30 juin 2008
En route vers le nord
25 juin 2008
Prendre le bus en Inde
Ajout: Au cours de mon séjour, nous avons encore effectués pas mal de trajets en bus, tous moins mouvementés que le premier. Les bus les moins confortable, mais incroyablement bon marché, sont ceux des compagnies publiques, comme la Himachal Pradesh Transport Corporation. Les sièges sont durs et surtout, il ne sont pas faits pour des personnes de grande taille. Je devais toujours incliner mes jambes d'un sens ou d'un autre, car il n'y avait pas assez de place entre ma banquette et le siège devant moi. Après plus de dix heures de route, c'est difficilement supportable. Par contre, les bus publics sont très fiables et font une pause toutes les deux heures qui est assez longue pour pouvoir étirer les jambes et se ravitailler en casse-croutes.
En général, on peut ajouter que les voyages en bus sont beaucoup plus détendus en Inde que chez nous. En route, il peut arriver que le conducteur arrête son bus en pleine voie pour bavarder avec le chauffeur d'un bus qui le croise. Par ailleurs, le chauffeur, l'accompagnateur du bus, et même certains passagers profitent des vendeurs de mangue et autres fruits pour faire de grands ravitaillements. Autre raison de s'arrêter: un temple sur le bord de la route ou le chauffeur recherche la bienveillance du dieux auquel le temple est dédié en échange d'une aumone laissée au passage. Même pas besoin de déscendre du bus. Les voyages en bus prennent donc beaucoup de temps, pour couvrir les 250 kilometres entre Rishikesh et Shimla, un bonne dixaine d'heures, plus encore pour rejoindre Manali deux jours plus tard. Au moins, aucun problème pour voyager.
23 juin 2008
Agra
Le lendemain matin, à six heure pile, donc à l’ouverture des portes, nous étions à l’entrée de monument le plus connu de l’Inde, le Taj Mahal. Le mausolée construit pour lui-même et sa femme par Shah Jahal est censé être l’un des plus beaux bâtiments du monde. On ne va pas exagérer, mais il est vrai que le Taj Mahal est impressionnant. Entièrement blanc, situé dans un parc très harmonieux, flanqué de deux mosqués, ça vaut le détour à Agra, malgré son prix d’entrée honteusement élevé pour les touristes etrangers, 750 roupies (tout de même 11,25). Au moins, il c’est bien entretenu.
Après un petit déjeûner sur une térasse sur un toit avec vue sur le Taj Mahal, évidemment, nous avons embauché un chauffeur de Motorikshaw pour la journée (c’est bien moins cher que l’entrée au Taj) afin qu’il nous conduise aux autres attraits d’Agra. Nous avons commencé par le mausolé d’Akbar, un comlexe également assez pompeux avec parc (avec des antilopes) et plusieurs bâtiments pleins d’ornements. Suivit l’Itimad-ud-Daula, nommé aussi Baby Taj, car il s’agit également d’un mausolée blanc fortement décoré, mais plus modeste par sa taille. Nous avons terminé par le fort d’Agra, qui est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO tout comme le Taj Mahal. Le fort, construit en grès rouge, imposant par sa taille, abrite de nombreux palais, dont certains son en grès rouge (ceux un peu en ruines rappelent un peu le chateau de Heidelberg), d’autre en marbre blanc. L’architecture Moghul est assez proche de ce qu’on fait les Maures en construisant la Alhambra de Grenade, même si c’est difficilement comparable.
Avant de prendre le bus pour Rishikesh plus tard dans la soirée, nous avons passé une fin d’après midi tranquille sur le toit de notre hôtel. Là, nous avos eu le plaisir particulier de pouvoir observer ce qui se passait non seulement dans les rues pleines d’activités de Taj Ganj, mais aussi sur les toits environnants. J’étais ravi de voir mes premiers singes de ville. J’étais encore plus ravi que sur chacun des toits autour de nous, des garçons et des jeunes hommes faisaient voler des cerf-volants et se livraient à des batailles comme les décrit Khaled Hosseini dans son « The Kite Runner ». Il s’agit de se servir de la ficelle renforcée de verre de son propre cerf-volant pour couper celle des autres. Tous se préparaient à la grande fête des cerf-volants qui devait avoir lieu la semaine suivante. J’ai même eu le droit de tenir un moment le cerf-volant du garçon sur de notre toit. J’étais content de pouvoir voir ça « en vrai ».
