31 juillet 2007

Ministère des Affaires Etrangères – deuxième tentative

Hier, il était encore une fois temps de faire quelque chose pour mon avenir. Comme il y a presque exactement un an, je me suis rendu à l’épreuve écrite de la sélection pour le haut fonctionnariat du ministère des affaires étrangères allemand, tout comme 1200 autres candidats qui ont été sélectionné parmi les 1600 postulants. Je savais déjà ce qui m’attendait, c’est pourquoi j’avais une approche assez détendue à la chose. Cela était certainement également dû au fait que je savais que j’avais le potentiel de passer ce premier pas vers la carrière de mes rêves, l’ayant pris l’an dernier.

L’épreuve avait lieu dans la Weltsaal (« Salle du Monde ») du ministère des affaires étrangères, un cadre bien plus policé que la salle des fêtes de Bonn Bad Godesberg ou j’avais participé au concours la fois dernière. D’autres conditions étaient également meilleures. D’une part, des boissons chaudes et froides étaient mises à disposition – on pourrait croire que ceci est normal, mais ce n’est pas toujours le cas – d’autre part, j’étais bien plus frais que l’an dernier, ayant pu me lever à une heure normale pour me rendre au lieu du concours. Je me suis rendu compte de l’avantage qu présentait cette fraîcheur surtout vers la fin de l’épreuve, un moment auquel j’étais déjà lessivé l’an dernier, m’étant levé à 5 heures.


Venons au contenu de l’épreuve. Celle-ci est composé de quatre éléments. Elle commence par la composition d’un essai, pour lequel on a une heure de temps. Trois sujets étaient proposés au choix :

  • Asie comme puissance économique montante. Comment réagir à ce challenge.

  • Que faire des milliards de rentrées d’impôts inattendus [dont l’Allemagne est bénie depuis quelques mois] ? Réduire la dette, baisser les impôts ou augmenter les dépenses de l’Etat ?

  • La présidence Allemande de l’Union Européenne : Quels buts furent atteints, qu’est-ce qui reste à faire ?

Après une courte réflexion, je n’est pas eu de grosses difficultés à me décider pour le troisième sujet, que je trouve d’une part le plus intéressant et d’autre part, je m’y connais assez bien, en partie grâce à mon stage à l’ambassade du Canada, pendant lequel je suivais de près les résultats de la présidence allemande. L’essai s’écrivait donc assez facilement, bien que j’avais eu encore plus de facilité l’an dernier, l’un des sujet ayant été plus ou moins identique avec l’un de mes sujets d’examens de fin d’études.


La deuxième partie de l’épreuve consiste en deux tests de langue, le premier en anglais, le second en français (qui peut être remplacé par une autre langue officielle des Nations Unies). Pour moi qui est à l’aise dans ces deux langue, pas vraiment problématique, même si je dois admettre que l’examen d’anglais n’est pas facile. Il contient des exercices de grammaire, de vocabulaire et de correction d’erreurs. Pas facile, mais je n’ai pas fait cinq ans d’études d’anglais pour rien. L’examen de français est plus facile que celui d’anglais de toute manière et se contente d’exercices de grammaire – pour moi, cela ne présente aucun problème.


Après la pause déjeuner m’attendait la partie la plus stressante de la journée, l’examen appelé d’aptitude psychologique, en d’autre termes une espèce de test d’intelligence. Il teste surtout les capacité de réflexion logique. Ceci par la résolution d’exercices de calculs simples, l’estimation de calculs compliqués, la résolution de matrices numériques, l’analyse de tableaux, tirer des conclusions, reconnaître des contenus de textes synonymes et autre. Le tout est rendu plus difficile par le fait que l’on ne sais jamais combien de temps est à disposition pour résoudre les exercices. Une nouvelles partie qui m’a surprises était un test sur les connaissances de management, bien que très superficiel. C’est sans doute dans l’air du temps de demander cela également dans l’administration de nos jours… En somme, j’ai eu moins de difficultés lors de cette épreuve que l’an dernier, ce qui est sans doute dû à mon meilleur état de fraîcheur. Mais cela est toujours difficile à évaluer.


La journée est conclue par les tests de connaissance très appréhendés par tout le monde. Ils sont composés de quatre blocs de 25 questions à choix multiple (du type « qui veut gagner des millions ») dans les sujets connaissances générales, droit international et public, histoire et politique, ainsi que économie. La résolution des questions demande un mélange de connaissances académiques, générales, acquises par la lecture des journaux ou par hasard. L’important est de ne pas paniquer lorsque l’on se rend compte que l’on ne sais la réponse qu’à une minorité des questions. Il faut surtout avoir une approche très tactique, car le règlement permet cinq mauvaises réponses par bloc, chaque mauvaise réponse dépassant se seuil résultant en un retrait de points. Il faut donc bien réfléchir à combien de question l’on répond au hasard sans risquer de perdre des points et combien de questions l’on laisse sans réponses. Heureusement, je savais la solution à pas mal de question sans même lire les réponse, comme par exemple : Quel est le pays dont la superficie est la plus grande après la Russie ? Le Canada, évidemment ! Par contre, à savoir dans quelle ville Allemande est né Henri Kissinger, c’est déjà moins évident (je n’ai pas répondu).


Le résultat de l’épreuve sera rendu publique début septembre. J’apprendrai donc à ce moment, si l’on me donne encore une chance de prouver mes capacités lors de l’épreuve orale. Mon impression est que ma performance devrait être à peu près égale a celle de l’an dernier. On verra si cela se confirmera.

28 juillet 2007

Malajube

La scène musicale du Canada à bien plus à offrir que Bryan Adams, Céline Dion, Avril Lavigne ou Garou. Ces dernières années, surtout les métropoles Montréal et Toronto ont donné naissance à un grand nombre de musiciens très innovants. Pour n’en nommer que quelques-uns : Arcade Fire, Broken Social Scene, Stars, Leslie Feist, Great Lake Swimmers, Islands, Hidden Cameras et bien d’autres. Ces musiciens ont tous une chose en commun : ils chantent tous en anglais.

En ce sens, le groupe montréalais Malajube se distingue de ses collègues, car ils affirment leur identité québécoise et s’exprime en français dans leur chansons. Leur album Trompe l’Oeil est déjà sorti chez nous il y a quelques mois, mais il me plait tellement que je l’ai sur la playlist de mon lecteur Mp3 depuis pas mal de temps. Malajube fait textuellement et musicalement de la pop/rock indépendante complètement folle. Leur paroles ont une approche très humoristique du quotidien de la vie montréalaise, y inclus du climat (dans la chanson « Montréal -40 ») et des inévitables aventures amoureuses de la jeunesse. Dans certaines chansons, on distingue bien l’accent québécois, ce qui rend le tout encore plus sympathique. Et même sans vraiment écouter les paroles, la musique est excellente, bien que plutôt du genre énergique. Ce n’est rien pour se détendre, mais c’est parfait pour se défouler !

26 juillet 2007

Le Tour de France gâché

Ah, c’était le bon temps lorsque l’on pouvait encore s’enthousiasmer naïvement des victoires sur le Tour de France de Greg LeMond, Miguel Indurain ou du jeune Jan Ullrich. Le Tour de France était encore un vrai plaisir. Même ces dernières années, je ne me laissais pas gâcher le plaisir de suivre le Tour par diverses affaires et la dominance surhumaine de Lance Armstrong. L’événement Tour de France, surtout au bord de la route, était trop beau, trop important. J’ai tout de même l’amour du Tour dans le sang, cela fait partie de la tradition familiale. La première année à laquelle je me rappelle est 1987, la victoire de Stephen Roche, la journée en jaune de Jeff Bernard et sa dramatique perte du maillot jaune consécutivement à une attaque de Stephen Roche et Pedro Delgado lorsqu’il avait crevé. Tout cela suivi devant la télé de Papy et Mamie à Avion.

Cette année, malheureusement, tout est différent. Ma capacité de douleur par rapport au dopage est grande, Bien que depuis 1998 au plus tard, une suspicion généralisée plane sur le vélo, je suivait tout de même chaque année avec passion. L’année dernière encore, j’étais sur le bord de la route à Strasbourg pour le prologue. Cette année, je me réjouissais de pouvoir suivre, sans doute pour la dernière fois avant ma retraite, le direct à la télévision quotidiennement. J’étais gêné, surtout pendant la première moitié du Tour, pas les commentaires des chaînes de télévisions allemandes ARD et ZDF, qui semblaient exagérer et doutaient de toutes les performances. Mais au plus tard depuis que Michael Rasmussen a fiat une telle démonstration de force sur le contre la montre d’Albi – en montagne, on connaissait déjà ses capacités hors-normes – le Tour n’étais plus un plaisir. Surtout que depuis, chaque performance donne soit une impréssion curieuse, soit elle s’avère être le résuktat d’une tricherie. On se demande ce que pensait Alexandre Vinokourov lorsqu’il cherchait la solution à sa frustration dans le dopage sanguin, sachant très bien qu’il risquait d’être pris. Que penser de Soller, le porteur du maillot à pois, qui ne s’était encore jamis montré à l’avant d’aucune course auparavant et qui parvient maintenant à suivre les meilleurs ? Que penser de Alberto Contador, qui fût sur la liste de Fuentes et qui est le sul qui parvient à suivre Rasmussen ? Il a pourtant la capacité à être le prochain chouchou du public, mais rien que son appartenance à l’équipe Discovery Channel le rend suspect. La même chose se laisse d’ailleurs dire de Andreas Klöden, qui sans ses déclarations idiotes aurait pu devenir l’une des nouvelles stars du vélo (propre ?). Ainsi ne reste entre les meilleurs que Cadel Evans qui semble à peu près en dehors des suspicions. Peut-être est-il celui sur lequel on peut compter pour l’avenir ?


Ce Tour de France est malheureusement déjà gâché. L’exclusion de Rasmussen (dont je me réjouis) n’y change rien. Dans l’état actuel des choses, avec les nouveaux cas de dopage et retraits quotidiens d’équipes, le résultat final à Paris n’a plus vraiment d’importance. Je suis tout de même contre une interruption du Tour. Cela équivaudrait à une capitulation des promoteurs du renouveau du cyclisme – l’organisation du Tour en fait partie - face à ceux qui veulent continuer comme ci de rien était. En l’état actuel des choses, ce ne serais pas uniquement le Tour de France en cours, mais aussi ceux de l’avenir qui seraient en danger, car il risqueraient de devenir une parodie et de perdre leur raison d’être – de concours sportif. Combien de temps les vrais fans du Tour – ceux qui aiment l’événement – seront-ils encore de la partie ? Pour une fois, je suis d’accord avec Nicolas Sarkozy : « Un mois de Juillet sans Tour de France, ce n’est pas un vrai mois de Juillet ». Vive le Tour !

23 juillet 2007

Le dernier Harry

Samedi matin, 10 heures, à la librairie Hugendubel dans le centre commercial des Neukölln Arkaden. Je ne suis pas le seul à me diriger directement vers l’étal de livres qui se trouve directement à l’entrée, se prend un livre, passe à la caisse et se presse de rentrer chez sois. C’est inhabituel que tous les clients d’une librairie achètent le même livre – et pas uniquement à Neukölln, mais dans toute l’Allemagne et même dans le monde entier. Le jour était venu lors duquel l’euphorie dont le point de départ date de la publication du premier tome de la série en 1997 devait atteindre son point d’orgue. Enfin, après dix ans, les millions de lecteurs devaient apprendre comment le duel de Harry Potter avec le méchant des méchants. Lord Voldemort, allait se terminer. Harry Potter and the Deathly Hallows était sorti.


