Il n’y a que deux aspects positifs au fait que le SC Freiburg soit pour le moment en deuxième division : Le premier, C’est qu’il y est un équipe de pointe qui joue tous ses matches en position de favori – encore plus cette année, vue qu’il mène au classement depuis des semaines. Le second avantage est que cela permet au SC Freiburg de venir jouer à l’extérieur à Hambourg au stade mythique du Millerntor pour affronter le non moins mythique SC Sankt Pauli. Une bonne occasion pour moi de me rendre à ce stade, et une occasion encore meilleure pour mon frère Philippe d’en profiter pour venir à Hambourg. Ainsi, vendredi dernier, nous nous sommes retrouvés dans la tribune des fans du club visiteur bien remplie dans le stade du Millerntor, ou le match se jouait à guichet fermée – et oui, en Allemagne, la D2 attire également du monde, surtout lorsque des équipes intéressantes s’affrontent. Nous avions donc l’occasion de savourer l’atmosphère exceptionnelle de ce stade bien particulier – plus de la moitié de places debout, bancs en bois à la tribune d’honneur, musique punk-rock avant le match, ambiance de rêve. Pas grand-chose à dire sur le match en soit – très mauvais. Mais nous avons eu ce que nous voulions : un but pour le FC Sankt Pauli pour voir les fans fêter sur le « Song 2 » de Blur, mais un de plus pour le SC Freiburg, qui conforte ainsi sa première place et améliore ses chances de monter en première ligue.
Un mot sur les fans de Freiburg qui avaient fait le voyage. La plupart avaient parcouru les 800 kilomètres (ou beaucoup moins – pas mal de sudistes exilés à Hambourg) pour voir jouer leur équipe dans la bonne humeur. Par contre, les « ultras » eurent le besoin de démontrer qu’ils étaient les seuls « vrais fans ». Lorsque trop peu de membres de l’assistance étaient près à entonner les chants annoncés par leur meneur (très mauvais, d’ailleurs), celui-ci abandonna, écœuré. En conséquence, chaque chant entonné par d’autre que le petit groupe d’ultras fût contré par un autre chant ou carrément boycotté. De plus, les ultras se sont faits un plaisir de brandir leurs drapeaux dès que le ballon s’approchait de notre côté, bouchant ainsi la vue de nombreux spectateur. Autant dire que l’ambiance n’était pas la meilleure… Dommage.
Pour le reste du weekend, Hambourg a montré sa meilleure face à Philippe : soleil ininterrompu, beauté du printemps, plage de l’Elbe, le marathon, quelques bières détendues dans le quartier de la Schanze, de l’action sur la Reeperbahn, une vue sublime de la tour du Michel – pas étonnant qu’il ait été très emballé. Pourtant, Philippe n’est vraiment pas un fan des grandes villes. Il reviendra sans doute bien vite – je m’en réjouis !
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