21 avril 2008

Art Brut

Samedi avait lieu à Berlin la deuxième « European Clubnight », le tout avac la bénédiction de notre cher ministre des affaires étrangères. Cela pourrait m’être assez égal, car ce n’est habituellement pas trop le genre d’évènements qui soit à mon goût. Par contre, si une scène comme le Lido en profite pour organiser un concert pas cher, je suis bien sur au rendez-vous. Jouèrent ce soir là : Get Cape.Wear Cape.Fly et Art Brut.

Il fallait d’abord tenir e coup, car les portes n’ouvraient qu’à 23 heures. Si on était déjà en route touristiquement dans Berlin toute la journée et que l’on a en plus suivi la finale de la coupe d’Allemagne de foot sur la « Fanmeile », les écrans géant à la Porte de Brandebourg, la forme peut en pâtir un peu. Get Cape.Wear Cape.Fly (je me demande comment on peut trouver un nom pareil) ouvrit la soirée plutôt calmement. L’auteur-compositeur-interprète anglais joue de la musique assez entraînante et des mélodies bien agréables, le public était attentif, mais dans l’expectative. Il faut dire que si une partie majeure de l’accompagnement musical vient de disque dur de l’ordinateur, cela ne contribue pas vraiment à l’ambiance.

Vers 1h30 ce fût enfin au tour de Art Brut de s’y mettre. Ce groupe autour du « chanteur » Eddie Argos fournit la preuve que, sans vraiment savoir chanter, mais plutôt avec une espèce de déclamation accompagnée par d’excellents riffs de rock, on peut avoir du succès et surtout mettre de l’ambiance. Nous nous étions assez vite frayés un chemin du bord de la salle (ou on était très serrés) vers le centre devant la scène, ou nous avions assez de place pour pouvoir bouger comme il se doit. Une grande partie du public était constitué de fans ravis et qui connaissaient bien les paroles. Ainsi, le principe de faire tout le concert d’après les souhaits musicaux exprimés par le public fonctionna à merveille. Les demandes de bis en scandant « Art Brut, Top of the Pops » révélèrent que je n’étais pas le seul à ne pas avoir vu ce groupe exceptionnel pour la première fois. Pas étonnant, car si l’on en croit Monsieur Argos, la jeune femme et ses quatre compagnons masculins se produisaient sur la scène du Lido pour la cinquième fois (et cela en même pas trois ans).

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