Avec le bus superfast de la Kerala State Road Transportation Corporation, le voyage de Kalpetta à Mysore est en effet assez rapide. Les 120 kilomètres qui séparent les deux villes sont parcourus en environ trois heures, une moyenne que je n'avais jamais atteinte d'ici-là. En route, nous traversons les réserves des Mathanga au Wayanad ainsi que Bandipur dans le Karnataka. Mon regard traverse les belles forêts, car j'espère apercevoir des animaux, mais rien...
Un peu comme l'empire Allemand, l'Inde était jadis divisé en plusieurs centaines de plus ou moins petites principautés. C'était même le cas sous le règne des britanniques, qui laissaient volontiers en place les rajas, maharajas et autres nawabs, ce qui leur faisait faire des économies en coûts d'administration et d'occupation. Jusqu'à son accession à l'Union Indienne lors de l'indépendance du pays un 1947, Mysore était un État princier assez important, qui couvrait environ un tiers du territoire du Karnataka actuel. N'ayant pas de pouvoir réel, les maharajas vivaient dans le luxe et se défoulaient entre autre avec la construction de nombreux bâtiments représentatifs dans la capitale de leur principauté. Le plus connu est bien sûr le palace de Mysore, qui n'a rien à envier aux grands châteaux européens.
Il y a donc ici beaucoup à voir, et les bâtiments sont dans l'ensemble en assez bon état. Ils sont en effet assez récents, datant du 19ème et début du 20ème siècle. Comme je trouve la ville très agréable et y passe quelques jours, j'ai le temps de découvrir la plus grande partie de ses attraits. Mis à part le palace et la montagne de pèlerinage Chamundi Hill, je me rend entre autre au zoo, très bien tenu, et au parc naturel de Karanji Lake. Ici nichent de nombreux oiseaux aquatiques, dont le painted storck et des pélicans. Je ne vais pas décrire ici tout ce que j'ai vu, mais je pense que c'est bien documenté en photos. Mysore étant également très réputé pour ses huiles essentielles, en particulier l'huile de santal, qu'on ne trouve qu'ici, je me laisse volontiers entraîner dans les magasins, dont je ressorts couvert d'odeurs différentes et avec quelques huiles, ayant toutes, bien sûr, un usage thérapeutique. En particulier, l'usage anti-moustique de l'huile de nénuphar m'intéresse.
Gumbaz |
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