22 juin 2008
Mes premieres impressions
Comme mon amie Sina me l'avait prédit, on sent l'Inde dès la descente de l'avion: c'est une odeur de feu de bois. En plus, en quittant l'atmosphere temperisée de l'avion, on est accueilli par un air très chaud et extrêmement lourd. Le trajet vers le centre ville fût déjà bien marrant, car le chauffeur de taxi poussait de temps à autre des voitures de ses collègues n'arrivant pas à redémarrer avec son pare-choc.
Après une bière Kingfisher de bienvenue et une longue séance de bavardages (je n'avais tout de même pas vu Anne depuis 15 mois), j'ai tant bien que mal passé une courte premiere nuit indienne. Aujourd'hui était donc ma premiere vrai journeé en Inde, avec achat de lunette de soleil a la sauvette, achat des billets de train à la gare pour notre voyage vers Agra, et visite des sites touristiques de Old Delhi: la grande mosquée et le Fort Rouge. Entre deux, des trajets dans les rues commerciales du bazar, c'est quelques chose. Plein de gens nous regardent, veulent être pris en photo avec nous ou tout simplement être photographiés. Certains viennent simplement te serrer la main. Ce qui est fatiguant, ce sont surtout les masses partout. Et la chaleur. Je supporte également bien la nourriture, mais je m'y approche avec circonspection. On verra dans quelques jours.
Ajout: Nous avons débuté notre seconde journée à Delhi comme la première avec un Masala Dosa pour petit déjeuner dans une dhaba de Paradganj ou on ne sert pas uniquement des plats pour les touristes etrangers mais aussi des plats indiens et ou viennent aussi manger les indiens. Ensuite, visite de New Delhi, puis nous rejoignons à pied India Date (l'Arc de Triomphe de Delhi) en longeant la Kasturbai Ghandi Marg. Ensuite, nous passons par le quartier administratif. Anne a besoin d'une pause, moi je visite la Jantar Mantar, un ancien observatoire du ciel qui servait autant à mesurer le temps qu'à observer les astres. En début de soirée, nous prenons le train (en sleeper class, malgré uniquement trois heures de trajet) pour rejoindre Agra.
Photos
20 juin 2008
C'est parti, les vacances
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18 juin 2008
Quel culot!
16 juin 2008
Dommage...
15 juin 2008
Intéressant...
C’est une bonne occasion de parler de mes premières impressions de mon nouveau poste. Je ne suis pas encore pleinement « arrivé », ponctuellement, je fais encore du boulot pour mon ancien service. Je ne suis pas encore vraiment rentré dans le travail de mon nouveau service. Par contre, les premières impression que j’ai sont plutôt prometteuses: les ventes, c’est en effet plus intéressant que ce que j’aurais pensé préalablement. Bien sur, le but, c’est toujours de vendre les produits ou les services de mon entreprise. Mais derrière, il y pas mal de travail conceptuel, car il faut évidemment convaincre le client potentiel de l’intérêt de « nos » services et éventuellement les adapter à ses souhaits.
10 juin 2008
Mon cœur bat pour les deux
Pendant des années, je trouvais les allemands tout simplement peu sympathiques. En plus, ils jouaient mal. Quand on y pense aujourd’hui, il suffisait un moment qu’un joueur fasse quelques bon matchs dans la Bundesliga pour faire son entrée dans l’équipe nationale. Cela en dit long sur le niveau de l’époque. Même lors de la finale du mondial de 2002, je n’arrivais pas à vraiment supporter « la Mannschaft ». Par contre, la France jouait – du moins entre 1998 et 2002 – un foot exceptionnel, plaisant à voir. Lors du mondial de 2006, lorsque l’Allemagne recommençait à me plaire, elle fût heureusement éliminée avant que je doive vraiment me décider pour qui tenir.
