7 mai 2011

Nostalgie coloniale et vieilles églises – Panaji et Old Goa

Panaji
Après les journées de détente à la plage, il était temps de revenir au tourisme culturel. Je déménage donc à Panaji, la capitale de Goa. Ici, je loge dans une belle demeure ancienne dans la vielle ville portugaise. Comme à Pondicherry et à Fort Cochin, on est entouré à Panaji par la nostalgie coloniale. La présence portugaise se fait sentir surtout dans l'achitecture. Souvent, on se croirait presque dans une ville côtière d'Europe méridionale. Cette impression est amplifié par le faite que de nombreux habitants de la ville, surtout les jeunes hommes et les femmes agées passeraient bien pour des portugais. On déambule dans les ruelles de la ville pour découvrir les sites historiques de Panaji, c'est très agréable.
Se Cathedral, Old Goa
Je visite aussi – À vélo – Old Goa, qui se trouve non loin de là. L'ancienne capitale des portugais était jadis une métropole étincelante que l'on appelait aussi la Rome d'Asie à cause du ombre énorme d'églises qui s'y trouve. Il paraît que les prêtres écrivaient au Vatican pour se plaindre que le son des cloches et des chorales des églises se perturbaient entre eux. Des épidémies menèrent au déclin de la ville et en 1843, la capitale a été déplacée à Panaji. De l'ancienne métropole, il ne reste aujourd'hui plus rien à part ses églises. Cela fait un effet un peu surréaliste, car c'est très bizarre de voir ainsi de grandes églises sans aucune construction urbaine aux alentours. Le tout est tout de même très impressionnant, ce n'est pas pour rien qu'Old Goa est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Après cette longue journée fatigante – j'ai mal au derrière et j'ai sué comme un chien – je m'offre, comme d'ailleurs les jours précédents, un bon dîner. À Goa et tout particulièrement à Panaji, on peut très bien manger. À part du poisson, je goûte également les spécialités goanaises: poisson vindalao, poulet xiacuti ou encore port bachalao. Tout cela, c'est très bon, mais il faut aimer la cuisine épicée.

Aucun commentaire: