Le Übel & Gefährlich es tun lieu intéressant qui mérite quelques phrases. Le club est situé au quatrième étage d’un bâtiment qui fait très bunker et qui rappelle fortement Askaban, la prison de Harry Potter. Comment peut-on construire un chose pareille? On accède au club par uniquement par un ascenseur de biens qui est conduit par un agent d’ascenseur. C’est assez spécial. Le club est également sympa à l’intérieur. J’ai seulement été un peu choqué par le prix de la bière, je ne suis pas habitué à un niveau aussi élevé à Berlin.
J’étais assez surpris que les Super Furry Animals jouent dans un club aussi petit. Les organisateur du concert aussi, d’ailleurs, car au départ, il devait avoir lieu au Grünspan, qui est plus spacieux. En faite, même le Übel & Gefährlich était loin d’être rempli. Je savais que les SFA n’étais pas vraiment des superstars en Allemagne, mais ils ont tout de même une bonne dizaine d’années d’existence et ont sorti pas mal d’album remarquables. J’aurais donc pensé qu’ils aient une plus grande communauté de fans. En plus, ils ont fait de bonnes ventes en Grande Bretagne et y remplissent facilement des salles assez grandes, comme l’on peut le voir dans le film de Michael Winterbottom liant musique et sexe, Nine Songs.
Mais bon, ainsi, j’eus la chance de pouvoir assister à un excellent concert dans un cadre confidentiel. Les SFA font de la pop ouverte à des tendances expérimentales et ratissent large dans les styles musicaux. On peut les écouter produire des sons assez électroniques et sphériques, mes aussi du rock bien pur. Ils aimes aussi utiliser des objets intéressants pour produire des sons, tels manger des chips devant le micro (ça sonne pas mal). En plus ils sont plutôt cinglés. Sur scène, les musiciens portent des vêtements ornés de broderies couleur néon des emblèmes du groupe et le chanteur Gruff Rhys aime mettre un casque/masque de monstre et se promener avec dans le public. Furent joués assez peu de morceaux du nouvel album et beaucoup de chansons plus anciennes. Ce que j’ai trouvé dommage, c’est d’avoir entendu très peu de morceaux de l’album de 2005 Love Kraft, que j’aime beaucoup. Uniquement une chanson en gallique fût joué, le tube « Calimero », mais ça, je m’y attendais.
En tout et pour tout, un concert qui valait le déplacement. La durée d’une heure 45 était également au dessus de la moyenne. Après une heure, on déclara que les SFA construisaient leurs concerts comme un match de foot et qu’on faisait une pause (de cinq minutes) à la mi-temps. A la place, pas d’encores. Si on ne fait pas jouer de groupe en ouverture et que le groupe principale reste a un temps de scène acceptable en échange, je suis partant.
1 commentaire:
Chouette chronique. Dommage que les SFA ne soient pas plus connus en Allemagne qu'en France...
Une chouette interview du guitariste à lire ici: http://www.discordance.fr/Super-Furry-Animals.html
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