Moins de 36 heures plus tard, après une tension extrême, des prises d’émotions et une nuit très éprouvante pleine de rêves du monde des sorciers, je fait partie de ceux qui savent comment cela se termine. Bien sûr, pas question de le révéler ici, puisque la tension multiplie le plaisir de la lecture. Par de nombreuses reprises, il est très difficile de laisser les yeux sur la phrase que l’on est en train de lire et de ne pas les laisser s’envoler vers le bas de la page pour savoir comment l’action va se poursuivre. Je vais tout de même donner quelques impressions.


Tout d’abord, Harry Potter and the Deathly Hallows rempli toutes les attentes. Malgré quelques longeures dans la partie centrale du livre, qui correspondent par ailleurs à un ralentissement des évènement dans l’action qui s’avère bien placée avant le showdown final, le livre et certainement l’égal de ses prédécesseurs. Il est une bonne continuation des tomes 5 et 6 qui décrivent l’expansion progressive du pouvoir du mal et qui, contrairement au très innocents tomes 1-3 n’ont rien de livres pour les enfants. Les parallèles avec le troisième Reich dans la construction du nouvel ordre ne passent pas inaperçues, l’affrontement entre le bien et le mal est à son summum, sans toutefois que des doutes persistent des deux côtés. Il y à de nombreuses surprises, mais de nombreuses attentes que j’avais sur ce qui allait se passer et le rôle de certains personnages sont confirmées. Le tout est toujours parfaitement construit et les référence vont jusqu’à des événement du premier tome qui prennent seulement maintenant toute leur importance. Aucun des différents éléments que l’on retrouve dans tous les livres ne manque. J.K. Rowling à fait un travail impeccable. La fin est également réussie : sans ne rien en livrer – malgré un plein d’émotion, le kitsch est évité. Je suis tout à fait emballé. Quel dommage que l’on ne peut pas espérer de prochain tome…


PS : Il y a plusieurs morts, mais ça, on le savait !

19 juillet 2007

Ce weekend, je disparais...

... pour quelque temps dans mon appartement ou un autre endroit pour lire tranquilement le dernier tome de la serie Harry Potter. Samedi matin, je me rend à la librairie pour acherte Harry Potter and the Deathly Hallows, puis je lirai jusqu'à ce que j'ai terminé. De toute facon, mon experience me dit que ca ne va pas autrement. Pa le temps pour autre chose, donc. Et comme je viens de rafraîchir ma mémoire en relisant le sixième tome, je suis déjà dans l'ambiance. J'atetnds samedi avec impatience!

18 juillet 2007

L’été dans la ville

Dernièrement, je me plaignais encore du mauvais temps, maintenant, une chaleur intense s’est répandue sur Berlin. Cela est fatiguant, mais je m’en réjouis tout de même, étant un grand ami de l’été. Que Berlin soit une grande ville ne rend la chaleur pas plus supportable, mais pas moins non plus. Il fait simplement terriblement chaud.

C’est donc une bonne chose que Berlin est entourée d’une ceinture d’eau, dont font partie de nombreux lacs qui se prêtent parfaitement pour se baigner. C’était donc clair où j’allais passé ce lundi de chaleur intense : au bord de et dans l’eau. Pour mériter ce plaisir et en même temps bouger un peu (j’ai eu du mal à me motiver à aller courir ces derniers temps), je décida d’enfourcher ma bicyclette et me diriger vers le Müggelsee, un lac au sud-est de Berlin. Je prévoyais d’atteindre celui-ci, puis d’en faire le tour avant de me jeter dans les flots. Le trajet en vélo – d’abord vers Köpenick, puis vers le lac - est très agréable, surtout une fois que l’on a atteint la piste cyclable qui contourne le Müggelsee. Surtout la rive sud est un plaisir, puisque la piste traverse une grande forêt où pins et chênes dominent tour à tour. Ça faisait du bien d’être dans la verdure. Avant cela, j’avais fait l’erreur de me lancer dans le village de Rahndorf et de son quartier « La Nouvelle Venise », traversé de nombreux canaux – c’est bien sympathique – mais également composé d’un labyrinthe de petite rues et pistes entre les villas de vacances dont j’eus beaucoup de mal à m’extraire. J’étais donc ravi lorsque j’arriva finalement à l’endroit que j’avais choisi pour me baigner après un tour de lac presque complet. Quel plaisir de se jeter à l’eau !


Le Müggelsee est de taille assez conséquente, mesurant environ 4,5 km de long et 2,5 km de large. Par contre, il ne fait que 11 mètres de profondeur. Conséquemment, lors d’une journée aussi chaude que celle-ci, l’eau n’est pas particulièrement froide, au contraire. Bien sûr, elle est toujours rafraîchissante, mais il faut faire quelques brassées avant d’atteindre un endroit où, en étirant les jambes vers les profondeurs, l’eau est encore bien fraîche. L’eau fait quand même beaucoup de bien. L’endroit pour se baigner est bien agréable également, sans trop de monde et située à la lisière de la forêt. Après ça, il fallait simplement reprendre le chemin du retour, ce qui n’était pas franchement un plaisir. J’avais sous-estimé à quel point la chaleur était forte. La douche froide en rentrant fût donc bien nécessaire. La prochaine fois, je prends la S-Bahn au retour !