Lors de cet euro, j’ai de plus en plus tendance à être pour les allemands. Grâce à Jürgen Klinsmann et Jogi Löw (qui était à mon avis déjà le vrai architecte de l’épopée de 2006), on a de nouveau beaucoup de plaisir à voir jouer « nos gars ». Il y a bien des déficits en défense, mais le jeu est rapide et intéressant à voir, il y a des occasions de buts, et des buts. Les français, de leur côté, jouent maintenant comme les Italiens. Misant tout sur une défense de béton et ne prenant aucun risque, cela donne un jeu ennuyeux. Je n’aime pas ça du tout, le résultat est un match nul (dans tous les sens du mot) comme hier face à la Roumanie. Au moins, si la France est éliminée au premier tours, nous sommes enfin débarrassées de Domenech. De toute manière, j’ai toujours l’Allemagne.
8 juin 2008
C’est Obama
Comme chacun sais au moins depuis l’élection présidentielle de 2000, il ne suffit pas de remporter la majorité des électeurs états-uniens pour acquérir la présidence de ce pays. Il est nécessaire de remporter la majorité des ois du collège électoral. Ceci est une relique des débuts de la confédération. Chacun des 50 États obtient le nombre de grands électeurs égal à la somme du nombre de ses sénateurs et de ses membres à la chambre des représentants. Chaque État à deux sénateurs, le nombre des représentants varie entre 1 (pour les États peu peuplé comme le Dakota du Nord ou l’Alaska) et 53 pour la Californie. Cela mène de fait à une surreprésentation des petits États. Chaque État envoie donc entre trois et 55 électeurs au collège électoral. Ceci sont tenu de suivre le vote des électeurs de leur État d’origine. En principe, chaque État est libre de déterminer la façon selon laquelle ses électeurs sont choisis. Dans les faits, presque tous on choisis une formule très simple : le candidat remportant la majorité des voix au sein de l’État remporte toutes ses voix au collège électoral.
Cette particularité a pour conséquence que des sondages dans lesquelles sont simplement questionné des électeurs américains dans tous le pays sont assez peu pertinent pour déterminer lequel des candidats remportera au final la présidence. Pour ceci, il est nécessaire de conduire des sondages distincts dans chacun des États, pour ensuite additionner l’ensemble des voix de grands électeurs. C’est ce qu fait le site electoral-vote.com, d’ou je tiens ma graphique. Pour le moment, Barack Obama est en tête d’après ce compte. Par contre, son avance dans les sondages dans certains États est minime, la tendance pourrait donc facilement se renverser au profit de John McCain.
Bien que les présidentielles leur font beaucoup d’ombre, les élections pour le Sénat et la Chambre des Représentants valent également la peine d’être suivies. Il semble actuellement que les Démocrates pourraient remporter un gain de siège historique. Dans ce cas, même si John McCain remportait la présidence, il ne serait pas libre de tous ses mouvements.
4 juin 2008
Je suis maintenant Hambourgeois
Je suis donc arrivé à mon nouveau « chez moi » dans le quartier de Eimsbüttel ce week-end, et j’y ai été très bien accueilli par mes deux nouveaux colocataires. Malgré la chaleur, j’ai passé le dimanche à monter mes meubles et vider des cartons. Lundi, que j’avais encore de libre, fût utilisé pour des tâches administratives comme l’inscription à la mairie (ce qu’il faut payer, c’est honteux!) et la présentation à mon propriétaire, mais aussi pour une bonne affaire, l’achat d’une nouvelle table pour la cuisine, ainsi que la visite assez inutile au magasin de bricolage. Bref, une journée de traversée de la ville en voiture de long en large qui m’a empêché de remplir mon objectif de terminer de m’installer avant la reprise du travail mardi. Tant pis, je suis donc encore au milieu du chaos de déménagement et tiraillé entre la paresse et l’envie d’en terminer. Ça devra sans doute attendre le week-end…
De toute façon, je suis un peu épuisé par toutes les nouvelles impressions, les nouvelles informations qu’il faut avaler, le fait de s’habituer à un nouveau rythme de vie quotidienne (avant, je travaillais de 6h à 15 h, maintenant, c’est 9h – 18h), à des nouveaux colocataires, au fait de ne plus habiter seul, à une nouvelle ville qui est bien différente, et tant d’autre chose. J’aurais donc beaucoup à raconter, j’espère que j’aurais aussi le temps et le courage de l’écrire !