Tout d’abord, je dois dire que mes impressions générales de l’Inde correspondent assez aux attentes que j’avais suite aux nombreux récits que j’avais entendus de ceux qui y étaient déjà allés. C’était même moins extrême que ce que j’avais imaginé. Bien sur, il y a du monde et du bruit partout, on est abordé et dévisagé tout le temps, la circulation est très dense, etc. Mais au final, c’était moins que ce que j’avais pensé. Anne s’énervait parce que j’avais tendance à dire : « C’est plutôt détendu ici, non ? ».
Comme c’est difficile de reproduire l’atmosphère, je vais simplement raconter certaines impressions, totalement subjectives. Tout d’abord, on se rend compte que l’on croise bien plus d’hommes que de femmes dans la rue, je dirais que la proportion est de 2/3 contre 1/3. Par ailleurs, l’ecrasante majorité des hommes est habillé à l’occidentale (jean ou autre pantalon plus chemise ou t-shirt), tandis que les femmes se vêtissent à l’indienne. Mais le sari est démodé chez les jeunes femmes des villes. Elle préfèrent le salwar kameez (pantalon en toile, longue chemise, châle). En ville ou aussi dans la région de Manali, la proportion de ceux habillés à l’occidentale est plus grande.
Les indiens ne ne sont pas timides. En tant qu’européen, on est dévisagé partout, surtout si on est une femme et encore plus si madame fûme en public, ce qu’une indienne fait très rarement. On est également abordé, presque uniquement par des hommes. Tout d’abord, bien sur, par ceux qui veulent quelque chose : les mendiants, les chauffeurs de pousse-pousse, ceux qui veulent t’emmener à un hôtel particulièrement bon marché ou un magasin particulièrement bien, les vendeurs à la sauvette, ceux devant leur magazin. En plus, les indiens adorent prendre des photos avec des européens (on pourrait croire que ça a une valeur particulière pour eux). Les enfants, eux, sont juste content qu’on les prenne en photos et de se regarder sur l’écran du numérique. Pour finir, nombreux sont ceux qui sont juste content de bavarder avec des étrangers pour pratiquer leur anglais. Cette recherche de contact est sympa au début, mais on en a vite un peu marre. On ne peut jamais rien faire en toute tranquilité.
Je continue une autre fois, sinon, ça va faire trop…
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