7 mars 2011

Mamallapuram – Vieux temples et détente à la plage

Après la très vivante Chennai, j'ai choisi de me rendre ensuite à une destination bien plus calme, le village de pêcheurs et de sculpteurs Mamallapuram, à environ 55 kilomètre (deux heures en bus – il en faut une rien que pour quitter la mégalopole) de la ville. Dans ce lieu pittoresque et touristique, on trouve une belle plage, des temple inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO ainsi que de nombreux petits hôtels et restaurants s'adressant essentiellement à des touristes occidentaux. En périphérie naissent déjà quelques resorts pour ceux étant prêts à payer plus cher (c'est toujours imbattable comparé par exemple à l'Afrique du Nord), mais dans le village, c'est toujours agréable et plutôt mignon. Cela me rappelle un peu Manali, le village touristique de l'Himalaya.
Mon premier jour complet à Mamallapuram, je me lance dans l'exploration des temples. Les deux sites inscrits au patrimoine mondial, le Sea Shore Temple (qui souffre un peu de l'érosion) et les cinq Ranthas datent tout deux du 8ème siècle. Les cinq Ranthas sont un ensemble de petits temples avec leurs gardiens (taureau de Shiva, lion, éléphant), sculpté d'une seule roche. C'est très impressionnant et y défilent les cars de touristes et d'écoliers. On trouve également, sur et dans la colline de la face arrière du village de nombreux autres petits temples et grottes contenants d'impressionnants bas reliefs. Il y a donc à voir et à faire. Et des photos à prendre.
Les 5 Rathas
Mamallapuram est également un village de sculpteurs. En se promenant dans les rues, on entend les artisans travailler la pierre. Je ne peut donc pas faire autrement que de me faire vendre une petit statuette de Ganesh, qui devra donc veiller sur moi le reste de mon voyage. Le sculpteur qui me l'a vendue était bon commercent, mais très sympa. A part ça, 'ai passé mon temps À me reposr au soleil sur la plage, me baigner dans l'Ocean Indien bien tempéré (environ 27°) et à savourer des repas de crevettes, gambas et autres poissons grillés. Ça fait du bien.
J'ai aussi profité de mon séjour pour faire une excursion du journée à Kanchipuram, à 66km/deux heures en bus de là. Kanchipuram n'est pas seulement la capitale indienne de la production de saris, c'est également l'une des sept villes saintes du pays. On peut donc y visiter cinq temples importants. Le voyage en bus est typiquement indien: presque donné (environ 30 centimes d'euro pour le trajet), inconfortable, bruyant, sale, et un bus bondé. Mais on peut en profiter pour regarder par la fenêtre et on voit: des martins pêchers, huppes, aigrettes et autres oiseaux que je ne sains pas identifier, des rizières, des villageois, des temples, ds plantations de bananiers et cocotiers et bien d'autre choses.
Temple Kamakshi Amman (en l'honneur de Parvati)
Les cinq temples de Kanchipuram valent tous le détour. Moi-même, je préfère les deux temple plus petits et calme ayant plutôt un intérêt archéologique aux trois plus grands, toujours massivement utilisés pour le cultes, mais tout aussi impressionnants. À l'immense (il couvre 12 ha) temple Sri Ekambaranathar (dédié à Shiva), je suis béni par un brahmane qui est dans la vie de tous les jours jeune étudiant à une école d'ingénieurs. Cela me coûte un certain nombre de roupies, mais l'exérience vaut le coût d'être vécue une fois. Au retour, le bus tombe en panne et j'effectue le reste du trajet en moto-rickshaw, que je partage avec deux stagiaires hollandaises. C'est plus agréable que de prendre le bus bondé et on profite encore mieux du paysage. Bien ûr, il y a également des photos de ma journée à Kanchipuram.

J'ai écrit ce texte attablé à un café avec vue sur la mer à la promenade à Pondichéri.

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