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Abenteuer in der Großstadt |
Car comme quarante millions d’autres Allemands, je suis maintenant piégé dans la routine quotidienne, dans laquelle on se trouve lorsque l’on est employé : Après (au moins) huit heures de boulot, on est content de rentrer enfin chez soi pour décompresser un peu. Encore quelques courses à faire par ci, un peu de rangement par là, manger, quelques coups de téléphone à passer, s’informer sur internet sur les nouvelles importantes du jour, se préparer pour le lendemain et voilà que la soirée est terminée et le prochain réveil difficile (à cinq heures) le matin approche. S’y ajoute une certaine obsession de ne pas se coucher trop tard, afin d’avoir sa dose de sommeil pour ne pas être trop fatigué au bureau. Et le week-end ? Il est bien nécessaire pour encore faire des courses et surtout pour récupérer de la semaine que l’on a laissé derrière soi.
C’est ainsi que j’ai maintenant atteint une situation dans la vie, laquelle ne m’a jamais plu : On passe la semaine à attendre le week-end à venir, et quand celui-ci est enfin arrivé, voilà qu’approche le prochain lundi. C’est la façon de vivre typique, chantée notamment continuellement dans le rock britannique, dont j’ai toujours trouvé l’idée très peu attrayante, ça me faisait plutôt peur. Mais je crains qu’il faille s’y habituer. Il ne manque plus que laisser sa paye au bar du coin tous les vendredi soir pour se péter la gueule, et le tableau et complet… Heureusement, en Allemagne, nous avons de nombreux jours de congés et de jours fériés. En plus, je vais très bien, en faite! Mais il y a toujours quelque chose qui déplait, dans la vie. En tout cas, je vais encore mettre un peu de temps à m’habituer à l’idée que ça va continuer ainsi encore pendant quarante ans (même 41, la retraite pour moi, ce sera à 67 ans).
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N’ayez pas peur, ceci ne se transforme pas en blog politique, mais puisque j’ai commencé à en parler, je dois encore un peu continuer. Le caucus de l’Iowa est maintenant dans le passé, le résultat est intéressant, mais pas vraiment surprenant. Qu’ Obama allait gagner, c’était présageable. Que Hillary se placerait derrière Edwards, c’est un coup dur pour elle, mais ce n’est pas grave. Elle est encore largement la favorite du côté des Democrates, peu importe ce qu’en disent les médias, car elle mène encore avec vingt points d’avance dans les sondages nationaux et dans les grands Etats décisifs. Même dans le New Hampshire Mardi, elle peut se permettre une défaite. Cela devient sérieux pour elle, par contre, si elle ne le remporte pas en Floride, le premier grand Etat ou elle a de nombreux supporteur à tenir ses primaires. De leur côté, Obama et Edwards devait bien se placer en Iowa pour préserver leur chances. Il l’ont fait, tant mieux, la course reste plutôt ouverte. Maintenant, il vont devoir concrétiser dans le New Hampshire, surtout Edwards. S’il n’y arrive pas premier ou second, il peut abandonner ses ambitions présidentielles pour cette fois.
Chez les Republicains, la course est toujours grande ouverte. Surtout le vainceur Mike Huckabee est intéressant, mais si l’on en croit mais analystes préférés de electoral-vote.com, il n’a aucune chance d’emporter la candidature à long terme. En effet, il est bien trop conservateur sur les valeurs pour pouvoir espérer gagner des supporter au delà des cercles des chrétiens fondamentalistes, et bien trop à gauche sur les questions économiques (il est en faveur d’augmenter les impôts, des redistributions, de la réforme du systeme ds santé) pour que le mainstream Republicain puisse le suivre. Mais le plus important: Il n’a plus d’argent. Dans un pays ou cela est crucial pour gagner des éléctions, c’est déjà la fin. Les favoris dans cette cours très ouverte restent donc Mitt Romney (ancien gouverneur du Massachussets, Mormon et très riche), le sénateur John McCain (peu d’argent, mais très expérimenté surtout dans le domaine de la politique internationale) et Rudy Guiliani (le très connu ancien Maire de New York, a récolté également beaucoup d’argent, mais est trop libéral pour beaucoup de Republicains). Surtout ce dernier a du digérer une défaite cuisante en Iowa, laquelle il doit maintenant digérer. Mais comme je l’ai déjà annoncé, la journée décisive sera super-duper-Tuesday le cinq Février. En plus, de toute façon, tout ça n’est peut-être pas si important, car le prochain président sera sans doute un Democrate…
Maintenant que 2008 a débuté, il est temps de regarder en avant. Comme quelqu’un qui s’intéresse à la politique et qui aime surtout passionnément suivre des compagnes électorales, des mois captivant sont devant moi. Ça commence aujourd’hui, car le caucus de l’Iowa donne le coup d’envoi du processus électoral des présidentielles aux Etats-Unis. Ces dernières sont un cadeau pour tous les ‘political junkies’, comme disent les américains, car le processus décisionnel dure des mois. Dès aujourd’hui, les partisans des deux grands partis outre-Atlantique vont donc décider, Etat par Etat, lesquels de leurs candidats s’affronteront lors de la présidentielle. En faite, le caucus de l’Iowa est plutôt peu important : l’Etat est petit, rural, conservateur et majoritairement
habité par des blancs, donc aucunement représentatif du reste des Etats-Unis. La seule raison, pour laquelle on en fait toute une histoire est parce que c’est la première primaire. Les médias vont donc se jeter sur le vainqueur et les perdants, l’écho de la presse est donc bien plus important que le résultat en soi. La même chose est d’ailleurs valable pour la primaire du New Hampshire, qui a lieur la semaine prochaine. Une date est a garder en mémoire : le 5 Février, appelé aussi super-duper-Tuesday. Ce jour là ont lieu des primaires dans 22 Etats, dont les très peuplés Etats de New York et de la Californie. Il est possible les jeux se fassent ce jour là. Sinon, il faudra peut-être attendre les dernières primaires en juin. A suivre ici.
En France aussi, on vote bientôt, pour les municipale dans les 36000 communes de la République. Celles-ci ont un rôle quand même assez important, toutes les personnalités importants se présentent quelque part, car malgré les discussions sur le cumul des mandats, député-maire, cela compte encore pour quelque chose. Vive les notables ! Par contre, il faut à mon avis se garder de voir les municipales comme premier test de la politique de Sarkoyy, car les enjeux locaux sont trop importants. A suivre : La gauche parviendra-t-elle à garder Lyon et Paris et a prendre d’autres grandes villes, comme Toulouse ou Bordeaux. Ce sera peut-être la dernière bataille de Juppé ?
Pour finir, l’Allemagne connaîtra également quel- ques élection importantes, car quatre Länder renouvellent leurs parle- ments régionaux et avec ceux-ci leurs ministres présidents, dont le rôle est d’une grande importance dans le système politique de la République Fédérale. Il est possible que l’un des rivaux de Angela Merkel au sein du CDU, le très conservateur Roland Koch, perde les élections en Hesse ou soit du moins forcé à entrer dans une grande coalition avec le SPD. À suivre également : la possible entrée de « Die Linke », à la gauche du SPD, dans plusieurs parlements de l’Allemagne de l’ouest (elle est déjà très présente à l’est), et éventuellement une coalition « noire-verte » entre le CDU et les Verts à Hambourg, ce qui serait inédit et une option pour le futur au niveau fédéral. Moi, je crains plutôt encore plus de grandes coalitions, ce que je trouve une très mauvaise options, car c’est ce que personne ne veut, ni les électeurs, ni les partis. Les derniers sondages pour tous le Länder ici.