L’entreprise est situé dans le quartier assez résidentiel mais bien vivant de Eimsbüttel, et mon petit hôtel se trouvait également dans le même coin. C’était bien pratique également pour mes soirées, car j’étais à deux pas du quartier branché de la Schanze. En simplifiant, c’est un peu le Kreuzberg de Hambourg, alternatif, mais pas pauvre, avec de nombreux bars sympa et plein de vendeurs de croques, ce qui semble être la grande mode dans la ville ces temps-ci. Comme je m’y plaisais beaucoup, je m’y suis pas mal promener. En plus, j’avais également prévu la visite de deux concerts qui avaient également lieu dans le quartier. J’en parlerais ces prochains jours.
Bien sur, j’ai également visité le centre ville de Hambourg, malheureusement uniquement dans le noir, mais c’est comme ça quand on doit travailler. Ce n’est pas la peine de dire que Hambourg vaut le détour, le port énorme est impressionnant, la ville est traversé par plusieurs canaux est vit orientée vers la mer, bien que celle-ci se trouve à une centaine de kilomètres. Malgré tout, l’Elbe est impressionnante ici. Ce qui est frappant pour moi, en comparaison avec Berlin, c’est que le centre est bien plus huppé que tout ce que l’on peut trouver dans la capitale. Et bien sur, il y a des marchés de noël partout. Je trouve que ça commence à faire un peu beaucoup. Le marché de noël sur la place de la mairie est pas mal, assez traditionnel avec des huttes en bois, mais noir de monde. Par contre, sur le Jungfernstieg, les stands dans des pavillons en plastique blancs, ça ne va pas du tout. De toute façon, je trouve que des marchés de noël devraient être réservés aux vieilles villes du sud de l’Allemagne (bon il y a aussi quelques villes avec une tradition de marché de noël au nord). Là, c’est vraiment le pur commerce.
On trouve un contraste bien déprimant aux marchés de noël du centre en allant au Hamburger Dom sur le Heiliggeistfeld, une fête foraine populaire qui a une longue tradition et qui a lieu de début novembre à début décembre. Quand j’y suis passé plutôt par hasard, c’était vide et les forains souffraient dans le froid de canard. En plus, je me suis un nouvelle fois rendu compte que les fêtes foraines, c’est vraiment pas mon truc.
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