De fait, cette semaine, j’ai du mettre les bouchées double pour remplir à mon devoir. En effet, il s’agissait de la semaine la plus intense côté travail depuis que mon stage à débuté il y a déjà six semaines. Deux conférence de nature très différentes avaient lieu à l’ambassade dont la section politique avait la charge. Comme c’est toujours le cas quand il y a beaucoup a faire, les stagiaires sont mis à contribution. Cela est fatiguant, mais également très intéressant, car l’on a l’occasion de découvrir pas mal de choses qui resteraient dans l’obscurité autrement.
La première conférence avait lieu en début de semaine. Il s’agissait d’un rencontre du Refugee Coordination Forum, une ronde de discussion créée par le Canada pour discuter de la problématique des réfugiés palestiniens dans le conflit au Moyen-Orient. Y participaient des pays concernés (essentiellement des occidentaux) et des organisations internationales (UE et organisations de l’ONU). Mon rôle consistait à faire de la recherche sur le sujet ultérieurement ainsi que d’être en charge que tout se passe bien côté organisation pendant le déroulement des discussions. Cela me permit d’être présent lors de la plus grande partie des délibération, ce qui est une bonne chose, car je pût voir comment se passe une conférence diplomatique au niveau de travail. Sans dévoiler de contenu, je voudrais quand même retenir trois points que j’ai trouvé frappant : Premièrement, les participants étaient très pessimistes sur la possibilité de résoudre le conflit. Il semble sans issue et il semble qu’il soit déjà trop tard pour une solution à deux Etats. Deuxièmement, l’extrême misère dans laquelle se trouvent les Palestiniens à cause du verrouillage des territoires occupés par Israël – surtout de part le mur et les nombreux check-points. Finalement, j’ai été surpris qu’un sentiment très critique envers Israël dominait une grande majorité des délégations.
La deuxième conférence qui avait lieu à l’ambassade la semaine passée était de nature complètement différente. Cette fois, il ne s’agissait pas de pourparlers derrière des portes closes, mais d’un événement ouvert au public. La conférence portait sur le thème de l’Allemagne et du Canada a la veille du sommet du G8 à Heiligendamm. Des intervenants venant de la recherche, du monde politique et de l’ambassade discutèrent de différents thèmes en relation avec ce sujet. Encore une fois, les stagiaire étaient responsable du bon déroulement de la conférence, ce qui permit de nouveau d’assister à une grande partie des débats. Ceci était une bonne chose, car les intervenants étaient de qualité : deux députés du Bundestag, une ministre de l’Alberta, deus professeurs d’université canadiens, des représentants de think-tanks allemands. Ce qui présentait un intérêt particulier pour moi était le fait que plusieurs participants à la conférence m’étaient connus pour les avoirs cités dans mon mémoire de fin d’études, c’était donc intéressant de les voir « en vrai ». De plus, il s’est avéré que l’un des co-organisateurs de la conférence venait d’être nommé professeur au Heidelberg Center for American Studies, ou je donnais des tutorats pendants mes études, et qu’il donnera également des cours à l’institut de sciences politiques de Heidelberg… Le monde est petit !
Les deux dernières photos montrent le Canada Room et le Timber Hall, deux salles de l'ambassade où ont lieu des évènements publics.
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