On ne peut pas passer un séjour en Himalaya sans faire un trekking. Déjà rien que parce que c’est nésséssaire par vraiment acceder aux montagnes. Anne est déjà pro, elle qui a déjà fait les trekkings de l’Anapourna et du Everest Base Camp au Népal. C’est tours certainement pas faciles on un avantage indégnable: le long de leurs tracés, il y a de nombreux refuges permettants aux trekkeurs de randonner sans devoir transporter de nourriture ou de tente.
Dans l’Himachal Pradesh, c’est différent. Ici, il faut organiser un guide, des poneys, des porteurs et de l’équipement si on veut faire un tour de plusieurs jours. Si, comme nous, on n’a pas envie d’organiser ça soi-même, on peut toujours s’adresser à l’une des très nombreuses agences locales. Nous avons choisis les Himalayan Adventurers, sans doute pas l’agence la moins chère, mais qui nous a offert un excellent paquet incluant tous ce que l’on peut souhaiter. Ainsi, nous étions sept à partir après qu’une jeep soit venue nous chercher à notre guest-house. Apart Anne et moi il y avait: deux jeunes danoises, un couple israélien et une jeune femme de la rèpublique Tschèque, plus un guide, Ticu, et son assistant Sittaram. Nous ne devions porter que notre sac pour la journée – on nous avait donné un gros gouter à manger en route – et laissâmes le reste à Vashisht, ou débutait la randonnée.
La première journée fût marquée par des montées bien raides. Nous avons d’abord traversé des vergers de pommiers de la vallée pour ensuite entrer dans une magnifique forêt de conifères. Ici, les arbres sont vieux, on voit très peu de tronc coupés. Notre guide nous parle d’abattage clandestins. En gagnant de l’altitude, la forêt devint plus éparse et laisse place à des clairières ou poussent de hautes fougères et des iris. Ça sent comme dans un potager, je distingue du thym, de l’origan, de la menthe, bien sur aussi l’incontournable chanvre. Nous voyons des vautours. Certains se plaignent de la chaleur, mais le tracé n’est pas trop difficile et nous faisons beaucoup de pauses. Alors que le temps jusque-là magnifique se dégrade, nous atteignons notre premier camp pour la nuit que nous partageons avec un autre groupe de randonneurs. Ici nous attendent nos poneys (en faite en partie des mules) avec leur maitre ainsi que notre cuisinier et son assistant. Il nous reste juste à monter nos tentes, puis nous avons droit au thé avec des biscuits, puis au dîner délicieux. Bientôt, tout le monde se couche, épuisé. Ce sera pareil tous les soirs.
Le lendemaim matin nous attend d’abord une agréable surprise. Au reveil à six heures, on nous apporte un « bed tea » à la tente, puis une cuvette de « washing water » chaude. Quel luxe ! Par contre, les conditions atmosphériques sont moroses : il pleut. Ça restera ainsi toute la matinée, nous marcherons donc sous la pluie, ce qui réduit bien le plaisir. Après quelque temps, malgré les capes que nous portons, tous le monde est trempé. Malheureusement, le plus grand obstacle de cette journée qui devait être la plus facile nous attend encore.
On nous avait bien dit de garder nous sandales, car nous allions devoir traverser une rivière. Mais cela devait s’avérer plus compliqué que prévu, car la rivière sans doute bien paisible par beau temps s’était transformer en torrent suvage dû à la pluie mélangée à la neige fondante. Le guet était donc trop dangereux pour être empreinté. Première décision : nous attendons le second groupe. Lorsque celui-ci arrive, un premier essai de travrsée est tenté : nous nous prenons tous par la main afin d’unir nos forces pour traverser le morceau le plus difficile de la rivière ou le courant est le plus fort, large d’environ 4 metres et ou l’eau atteint une profondeur d’un metre (cela paraît peu, mais c’est pas rien). Lorsque la plupart on les pieds dans l’eau glacée (tous chaussés de leurs chaussures de marche), l’on juge que c’est trop dangereux et on fait demi-tour. Deuxième décision : nous attendons le poneys, et surtout ceux qui les accompagnent.
La plupart d’entre nous de blottirent donc sous un rocher, tremblants de froid, l’attente paraît bien longue. Comme j’ai bien froid également je préfère rester debout pour rester en mouvement. Cela me permet de suivre l’arrivée des poneys tent attendue, les débats sur la stratégie à suivre et les préparations pour la traversée : avec beaucoup de courage, Sittaram parvient finalement à traverser le torrent. Ainsi, une corde peut être tendue entre les deux rives. Je savais désormais ce qui nous attendais : nous tenant à la corde, il fallait se lancer. Étant le plus proche, je fûs désigné à me jetter dans les eaux sauvages le premier. Sans attendre assez longtemps pour laisser la peur monter, je me lançais donc. Grâce à l’aide très précieuse de nos accompagnateurs indiens et népalais, je traverse donc l’eau glaciale sans trop d’encombres et atteids l’autre rive, tout comme tous les autres randonneurs. Une seule nous a fait une frayeur, surtout à moi : Anne. Au moment d’atteindre le passage difficile, elle perd l’équilibre et se retrouve couchée dans le courant. Heureusement, elle s’aggrippe bien et est tenue par les guides, mais elle nous a fait peur. Evidemment, elle était totalement trempée et surtout gelée jusqu’au os pour un bon moment.
Entre temps, la pluie avait cessée. Pendant que nous touristes cherchiont à nous réchauffer en revêtissant ce qui nous restait de vêtements à peu près secs et nous remettions de nos emotions, nos accompagnateurs continuaient à travailler d’arrache-pied. Tout d’abord, la corde fut transformée cable de manouvre à un autre endroit de la rivière. L’on ôta les bagages des poneys et les transferra ainsi de l’autre côté du torrent. Libre de leur cargaison, la traversée était maintenant facile pour les bêtes. Quand les poneys étaient de nouveau chargés, nous pûmes finalement continuer. Heureusement que le campement pour la nuit n’était plus très loin.
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