Une plage de sable fin avec du bois laissé par la dernière marée, un petit vent frais, de l’eau qui clabote, des vagues qui peuvent tout à fait concourrir avec celles de la mer baltiques, des passages d’oiseaux marins tels des mouettes, des sternes ou des cormorans, et sur l’autre rive, le port de Hambourg. C’est le Elbstrand, la plage de l’Elbe, de Övelgönne, il n’y a ça qu’à Hambourg. C’est un plaisir de venir passer un après-midi ensoleillé ici. Pour quelques heures, on se croirait en vacances à la plage. Difficile à imaginer que l’on est ici qu’à quelques encablures des Landungsbrücken et de la Speicherstadt, souvent noirs de monde. On se croirait près de la côte, alors que celle-ci est encore à plus de 100 kilometres. Ici, on peut passer des heures tout simplement à observer ce qui se passe en face, au port. C’est fascinant, comment les immenses cargos, dont les noms révèlent un des origines des quatres coins du monde, sont chargés et déchargés. Quand l’un reprend le large, on se prend souvent à rêver d’être à bord…
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