Le summum touristique des derniers jours était sans aucun doute la journée passée à Potsdam, le Versailles Prussien qui se trouve à une vingtaine de kilomètres de Berlin. Nous avons en effet profité du samedi magnifiquement ensoleillé pour aller nous faire une idée de la folie des grandeurs des souverains Prussiens. Nous avons été servis : autant c’est assez écoeurant de penser que tout ce gigantisme c’est construit au détriment des pauvres sujets des rois, autant c’est impressionnant aujourd’hui. Le château Sans-Souci, le parc immense, le « Neues Palais » immense, les divers autres bâtiment, ça vaut le classement au patrimoine mondial de l’Unesco. La ville de Postdam elle-même vaut d’ailleurs également le détours. La vielle ville est très bien restaurée, les bâtiments historiques mis en valeurs, le tout pas trop sacrifié au commerce touristique. Surtout le quartier hollandais est à voir. Il est constitué de bâtisses en brique à la Hollandaise, construite dans les années 1730 par les artisans des Pays-Bas venus travailler sur le chantier de Sans-Souci. Le soir, pas la peine de dire que nous étions crevés…
Une visite des parents vaut toujours le coup du côté culinaire : Nous allons toujours bien manger et en plus, je suis invité. Particulièrement bon : un restaurant turc dans la Bleibtreustraße à Charlottenburg. C'est autre chose que les Döner Kebab et le service est excellent. A noter également, l’excellent brunch dominical au Helmholtzplatz à Prenzlauer Berg. C’est all you can eat au buffet et j’aurais bien aimé en goûter plus de choses, mais j’avais l’estomac tellement plein que plus rien e rentrait. Ce sera pour une autre fois, parce que – vive Berlin – c’est assez bon marché.
En résumé, la visite des parents, c’était bien, mais fatigant. Je suis content de pouvoir redormir sans boules Quiles cette nuit – celles-ci étaient nécessaires pour pouvoir faire abstractions du ronflement de Papa. Les parents étaient d’ailleurs contents également – Papa a préféré les images de Knut dans le métro, Maman les arbres dans le parc de Potsdam… Sérieusement, Papa m’envie que j’aie le droit de vivre ici. Il a toujours rêvé de retourner vivre dans une grande ville. Par contre, Maman est bien contente d’habiter à Steinen, elle n’a jamais été très enthousiaste en ce qui concerne la vie citadine…
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