PS: C’est ce que j’ai fait le lendemain (et pas seulement au retour) pour me rendre cette fois au Strandbad Müggelsee – une plage publique gratuite à proximité de Rahnsdorf – très agréable également. Par contre, à cet endroit, il faut marcher dans l’eau encore plus loin avant d’atteindre les contrées un peu plus profonde où l’on peut enfin nager.

17 juillet 2007

Altes Museum

C’était de nouveau jeudi et il faisait mauvais, il était donc temps de rendre visite à un autre musée de Berlin. Cette fois, je me mis en route vers le Altes Museum que je n’avais pas attein la semaine passée dû à la forte pluie… Le Altes Muséum, le « vieux musée » etait anciennement nommée « Königliches Museum » (musée royal) et est le plus ancien de l’Île aux Musées. Il héberge deux collections. D’une part, la collection antique, d’autre part le musée égyptien avec sa collection de papyrus anciens. Ce dernier déménagera dans le Nouveau Musée après que sa rénovation sera terminée en 2009.


Je décida de m’y prendre chronologiquement et alla donc d’abord au musée égiptien. Celui-ci couvre les 3000 ans d’Histoire de l’Égypte ancienne, des début de ce royaume jusqu’à l’époqie de l’occupation romaine au début de notre ère. De l’art tombal provenant des pyramide, sacrophages, momies et suaires de momies, en passant par de l’art plus vivant comme des bustes et portraits de pharaons, mais aussi des objets de la vie de tous les jours qui démontre la façon de vivre des anciens égyptiens, tout y est. Sans oublier l’impressionnante collection de papyrus anciens qui ne sont pas uniquement de provenance égyptienne. Au cœur de la collection se trouve bien sur le célèbre buste de Néfertiti, qui impressionnant en effet également. Toute l’exposition est très bien faite, surtout l’éclairage des pièces. Et contrairement au Pergamonmuseum, les explication sont très bonnes.


Le centre de la collection antique est la rotonde qui se trouve au cœur du Altes Museum. Dans une salle ronde et à coupole sont assemblées sur deux étage les statues du panthéon grec. Cela donne un très bel ensemble qui m’a tellement plu que je me suis acheté un poster qui a trouvé une place de choix dans ma chambre. L’exposition au total est également bien mieux présentée que celle du Pergamonmuseum. Il est vrai que les deux sont difficilement comparable. Tandis que celle du Pergamonmuseum présente un grand nombre de statues et de fragments de temples, celle-ci est plutôt composée de pièces d’art de l’époque comme des statuettes, des vases, des amphores, etc. L’exposition est présenté chronologiquement, couvrant l’époque grecque de ses débuts jusqu’à l’époque romaine. Cette dernière est simplement effleurée, mais elle aura sa place lorsque l’Île aux Musées sera entièrement terminée. Le tout est accompagnée d’explications brèves, mais efficaces. Le Altes Museum est donc plus à conseiller que le Pergamonmuseum.


Photos ici!

13 juillet 2007

Manger à deux râteliers

Cela fait un moment, mais la gentil carte de remerciement qui est arrivé par la poste il y a quelques jours me rapelle qu’il manque ici encore un récit. Il est donc temps que ce manque soit maintenant comblé. Cela fait entre temps plus de trois semaine, j’étais invité à deux fêtes importantes ayant lieu en même temps. D’une part, Axel et Ellen fêtèrent la deuxième partie annoncée de leur mariage. D’autre part, un autre proche fêtait un pas important dans sa vie : mon petit frère Rémi venait de passer son bac avec succès et le traditionnel bal pour célébrer ça avait lieu. Je n’avait donc pas d’autre choix que de faire la navette entre les deux évènements.


Tout d’abord, je me rendis doc à Geschwend, dans la Forêt Noire, ou les jeunes mariés, fraîchement rentrés de leur voyage de noce en Italie, nous avaient invités pour reprendre les célébrations parfaites de Bad Reichenhall. Cette fois, le tout avait lieu avec plus de monde et en une atmosphère plus détendue. Le tout avait lieu à l’ancienne ferme de la Forêt Noire du Blasihof, appartenant à la famille d’un ami de Axel et qui offrit un merveilleux décor à la fête. Ceci était donc un lieu parfait pour célébrer les mariés, savourer de bonnes choses à manger et à boire, se détendre et papoter. Malheureusement, je dus quitter les lieux avant le poit d’orgue programmatique de la fête que fût la performance du groupe de rock du frêre de Axel, Rather Different, dont l’on me dit que c’était excellent, pour me mettre en route pour Schopfheim.


Là m’attendait un autre point d’orgue programmatique. Les bacheliers du Lycée de Schopfheim fêtent traditionellement leur bac à la salle des fêtes de la ville. J’arriva juste à temps pour le repas et la remise festive des diplômes. Deux choses attirèrent mon attention en comparaison à mon bal de Abitur : le peu de professeurs que je connaissais encore avaient bien vieillis et le nombre de bacheliers avait presque doublé depuis mon époque. Il ne me resta pas beaucoup de temps pour méditer là dessus, car il était l’heure de repartir à Geschwend.


Mon retour là-bas coïncida également avec le repas. Je n’avais plus faim, mais à voir les excellentes viandes provenant du barbecue et le buffet les accompagnant, je dus quand même me servir, ce que je ne regretta pas. C’était trop bon ! Entre temps, surtout les vieux amis de Axel avaient bien goûter les excellentes eaux de vies et la bière pression locale Rothaus. Cela voulait dire d’une part que j’avais un déficit à rattraper et d’autre part, que la fête détendue continuait à battre son plein. Un plaisir en ce lieu pittoresque. Nous contribuâmes finalement la honte de la soirée – j’avoue que ce n’était pas devant tout le monde – en jouant joyeux anniversaire à Axel sur la flûte. C’était en effet également son anniversaire. Difficile à dire si c’était vraiment agréable à écouter quand on participe soi-même à la performance, mais nous avons réussi à faire hurler le chien… Vers minuit, tout ce petit monde commença malheureusement déjà à chercher la route de la maison, ce qui est dû au fait que le trajet était quand même assez long. Ceux qui n’avait pas bu ou les parents qui était venu en chercher d’autres voulaient donc partir.


