29 avril 2008
Enfin, le printemps
28 avril 2008
La Montagne d’Argent de Zion
26 avril 2008
Contre!
Pour la première fois dans l’Histoire de Berlin, un plébiscite à recueilli suffisamment de signatures pour obliger la ville à organiser un référendum sur la question. Il a quelques année encore, j’aurai jubilé de cette « victoire » pour la démocratie populaire. Aujourd’hui, mon opinion est bien différente.
L’aéroport de Tempelhof me laisse en faite assez indifférent. Le petit aéroport qui se trouve en ville – non loin de chez moi, d’ailleurs – doit être fermé en Septembre 2008 suite à plusieurs décision du Sénat (le gouvernement de Berlin) dans les années 1990 pour laisser place au nouvelle aéroport BBI à Schönefeld, qui ouvrira ses portes en 2011. L’autre aéroport berlinois, celui de Tegel, fermera également à cette échéance. Aujourd’hui déjà, très peu de cols sont effectués à Tempelhof, essentiellement des petits avions privés. L’aéroport et fortement déficitaire. Je n’ai pourtant pas l’intention d’énumérer les argument en faveur ou contre la fermeture de l’aéroport. Pour ma part, je voterai pour la fermeture pour les raisons suivantes.
Le référendum d’initiative populaire sur l’aéroport de Tempelhof illustre d’une façon exemplaire pourquoi les éléments plébiscitaires sont une mauvaise chose pour la démocratie. En effet, c’est tout simplement un moyen de faire valoir des intérêts particuliers. Pour organiser un plébiscite et le porter au succès afin que soit organisé un référendum, il faut à Berlin 170000 signatures. C’est beaucoup, il faut déjà les récolter. Il est donc nécessaire d’organiser une importante campagne de mobilisation, surtout s’il s’agit de quelque chose qui n’est pas vraiment au centre des préoccupation des gens. Une campagne, c’est cher. Il n’est donc pas étonnant que l’initiative qui se trouve derrière le plébiscite, la ICAT, est essentiellement portée par des intérêts du patronat. C’est uniquement grâce à cela qu’il fût possible de collecter les fonds nécessaires pour par exemple affréter des bus le week-end pour transporter les gens des centres commerciaux de la ville vers les mairie pour les faire signer la pétition.
Deuxièmement, la presse du groupe Axel Springer (BILD, die Welt, plus un tabloïd (B.Z.) et un quotidien local de Berlin, la Berliner Morgenpost) mène une campagne active dans ses colonnes pour garder l’aéroport ouvert. D’abord, pour les signatures, et maintenant en faveur du oui. BILD contient tous les jours des articles sur le sujet, la Berliner Morgenpost vient de sortir une série sur l’Histoire de l’aéroport, Die Welt n’arrête pas de souligner l’importance de l’aéroport, qui est paraît-il essentiel pour les intérêts économiques de Berlin. En faite, il s’agit simplement d’une opportunité supplémentaire de s’attaquer au Sénat rouge-rouge (coalition SPD/Die Linke, ex commuistes).
Ici entre dans le jeu l’opposition de droite (les verts soutiennent la majorité). Sous l’ancien maire CDU Eberhard Diepgen, son parti avait soutenu toutes les décisions de fermeture de l’aéroport. Aujourd’hui, par contre, le chef du groupe CDU Friedbert Pflüger à découvert ce thème pour mobiliser contre le Sénat et suggère qu’il est le plus grand fan de Tempelhof, alors qu’il s’en foutait éperdument il y a encore quelque temps. C’est vraiment trop facile pour le CDU, le parti de Berlin ouest (il est très faible à l’est) d’essayer de gagner des points en faisant appel à l’Histoire : L’aéroport était crucial lors du pont aérien organisé pendant le blocage de la ville par Staline en 1948/49. Que les libéraux du FDP suivent aveuglement les intérêts des patrons, cela n’étonne personne. Pourtant, le parti est habituellement farouchement opposé aux subventions, qui seraient bien nécessaires pour garder Tempelhof en opération.
Pour finir, il s’agit ici en faite d’une question assez complexe qui est trop simplifiée dans la campagne. En effet, la vrai raison essentielle pour la fermeture de Tempelhof est que de le garder ouvert mettrait en danger tout le processus d’autorisation pour le nouvel aéroport international. Maintenant, on nous fait croire que cela ne serait pas un problème. En plus, on fait peur au Berlinois nostalgique en utilisant la désinformation: On abattrait les bâtiment de l’aéroport (faux, car ce sont des monument historiques) et le monument au pont aérien (faux également) et le BBI serait trop petit (alors qu’il est prévu pour pouvoir accueillir jusqu’à 40 millions de passagers, il y en avait un bon 20 millions sur les trois aéroports de la ville en 2007).
