Cette année, malheureusement, tout est différent. Ma capacité de douleur par rapport au dopage est grande, Bien que depuis 1998 au plus tard, une suspicion généralisée plane sur le vélo, je suivait tout de même chaque année avec passion. L’année dernière encore, j’étais sur le bord de la route à Strasbourg pour le prologue. Cette année, je me réjouissais de pouvoir suivre, sans doute pour la dernière fois avant ma retraite, le direct à la télévision quotidiennement. J’étais gêné, surtout pendant la première moitié du Tour, pas les commentaires des chaînes de télévisions allemandes ARD et ZDF, qui semblaient exagérer et doutaient de toutes les performances. Mais au plus tard depuis que Michael Rasmussen a fiat une telle démonstration de force sur le contre la montre d’Albi – en montagne, on connaissait déjà ses capacités hors-normes – le Tour n’étais plus un plaisir. Surtout que depuis, chaque performance donne soit une impréssion curieuse, soit elle s’avère être le résuktat d’une tricherie. On se demande ce que pensait Alexandre Vinokourov lorsqu’il cherchait la solution à sa frustration dans le dopage sanguin, sachant très bien qu’il risquait d’être pris. Que penser de Soller, le porteur du maillot à pois, qui ne s’était encore jamis montré à l’avant d’aucune course auparavant et qui parvient maintenant à suivre les meilleurs ? Que penser de Alberto Contador, qui fût sur la liste de Fuentes et qui est le sul qui parvient à suivre Rasmussen ? Il a pourtant la capacité à être le prochain chouchou du public, mais rien que son appartenance à l’équipe Discovery Channel le rend suspect. La même chose se laisse d’ailleurs dire de Andreas Klöden, qui sans ses déclarations idiotes aurait pu devenir l’une des nouvelles stars du vélo (propre ?). Ainsi ne reste entre les meilleurs que Cadel Evans qui semble à peu près en dehors des suspicions. Peut-être est-il celui sur lequel on peut compter pour l’avenir ?
Ce Tour de France est malheureusement déjà gâché. L’exclusion de Rasmussen (dont je me réjouis) n’y change rien. Dans l’état actuel des choses, avec les nouveaux cas de dopage et retraits quotidiens d’équipes, le résultat final à Paris n’a plus vraiment d’importance. Je suis tout de même contre une interruption du Tour. Cela équivaudrait à une capitulation des promoteurs du renouveau du cyclisme – l’organisation du Tour en fait partie - face à ceux qui veulent continuer comme ci de rien était. En l’état actuel des choses, ce ne serais pas uniquement le Tour de France en cours, mais aussi ceux de l’avenir qui seraient en danger, car il risqueraient de devenir une parodie et de perdre leur raison d’être – de concours sportif. Combien de temps les vrais fans du Tour – ceux qui aiment l’événement – seront-ils encore de la partie ? Pour une fois, je suis d’accord avec Nicolas Sarkozy : « Un mois de Juillet sans Tour de France, ce n’est pas un vrai mois de Juillet ». Vive le Tour !
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