C’est pourquoi c’était encore la peine de se laisser déposer à la salle des fêtes de Schopfheim. Là, l’atmosphère formelle de la remise des diplômes avait laissé place à un spectacle bien différent. Accompagnée par le son d’un groupe de musique d’ambiance, l’alcool coulait maintenant à flot et bacheliers, élèves du lycées et quelques profs le laissèrent entre dans leurs gosiers asséchés par l’envie d’en boire plus. Vu notre état, nous nous y sentirent tout de suite bien, tout en réalisant que nous élevions la moyenne d’age, l’époque de notre bac étant entre temps bien révolue. Nos nous sommes tout de même bien amusés, aussi à parler avec notre ancienne prof de français et d’anglais qui aurait bien pu nous proposer de la tutoyer. Heureusement, papa était encore là également, ce qui fait que nous sommes bien rentré et cela de façon très confortable.

10 juillet 2007

Le Pergamonmuseum

Je devrais presque avoir un peu honte. Ça fait maintenant plus de quatre mois que je suis à Berlin, et je n’avais pas encore mis les pieds dans un de ses nombreux musées. Mais je trouve que j’ai de bonnes excuses. Premièrement, à part ces derniers temps, le temps était presque tout le temps magnifique, ce qui fait que je n’avais pas envie d’aller à l’intérieur. Deuxièmement, je devais travailler. Ces deux excuses sont maintenant du passé. Le temps étant maintenant mauvais et puisque j’ai du temps libre – moins que l’on pourrait croire, d’ailleurs – j’ai décidé de profiter de l’offre d’innombrable musée que propose la ville de Berlin.


Jeudi dernier se prêtait parfaitement à ce projet. Ce jour là, les musées publiques de la ville sont ouvert en nocturne jusqu’à 22 heures. De plus, l’entrée est gratuite à partir de 18 heures. Je me mis donc en route vers l’Ile aux Musées avec l’intention de me rendre au Vieux Musée, qui abrite des collections antiques et égyptiennes, dont le célèbre buste de Néfertiti. Mais comme juste au moment où je sortais de la station de métro il pleuvait comme vache qui pisse, j’ai spontanément changé d’avis pour aller plutôt au Pargamonmuseum, situé plus près de là. Le musée le plus connu de l’Ile aux Musées vaut le coup d’être vu. Même si je n’ai pas été entièrement convaincu. Cela est bien sûr en partie dû au fait que je n’était évidemment pas le seul à profiter de l’entrée gratuite du jeudi soir…


Le Pergamonmuseum est en fait composé de trois collection distincte. Chacune encadre un vrai joyau, qui sont également les points d’orgues du musée. La première encadre ce qui donne son nom au musée, la porte de Zeus de Pergamon. Il s’agit de la collection antique. La fameuse porte est très impressionnante, surtout si l’on se remémore qu’elle faisait partie d’un temple encore plus imposant. La collection antique est pas mal, mais un peu chaotique et pas vraiment exceptionnelle. Les fragments de temple aurait peut-être plutôt dû être laissés en Grèce. On peut dire quelque chose de semblable sur la collection du Musée d’Asie Avancée ( ?). Elle présente certains exemplaires très intéressants, mais est également un peu chaotique. Par contre, la Porte de Ischtar qui est au centre de l’exposition, est sublime. La troisième collection est celle qui m’a plu le plus. Il s’agit du Musée d’Art Islamique assemblé autour de la façade du temple de Mschatta. Cette dernière est magnifique, ainsi que la chambre d’une maison syrienne qu l’on peut voir dans la collection. La visite du musée valait donc tout à fait la peine. Dommage qu’en plus des expositions permanentes et disposé entre elle, une exposition temporelle sur l’Histoire de la langue mène à une certaine surcharge du musée.

9 juillet 2007

Open Air Sankt Gallen - Troisième Journée

Cette deuxième nuit fut également très courte et presque sans sommeil, mais je dois dire que l’on s’habitue à coucher en pente. Après avoir dérouillé le matin, il était déjà temps de ranger afin de pouvoir partir en toute tranquilité après le dernier concert en début de soirée. La petite excursion vers le parking pour y transporter nos affaire nous a d’ailleurs fait du bien à tous. Nous avons savouré le calme relatif, les toilettes propres et notre dernier repas de camping. Il devait s’avérer que la décision de tout ranger le matin était très sage, car un gros orage accompagné de bonnes averses allait encore nous tomber dessus.

Nous arrivâmes juste à temps devant la scène pour le condert de Wir sind Helden, l’un des groupes phares de la musique allemande de qualité que tout le monde aime bien. Pour cette raison, on ne peut pas vraiment écrire de mauvais sur eux. Il font vraiment de la bonne musique assez consensuelle et ils sont très gentil. Peut-être un peu trop pour un groupe de rock. N’empêche que malgré la fatigue omniprésente et la chaleur ambiante, Wir sind Helden mirent quand même une bonne ambiance et arrivèrent à bien faire bouger la foule. Surtout leurs morceaux plus anciens étaient des valeurs surent, ceux de leur nouvelle album ne sont sans doute pas encore assez connus – et peut-être également de qualité un peu moindre. En tout cas, ils devraient un peu moins parler entre les morceaux, surtout pour raconter des nullités comme ils le font. Les gens les aiment peut-être bien, mais ce n’est pas une raison pour être gaga et trop gentils.