Je pourrais encore continuer cet argumentaire. Je crains malheureusement que les partisans de Tempelhof vont gagner le référendum, car ils on investit plus d’argent dans la campagne et ils ont de leur côté le puissant haut-parleur qu’est la presse Springer. En plus, beaucoup de berlinois ne se sentent pas concernés. Il est donc bien probable que le quorum nécessaire de 25% de la population éligible en faveur de l’ouverture ne soit pas atteint. De toute manière, ce référendum n’oblige le Sénat à rien. Mais je vois déjà le titre de BILD : « Le maire ignore le peuple ». C’est exactement ce qu’il devrait faire !
Vous trouverez ici l'initiative contre l'aéroport.
23 avril 2008
Tout pour la carrière
En tout cas, ce nouveau poste est certainement une amélioration par rapport à mon emploi actuel : mieux payé, un boulot plus intéressant, des meilleures opportunités de carrière. Si je ne veux pas redevenir actif sur le marché du travail (je m’y serais mis bientôt autrement), ceci est clairement une chance à saisir. Même si le prix est de quitter ma Berlin adorée. Mais la métropole du nord n’est pas non plus un ville où il ne se ferait pas bien vivre. En tout cas, il y a de bons concerts, ça, j’en ai déjà fait l’expérience. Maintenant, au lieu de chercher un travail, je dois me mettre à la recherche d’un appartement. Ma motivation n’est pas vraiment au sommet…
21 avril 2008
Art Brut
Il fallait d’abord tenir e coup, car les portes n’ouvraient qu’à 23 heures. Si on était déjà en route touristiquement dans Berlin toute la journée et que l’on a en plus suivi la finale de la coupe d’Allemagne de foot sur la « Fanmeile », les écrans géant à la Porte de Brandebourg, la forme peut en pâtir un peu. Get Cape.Wear Cape.Fly (je me demande comment on peut trouver un nom pareil) ouvrit la soirée plutôt calmement. L’auteur-compositeur-interprète anglais joue de la musique assez entraînante et des mélodies bien agréables, le public était attentif, mais dans l’expectative. Il faut dire que si une partie majeure de l’accompagnement musical vient de disque dur de l’ordinateur, cela ne contribue pas vraiment à l’ambiance.
18 avril 2008
16 avril 2008
L’un est revenu, l’autre reste plus longtemps
Ma sœur, elle, est toujours en route sur le sous-continent indien. Contrairement à son copain qui est rentré à Heidelberg, elle à décidé de poursuivre son périple encore quelque temps. L’attend maintenant un trekking vers l’Everest Base Camp, puis elle poursuivra son voyage dans le nord de l’Inde, encore jusqu’en septembre! Dommage, qu’elle reste encore partie si longtemps. En même temps, c’est ma chance, car je la rejoins pour trois semaines fin Juin.
13 avril 2008
La Neue Nationalgalerie
Je m’étais déjà rendu à se musée pour aller voir l’exposition des Impressionnistes Français du Metropolitan Museum de New York. Pour faire la place à ces œuvres, l’exposition permanentes avait été bannie dans les catacombes du musée. Ainsi, ce qui m’attendait m’était encore tout à fait inconnu. Construit dans les années 1960 comme musée jumeau de la Alte Nationalgalerie de l’Île aux Musées, qui se trouvait à l’époque dans la partie est de la ville, la Neue Nationalgalerie devait abriter la partie des collections d’arts qui s’était retrouver à ouest après la guerre. Après la réunification, les œuvres furent réparties différemment: l’Art du 18ème et 19ème siècle à la Alte Nationalgalerie, celui du 20ème siècle dans le nouveau bâtiment.
L’accent de l’exposition est clairement sur la première moitie du dernier siècle, donc le modernisme classique. En particulier, une place de choix est donnée à l’expressionnisme, mais aussi au Bauhaus, au réalisme, au cubisme, ainsi qu’à l’Art d’après-guerre. Finalement, il y a aussi un bon nombre d’œuvres assez récentes et mêmes contemporaines. Les artistes exposés : Max Beckmann, Max Ernst, Otto Dix, Paul Klee, Picasso, Dalì, Edvard Munch et bien d’autres.
Comme déjà lors de l’exposition des impressionnistes français, j’ai été emballé par le lieux en soi et sa taille. Le bâtiment moderne est assez neutre, mais met bien en valeur les œuvres. L’éclairage et la taille des salles permet de parfaitement observer les tableaux. Seul bémol : le fait que beaucoup de peintures soient protégés par une vitre, dont les reflets gênent le regard. En deux heures, on a tout vu, mais dans des musées d’art, je ne tiens pas le coup plus longtemps de toute manière. Ce qui m’a plus particulièrement, ce sont les bonnes explications qui sont données à la plupart des tableau, ce qui permet de mieux prendre la mesure d’une œuvre, surtout lorsqu’il s’agit d’art moderne, pas toujours facile à saisir. En plus, contrairement à l’Île aux Musées, l’audioguide est gratuit ici!
9 avril 2008
Pas vraiment modéré...
