immédiatement. Kele Okereke est en survêtement Adidas rouge, le guitariste Russel Lissack est cool dans son coin pendant tout le concert (il a toujours l’air aussi jeune), le bassiste Gordon Moakes ainsi que le batteur Matt Tong montrent leur plaisir à jouer sur scène. Ce dernier se dépense tellement qu’il se débarrasse vite de son T-shirt pour passer le reste de la soirée en short de bain jaune. Ils sont donc cools, mais certainement pas des icônes de la mode. On a du mal à croire que Bloc Party se trouve en plein milieu d’une tournée mondiale marathon qui va encore durer un moment, tellement le plaisir de jouer du groupe est apparent. Kele Okereke raconte qu’il aime Hambourg car il lui doit la découverte de Jägermeister, duquel il boit d’ailleurs quelques verres pendant la soirée.

Bloc Party joue par ailleurs étonnamment peu de morceaux de leurs dernier album Intimacy (à mon avis le plus faible) et d’autant plus de leurs deux premières œuvres, au grand plaisir du public. Malheureusement, « Kreuzberg » n’y était pas, mais sinon, toutes les chansons que je voulais entendre furent jouées. A des souhaits du public on répond: „We cannot play every song from every album, We’re not as young as we used to be“. Pourtant, ils ont mon age! C’est sans doute tout de même la fatigue de la tournée qui se fait sentir. Cela fait plaisir qu’un groupe au fond assez intello, dont les chansons ont des paroles assez critiques envers la société et sont parfois même politiques ait un tel succès auprès du public. Les discussions apparues après la sortie du troisième album si Bloc Party est toujours un groupe de rock – ils y expérimentent pas mal avec des éléments plus électroniques – peuvent d’ailleurs êtres mises au placard : sur scène, c’est du rock !

Après une heure, Bloc Party quitte pour la première fois la scène, mais le choque que le concert pourrait déjà être terminé n’est pas long, car grâce à un total de six morceaux de plus, dont Mercury et Ares du dernier album, joués pendant les deux tours de rappels, le plaisir est encore prolongé. On retrouve également le single d’entre-albums Fluxx, qui est bien meilleur en live que sur disque. Après 90 minutes, c’est fini. L’heure précoce permet d’aller encore faire un tour sur le « Kiez ».

Bien sûr, il y a déjà des vidéos sur You Tube. La qualité de celle-ci n’est pas bien bonne, mais elle donne une impression de la performance scénique de Bloc Party:

Youtube-Videos vom Konzert, das hier ist zwar recht lausig in der Bildqualität, verschafft aber zumindest halbwegs einen Eindruck von der Bühnenperformance:



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