J’ai laissé passer le passage sur scène de Oliver Pocher, une des stars montante de l’humour (débile) en Allemagne pour aller me rafraîchir à la rivière. C’est ainsi que j’ai écouté le concert des Arctic Monkeys. Ceux-ci se sont biens développés musicalement en comparaison à la dernière fois que je les ai vus. J’ai été pas mal convaincu. Rémi par contre, qui était comme toujours au centre de l’action, a été plutôt déçu. Il préfère le rock bien bourrin du premier album et n’était pas du tout content du concert. En particulier parce que son morceau préféré, « Mardi Bum » fut mal joué. Pour ma part, je quitta le concert prématurément pour rejoindre la scène secondaire.


Là auraient dû se produire maintenant Bright Eyes, mais cuex-ci avaint annulé parce que Connor Oberst, le chanteur, a peur de l’avion et aurait voulu rejoindre Sankt Gallen de la Skandinavie par la terre. Que cela risque d’être difficile en voulant partir le samedi soir fût malheureusement pris en compte un peu tard. Ils auraient pu y penser avant. Mais ce n’était pas très grave, car avec Art Brut, un remplacement très différent musicalement mais également de qualité fût trouvé. Il n’y a qu’une chose à dire sur Art Brut, c’est qu’ils sont complètement cinglé. Le concept de ce groupe est simple : il joue du rock et se déchaîne sur scène pendant que le chanteur Eddie Argos déclame des banalités du quotidien, est nostalgique de sa jeunesse et raconte sa vie. Pendant un concert, il ne manque pas d’appeler chacun à former son propre groupe de rock. Chaque morceau est mis en route par un « ready, Art Brut ? » adressé au groupe par le chanteur. Tout ces ingrédients donnen un concert de rock excellent.


Juste à temps pour le dernier concert sur la scène principale, celui de Snow Patrol, l’orage eclata. Nous mîmes les affaires que nous avions encore avec nous en sécurité sous la tente de la scène secondaire. Timo assista à la plus grande partie du concert devant la scène sous la pluie. Moi, je me mis en maillot de bain – que j’avais encore sur moi – pour aller écouter quelques morceaux. Je trouva dommage de ne pas pouvoir tout écouter (je commença assez vite à avoir froid), car c’etait vraiment un bon concert. Snow Patrol ont entre temps une très bonne présence de scène et leur musique se prête très bien au live, surtout les morceaux de leur dernier album Eyes Open. Après un petit séchage, je repartis pour un deuxième tour – je ne voulais pas manquer l’énorme tube « Chasing Cars » – mais je commençais vraiment à avoir froid. J’ai d’ailleurs ramené un bon mal de gorge, puis un rhume, du festival. Dommage pour le bon concert.


Comme il continuait toujours à pleuvoir, nous avons improvisé un impair collectif avec la toile de notre tente, sous lequel nous prîmes le chemin du bus qui allait nous ramener au parking. Quelques personnes nous rejoignirent d’ailleurs sous notre abris mobile. Un fabuleux week-end pris don fin, mais il n’aurait pas du durer bien plus longtemps. Nous n’aurions sans doute pas tenu le coup à poursuivre dans cette intensité.

L’année prochaine, l’Open Air Sankt Gallen a lieu du 26 au 29 juin. Le rendez-vous est pris !

6 juillet 2007

Open Air Sankt Gallen – Deuxième Journée

Après une nuit très éprouvante – déterminée par la musique de Goose qui jouait dans la tente de la scène secondaire a partir de trois heures, des cris de gens bourrés et la sonorisation continue venant du bar de prolos à proximité de notre tente – c’était assez difficile de se remettre en marche le samedi matin. Cela me laissa craindre que je n’allais pas tenir le coup pour cette longue journée qui s’annonçait. En effet, un bon nombre d’artistes de très haut niveau que j’attendais de voir jouer pour la première fois depuis très longtemps étaient au programme ce jour là. Mais les craintes étaient infondées, grâce à une journée de détente, un bain froid bien vivifiant dans la rivière Sitter et le pouvoir de la bonne musique.


Nous avons laissé passer les performances de groupes prometteur comme Stress (du rap suisse) et the Locos (de la ska latino) pour débuter notre journée musicale avec les Frames sur la Sternenbühne. La scène secondaire. Entre temps, Julia et Lilly nous avaient rejoint. Depuis que mon ami Pierre-Yves m’avait fait découvrir leur album live Set List au Canada, je révait de voir jour les Frames sur scène. Leur pop-rock à connotation irlandaise dominé par le son des guitares font des Frames une espèce d’équivalant irlandais de Coldplay (en un peu plus rock quand même). La performance m’a bien plu, la musique fait appel aux émotions. Ainsi, c’est avec regret que je quittait la Sternenbühne pour la scène principale, mais le groupe qui allait s’y produire ne se manque pas !


Je parle de Bloc Party, donc encore des héros de l’excellent cru musical de 2005, qui on également sorti un excellent deuxième album en cette année 2007. Vu que j’avais manqué le concert berlinois, celui-ci ayant été complet des semaine à l’avance, je trouvais là une bonne consolation. Le son de Bloc Party se prête excellemment à se défouler, le groupe avait donc le public dans la poche immédiatement. Heureusement, l’espace devant la scène n’était pas encore trop rempli, cela laissa de la place pour danser. Surtout les tubes du premier album sont très bien accueillis par le public. Bien que l’album numéro deux, A Weekend in the City, me plait mieux, je dois avouer que ses morceaux ne marchent pas aussi bien en live. J’étais quand même très emballé.


Le temps de profiter de la pause pour prendre des forces et c’était déjà au tour des Beatsteaks de prendre place sur scène. Ce groupe de punkrock allemand est connu pour mettre le public en rage lors de ses concerts. C’était vrai cette fois également, surtout que le chanteur n’ hésitait pas à provoquer le public par ses commentaires entre les morceaux. Non seulement, il se moquait des Suisses, mais encore, il poussait l’audience à se dépenser encore plus. Un exemple : « Toute la salle (sic !) devient folle ». J’était donc content de ne pas avoir choisi un emplacement trop près de la scène, le pogo de combat n’étant pas trop mon truc. Jasmin s’est d’ailleurs blessée à la cheville… Mais c’était quand même excellent.


Pour les Kaiser Chiefs, nous avons repris place plus près de la scène. Ce n’est même pas la peine de remarquer que Rémi était de nouveau tout à fait à l’avant… Nous aurions peut-être dû faire de même, car on était très serré là où nous étions. C’était un peu dommage, car cela ne laissait pas assez d’espace pour bouger comme il se devait quand on assiste à un show pareil. Car malgré mon jugement plutôt décevant du deuxième album des Kaiser Chiefs – par ailleurs encore des héros du crû 2005 – je dois avouer que ces quatre jeunes hommes sont simplement énormes sur scène. Ça déménage, on ne peut pas le dire autrement. Non seulement la musique ne laisse personne immobile, mai Ricky Wilson à également une condition physique impressionnante, il n’arrête pas de courir et de sauter dans tous les sens sur scène.


Après ces quelques heures d’effort physique, il fallait maintenant puiser dans ses dernières ressources pour encore tenir le coup. Mais le groupe que j’attendais le plus depuis des mois allait maintenant prendre place su scène, je n’avais donc pas le choix. À 0.45 heures, c’était en effet au tour de Arcade Fire de jouer, et nous étions de la partie – au premier rang ! J’avais déjà lu que les performances en live de ce groupe sont d’une dimension tout à fait unique. Je suis parfaitement d’accord avec ce jugement. Le groupe se produit avec une telle verve, que tout le monde se laisse emporter. Tous les membres du groupes, même ceux qui n’ont pas de micro devant eux, chantes à plein poumon. Celui qui n’a un moment aucun instrument à jouer prend un tambourin à la main ou danse sur scène comme s’il jouait le rôle le plus important dans le groupe. De toute façon, tous les membres du groupe sont des multi instrumentalistes et presque après chaque morceaux, les instruments et les places sur scène sont échangés. Les chœur sonnaient comme s’il venaient du public – même si pas grand monde ne chantait là. Je ne sais pas comment ils faisaient. Ce qui est sûr, c’est que la musique donne la chair de poule et fait naître des émotions inoubliables. Par moment, j’étais proche des larmes ! Ont été joués la plupart des morceaux de l’album Neon Bible, plus trois du premier album Funeral – « Neighbourhood #1 (Tunnels) », « Power Out » et « Rebellion (Lies) ». Dommage que c’était déjà fini après une heure, cela aurait encore pu durer un moment (de plus, Julia était très déçue que son morceau préféré « Window Still » n’ait pas été joué. En tout cas, par rapport au direct, les albums – toujours excellents – paraissent presque un peu pâle. J’espère qu’ils reviendront bientôt à Berlin, j’y serais de nouveau au premier rang !

5 juillet 2007

Open Air Sankt Gallen – Première Journée

La partie musicale du festival commença pour moi de loin – en arrière plan de l’exploration des localités, j’entendais le concert de Jan Delay, un chanteur/rappeur allemand dont la musique va en direction du reggae/dancehall. Celui-ci était une vraie bonne surprise en live. Je peux dire cela que du coté acoustique, mais Rémi m’a confirmé que ça d’eménageait devant la scène.


Pour le premier point d’orgue du festival, j’étais par contre au coeur de l’action – pour la performance de Maxïmo Park. Ce goupe fait partie des héros du crû des excellents artistes des rock Anglais qui sont apparus en 2005. Après la sortie de leur deuxième album phénoménal plus tôt cette année, le concert ne pouvait être que bon – et il l’était. C’était un plaisir ! Il s’agit en tout cas du point d’orgue de cette première journée. Le mélange de bonnes paroles, de rock très dansant et de présence de scène impressionnante fût suffisant pour mettre le public en feu dès le premier morceau – et nous qui étions en plein milieu également, bien sûr ! Rémi, Jasmin et Timo ont tenu le coup au premier rang pendant tout le concert. Par contre, nous les plus vieux nous sommes retirés de quelques mètres, échappant ainsi au délire complet tout étant encore là ou ça bougeait bien. Un excellent départ, donc.


La performance qui suivit, celle de Placebo, était par contre plutôt décevante. Déjà, je ne suis pas leur plus grand fan, mais j’ai toujours trouvé leur musique agréable à écouter. Malheureusement, le groupe de Brian Molko est plutôt nouille en live et la voix pleurnicheuse du chanteur sonne encore plus pleurnicheuse que sur disque. C’est assez énervant. Et quand on est déjà pas mal crevé par la rude journée passé a traîner les affaires d’un endroit à l’autre et en plus sonné par le concert précédent, ce genre de musique tends à fatiguer encore plus. Le dernier tiers du concert m’a tout de même pas mal plus grâce à ses long solos instrumentaux. Là, Placebo ont démontré qu’il savent jouer du rock, s’ils le veulent !


