16 mai 2008

En vélo

En ce moment, Berlin se montre de son plus beau côté. On a du attendre assez longtemps cette année, mais ces dernières semaines étaient tout simplement un merveil concernant le temps. Le soleil a chassez les dernières pensées à cette fin d’hiver prolongée, en même temps, il ne fait pas encore trop chaud pour que la chaleur de la ville devienne étouffante. Il était donc plus que temps de remonter sur le vélo pour l’utiliser comme moyen de transport.

J’avais déjà du le faire ne mars pendant un moment, mais c’était plutôt par la force des choses alors que les transports étaient en grève complète pendant 12 jours. A l’époque, je combinais encore le vélo avec la S-Bahn (notre RER, le seul transport collectif qui circulait encore). Depuis fin avril, je reprend uniquement la bicyclette pour faire le trajet d’une bonne demi-heure de Neukölln à Moabit pour rejoindre mon lieu de travail. Après une petite période pour m’habituer – il faut dire que la lecture dans le métro me manquait – je savoure maintenant. Le matin, il fait clair et pas froid, les rues sont vides et l’air frais aide un peu à se réveiller.

Le meilleur, c’est que l’on revoit la ville autrement, pas uniquement son propre appartement, le métro, le boulot. J’ai la chance d’avoir un trajet intéressant. La première partie me mène jusqu’à la Potsdamer Platz. Je la connais déjà bien car c’est le même chemin que j’empreintais pour me rendre à l’ambassade du Canada, la description se trouve ici. De là, on continue par le Tiergarten, que l’on traverse par la Bellevueallee. Comme son nom l’indique, elle mène au palais Bellevue, la résidence du président fédéral. Ici, l’on rejoint la Spree, entre laquelle et le château se faufile la piste cyclable pour donner sur le ministère de l’intérieur. Là, on traverse la Spree par le pont de Moabit et j’y suis presque. Le tout en photos se trouve ici.

Après le boulot attend la récompense : une petit sieste au soleil au bord de la Spree, peut-être un petit détour par le Landwehrkanal à Keurzberg. Maintenant que je sais que je quitte bientôt Berlin, je commence á être mélancolique et nostalgique partout. Heureusement qu’à Hambourg, une collocation bien sympathique et une très belle chambre m’attendent.

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