9 juillet 2007

Open Air Sankt Gallen - Troisième Journée

Cette deuxième nuit fut également très courte et presque sans sommeil, mais je dois dire que l’on s’habitue à coucher en pente. Après avoir dérouillé le matin, il était déjà temps de ranger afin de pouvoir partir en toute tranquilité après le dernier concert en début de soirée. La petite excursion vers le parking pour y transporter nos affaire nous a d’ailleurs fait du bien à tous. Nous avons savouré le calme relatif, les toilettes propres et notre dernier repas de camping. Il devait s’avérer que la décision de tout ranger le matin était très sage, car un gros orage accompagné de bonnes averses allait encore nous tomber dessus.

Nous arrivâmes juste à temps devant la scène pour le condert de Wir sind Helden, l’un des groupes phares de la musique allemande de qualité que tout le monde aime bien. Pour cette raison, on ne peut pas vraiment écrire de mauvais sur eux. Il font vraiment de la bonne musique assez consensuelle et ils sont très gentil. Peut-être un peu trop pour un groupe de rock. N’empêche que malgré la fatigue omniprésente et la chaleur ambiante, Wir sind Helden mirent quand même une bonne ambiance et arrivèrent à bien faire bouger la foule. Surtout leurs morceaux plus anciens étaient des valeurs surent, ceux de leur nouvelle album ne sont sans doute pas encore assez connus – et peut-être également de qualité un peu moindre. En tout cas, ils devraient un peu moins parler entre les morceaux, surtout pour raconter des nullités comme ils le font. Les gens les aiment peut-être bien, mais ce n’est pas une raison pour être gaga et trop gentils.


J’ai laissé passer le passage sur scène de Oliver Pocher, une des stars montante de l’humour (débile) en Allemagne pour aller me rafraîchir à la rivière. C’est ainsi que j’ai écouté le concert des Arctic Monkeys. Ceux-ci se sont biens développés musicalement en comparaison à la dernière fois que je les ai vus. J’ai été pas mal convaincu. Rémi par contre, qui était comme toujours au centre de l’action, a été plutôt déçu. Il préfère le rock bien bourrin du premier album et n’était pas du tout content du concert. En particulier parce que son morceau préféré, « Mardi Bum » fut mal joué. Pour ma part, je quitta le concert prématurément pour rejoindre la scène secondaire.


Là auraient dû se produire maintenant Bright Eyes, mais cuex-ci avaint annulé parce que Connor Oberst, le chanteur, a peur de l’avion et aurait voulu rejoindre Sankt Gallen de la Skandinavie par la terre. Que cela risque d’être difficile en voulant partir le samedi soir fût malheureusement pris en compte un peu tard. Ils auraient pu y penser avant. Mais ce n’était pas très grave, car avec Art Brut, un remplacement très différent musicalement mais également de qualité fût trouvé. Il n’y a qu’une chose à dire sur Art Brut, c’est qu’ils sont complètement cinglé. Le concept de ce groupe est simple : il joue du rock et se déchaîne sur scène pendant que le chanteur Eddie Argos déclame des banalités du quotidien, est nostalgique de sa jeunesse et raconte sa vie. Pendant un concert, il ne manque pas d’appeler chacun à former son propre groupe de rock. Chaque morceau est mis en route par un « ready, Art Brut ? » adressé au groupe par le chanteur. Tout ces ingrédients donnen un concert de rock excellent.


Juste à temps pour le dernier concert sur la scène principale, celui de Snow Patrol, l’orage eclata. Nous mîmes les affaires que nous avions encore avec nous en sécurité sous la tente de la scène secondaire. Timo assista à la plus grande partie du concert devant la scène sous la pluie. Moi, je me mis en maillot de bain – que j’avais encore sur moi – pour aller écouter quelques morceaux. Je trouva dommage de ne pas pouvoir tout écouter (je commença assez vite à avoir froid), car c’etait vraiment un bon concert. Snow Patrol ont entre temps une très bonne présence de scène et leur musique se prête très bien au live, surtout les morceaux de leur dernier album Eyes Open. Après un petit séchage, je repartis pour un deuxième tour – je ne voulais pas manquer l’énorme tube « Chasing Cars » – mais je commençais vraiment à avoir froid. J’ai d’ailleurs ramené un bon mal de gorge, puis un rhume, du festival. Dommage pour le bon concert.


Comme il continuait toujours à pleuvoir, nous avons improvisé un impair collectif avec la toile de notre tente, sous lequel nous prîmes le chemin du bus qui allait nous ramener au parking. Quelques personnes nous rejoignirent d’ailleurs sous notre abris mobile. Un fabuleux week-end pris don fin, mais il n’aurait pas du durer bien plus longtemps. Nous n’aurions sans doute pas tenu le coup à poursuivre dans cette intensité.

L’année prochaine, l’Open Air Sankt Gallen a lieu du 26 au 29 juin. Le rendez-vous est pris !

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