8 avril 2008
L’index des anglicismes
Il existe pourtant une association pour la langue allemande (Verein Deutsche Sprache). Celle-ci vient de publier un Index des Anglicismes (en livre et sur internet) qui répertorie les anglicisme et les classifie en trois catégories. La première, ce sont les anglicismes qui apportent un complément utile à la langue allemande, puisque des mots équivalents n’éxistent pas, comme par exemple baby, clown. Deuxième catégorie, également acceptée, sont les mot qui permettent une différentiation qui ne serait pas possible avec des mot allemands. Exemple : team (« Mannschaft » en allemand, se limite plutôt au sport ou au militaire). La troisième catégorie, qui comprend 80% des 6800 mots répertoriés, comprend les anglicismes qui supplantent leurs équivalents du vocabulaire allemand et qui seraient doc inutile, comme par exemple shop, check-out, et tant d’autres.
Bien que, comme souvent dans ce genre de cas, l’association à tendance à être un peu radicale, je trouve son concept assez bon. Car on ne peut pas remplacer artificiellement un anglicisme une fois qu’il est entré dans le vocabulaire de tous les jours. Par contre, s’il existe des mots adéquat, pourquoi les remplacer à défaut que cela soit plus « dans l’ai du temps » d’utiliser le terme anglais. En particulier, il faut ajouter à cela une manie des allemands de germaniser les verbes anglais. Il arrive bien vite que les verbes de la langue de Shakespeare soient conjugués en suivant les règles de la grammaire allemande. Cela me dresse les cheveux sur la tête. Ainsi, « download » (ici, les français on bien gardé le terme « télécharger ») devient « downloaden » à l’indicatif présent, et, encore pire, « downgeloadet » au participe passé. N’est-ce pas affreux. Surtout en considérant que avec « herunterladen », l’allemand a un terme tout à fait adéquat. L’allemand et l’anglais sont tout deux de si beaux langages, pourquoi les gâcher ainsi ?
4 avril 2008
Que je sois fatigué, c’est aussi bien de ma faute...
Le premier groupe, Die Mannequin, j’en ai raté la moitié, mais ça ne m’a pas trop gêné, car ce qu’ils font, sonne pour moi un peu trop comme de la musique vacarme. Ce genre de punk, c’est pas mon truc. Suivirent les Trashmonkeys, c’était déjà bien mieux. Un groupe de rock allemand qui fait de la musique plutôt gaie. Ils se sont donnés beaucoup de mal pour mettre un bonne ambiance, ce qui leur à assez bien réussi grâce à leur musique entraînante (mais pas leurs blabla trop enthousiaste entre-deux). De toute façon, j’étais venu pour les deux groupes qui devaient suivre.
Les Futureheads sont ce que l’on peut appeler les enfants oubliés du grand avénement des groupes de rock indé anglais de 2005. Leur premier Album, d’ailleurs acclamé par la critique, sortit au même moment que A Certain Trigger de Maxïmo Park ou encore ceux de pointures d’aujourd’hui comme les Kaiser Chiefs, Bloc Party ou The Rakes. Mais alors que ceux-ci remplissent aujourd’hui les salles, les Futureheads sont encore sur la route dans des tournées de groupes éspoirs. Pourtant, musicalement, ils n’ont rien à envier à leurs collègues, au contraire : du rock rythmé et bien dansant qui a la particularité que tous les membres du groupe participent au chant. Quasiment du rock polyphonique (si on n’est pas trop sévère pour la définition du terme). Mais bon, le succès ne s’explique pas. En tout cas, les Futureheads n’était même pas en tête d’affiche de cette tournée et on avait d’ailleurs l’impression que l’essentiel du public était venu pour les Rifles, qui allaient suivre. Malgré tout, le groupe joua avec enthousiasme et élan, ce que le publique apprécia beaucoup. La présence sur scène dépassa une heure, furent présentés non seulement des morceaux des deux premier albums, mais aussi quelques extraits très prometteur du prochain, This is not the World, qui sort en mai. Je conseille un coup d’œil sur MySpace, voici la vidéo du single actuel :
Comme j’étais tellement emballé, The Rifles eurent du mal à m’enthousiasmer autant (n’ayez crainte, cela ne vaut que pour moi, le restant du public était déchaîné). Mais cela ne doit surtout pas amoindrir leur qualité. Tandis que les références musicales des Futureheads se trouvent plutôt au début des années 80 (Gang of Four!), celles de The Rifles sont clairement les années 90. Oasis en bien, quasiment. C’est aussi plus rapide, mais le groupe a indéniablement le même talent pour le hymnes qui restent en mémoire. D’ailleurs, la ressemblance avec Oasis s’étend aussi à l’attitude et à l’apparence visuelle. On ne peut que souhaiter à The Rifles qu’ils aient le même succès. Bien qu’ils ne remplissent pas encore les grandes salles, ils se sont déjà attribués bon nombre de fans fidèles, si le nombre de T-Shirt à l’effigie des groupe et la connaissance des paroles des chansons sont un bon indicateur. Il y a un peu plus d’un an, quand j’étais allé voir The Rifles au Karlstorbahnhof de Heidelberg, il y avait en tout cas bien moins de monde. De toute façon, j’ai bine fait de me coucher « tard », j’ai une nouvelle fois était très emballé.
2 avril 2008
Je hais l'heure d'été!
Heureusement que le week-end approche, je pourrai traîner au lit...