Après une petite soupe pour nous remettre en forme, Anette et moi mous sommes malheureusement décider à ne pas écouter LCD Soundsystem pour aller voir les Klaxons. D’après Rémi, les premiers étaient excellents… Les Klaxons, un groupe de nouveau venus anglais très acclamé par la presse musicale fait ce qu’ils appellent eux même de la new rave. En d’autre mots, c’est du disco rock enrichi d’éléments électroniques. Sur disque, cela me plaisait pas mal, j’étais donc curieux. Malheureusement, le show était assez décevant. La musique était pas mal, mais ce n’est pas tout à fait ça, en direct. On a l’impression que les quatres (très) jeunes hommes doivent encore un peu travailler leur musique. Mais dû à leur jeune age, ils ont encore le temps de travailler leur présence de scène et leur jeu en live… Le disque en tout cas, vaut le coup quand même !


Bientôt, le récit de la deuxième journée…

4 juillet 2007

Open Air Sankt Gallen

Après une pause due à un séjour prolongé chez mes parents qui entraîna ce que l’on appelle en allemagne du stress de temps libre, me voici de retour. Je profite de mon long voyage en train vers Berlin pour parler de ces derniers jours.

Sankt Gallen n’est pas uniquement une pittoresque petite ville suisse avec une université renommée située dans les pré alpes au sud du Lac de Constance. Le Sittertobel, un parc situé aux abords de la ville est aussi une fois par an le théâtre d’un festival de musique en plein air très conséquent – l’on dit qu’il s’agit du plus beau de toute la Suisse. Je m’y suis rendu avec va vielle amie Anette, mon frère Rémi et ses amis Jasmin et Timo. Mon amie de Heidelberg Julia et sa petite sœur Lilly devaient nous rejoindre le lendemain. Equipés avec nos tentes et les réserves nécessaires d’alcool et de nourriture, nous arrivâmes donc vendredi après-midi. Comme il devait s’avérer dès notre arrivée, c’était beaucoup trop tard. En effet, pratiquement tous les emplacements adéquats pour planter une tente étaient déjà occupés par des tentes, des pavillons et autres constructions. Après une recherche de plusieurs heures, nous dûmes accepter que le seul emplacement encore à peu près acceptable était en pente assez raide non loin d’un bar en plein air pour les prollos du festival. Cela devait s’avérer peu propice au repos nocturne, mais nous pouvions enfin monter nos tentes et prendre une bière bien rafraîchissante. Nous avions amené deux glacières de bière congelée préalablement, ce qui fait que nous avions de la bière fraîche jusqu’à samedi soir !


Nous n’étions de toute manière pas là pour le repos nocturne, mais pour profiter de la musique. Le programme du festival se lisait comme un best of de la musique indépendante contemporaine (surtout britannique). Sur la scène principale nous attendaient entre autre des performances de Maxïmo Park, Placebo, LCD-Soundsystem, Bloc Party, les Beatsteaks (un groupe de punk-rock très populaire en Allemagne), the Kaiserchiefs, The Arcade Fire, Wir sind Helden (également aimés de tous en Allemagne), les Arctic Monkeys et Snow Patrol. De plus, le programme de la scène secondaire était de très haut niveau également, et ce malgré l’annulation de Mika et Bright Eyes. Plus de détails plis tard !


L’immense atout de l’Open Air Sankt Gallen est l’atmosphère détendue dans laquelle tout le festival se déroule. Malgré sa taille conséquente avec tout de même 35 000 visiteurs quotidiens, il n’y a aucun contrôle ou de barrage pour accéder à la scène une fois que l’on est sur le festival. On peut ainsi circuler librement et à son gré et on peut amener des boissons en nombre illimité devant la scène, ce qui était très agréable vue la chaleur qui régnait. De plus, on peut très facilement se rendre d’une scène à l’autre, ce qui permet de profiter au maximum du programme du festival. Bien sûr qu’il y a toujours pas mal de cons, mais eux aussi sont plutôt supportable – la consommations très conséquente de Haschisch et de Cannabis contribue sans doute à rendre tout le monde un peu plus détendu.


Par contre, les nuits était presque une torture. Comme je l’ai indiqué, nous campions en pente, ce qui transforme le fond de la tente en toboggan. Ainsi, toute la nuit durant, il faut s’appuyer sur ses pieds pour ne pas encore plus glisser. En plus, on crains en permanence que la tente pourrait s’écrouler, car les passants en état d’ébriété avancée qui pensent devoir faire de l’alpinisme sur notre pente essaient de se retenir à la tente pour ne pas tomber. Finalement, la musique bourrin qui tourne en permanence au bar se trouvant à proximité paraissait encore plus bruyante la nuit que pendant la journée. Heureusement, le café du lendemain matin nous aida à retrouver la forme. Le bain dans la rivière Sitter – glaciale – contribua également à améliorer notre état de fraîcheur. De toute façon, une fois devant la scène à se laisser emporter par de la musique fantastique, la fatigue disparaît comme par magie.


Nous avons d’ailleurs également pu réaliser la chance que nous avons eu avec le temps. La chaleur qui régna pendant tous le week-end était éprouvante, mais l’orage accompagné d’averses très puissantes qui nous tomba dessus dimanche après-midi transforma tout le terrain du festival en paysage de gadoue. Les tentes qui étaient encore debout dégringolèrent la pente – heureusement les nôtres étaient déjà démontées. À la fin, rassemblés en formation de tortue sous la toile de tente, nous avons repris le chemin du parking. Pour l’année prochaine, tout est déjà prévu : Arrivée très tôt – si possible le jeudi soir. Notre emplacement sera dans la plaine, non loin de la rivière et nous aurons au moins un pavillon avec de la paille pour recouvrir le sol.

Les photos sont ici!

Dans les posts suivants, plus de détails sur les performances des artistes.