Nous avons commencé la soirée à la Große Freiheit 36, où jouait déjà Peter Licht, un auteur compositeur interprète allemand assez fou. Ce jeune homme, duquel il n’existe pas de photos officielles, attire à ma surprise un public très nombreux et eclectique.Moi qui pensais que c’était plutôt pour les initiés, je me suis un nouvelle fois trompé. Une nouvelle preuve queje ne sais vraiment pas déterminer la popularité d’un artiste.Suivit le héros actuel de la scène indé allemande, Konstantin Gropper et son groupe Get Well Soon. Rien que pour la musique (aux ressemblences avec Radiohead et Arcade Fire), les concerts de ce groupe valent le coup, mais comme déjà lors du concert que j’avais vu à Berlin en début d’année, Monsieur Gropper manque un peu de présence scènique. J’étais tout de même très emballé, ce qui n’est pas étonnant puisque l’album Rest Now, Weary Head, You Will Get Well Soon est l’un de mes préférés de cette année. Contrairement à ce que nous avions prévu à l’origine, nous sommes restés à la Große Freiheit pour voir Portugal.The Man. Quelle bonne décision, car c’était l’une de mes révélations personelles du festival. La musique de ce groupe de l’Alaska aux connotations assez progs ne m’avait pas vraiment emballée à l’écoute des albums. Mais en live, c’est excellent. C’est d’une intensité redoutable, les morceaux long d’une dizaine de minutes chacun ont un effet grisant. C’est un peu comme Muse, mais moins compatible aux masses.
Nous avons quand même quitté le concert avant la fin, car je voulais absolument rejoindre le Übel & Gefährlich à temps pour le concert de The Rakes. Nous sommes arrivé tout juste pour le début du set, mais les filles ont quitté la salle immédiatement, car elle était pleine à craquer. Moi, je me suis frayé un chemin vers la « zone pogo » très civilisée devant la scène. La, il fallait un peu pousser les jeunes un peu trop enthousiastes, mais apart ça, on avait assez de place pour pouvoir savourer ce concert tranquilement. The Rakes n’ont rien perdu de leur qualité, leur rock énergique et bien dansant allait parfaîtement dans ce club ou l’ambiance était excellente. De plus, les quelques nouveaux morceaux qui furent joués sont de bonne augure pour le prochain album.
Après ce concert, pas le temps de se reposer. J’ai vite traverser la rue pour me rendre au Knust juste en face. J’ai eu du mal à entrer, car c’était bien plein aussi. Quel chance que Bon Iver avaient beaucoup de retard, j’ai donc rien râté. Malgré ma position à l’arrière de la salle ma vue de la scène était bonne et j’ai pu savourer ce point d’orgue absolu. Ce jeune groupe du Wisconsin est un vrai joyau, il faut le souligner. La musique est tout simplement belle, assez folk. Le chant est en partie en falsetto, mais d’une beauté qui me donne encore la chair de poule rien que d’y penser. C’était clairement l’un des meilleurs concerts que j’ai vu cette année. J’espère que Bon Iver reviendra vite, mais il y a de l’espoir. L’accueil du public du Reeperbahnfestival était tellement enthousiaste que les musiciens n’en revenaient pas. Ils ont donc joués jusqu’à ce qu’ils n’aient plus de morceaux, ni les leurs, ne des reprises.
Comme il était hors de question de gâcher ça par quelquonque autre et qu’il était déjà deux heures du matin, nous avons pris le chemin de la maison pour un repos nocturne bien mérité.
Comme il était hors de question de gâcher ça par quelquonque autre et qu’il était déjà deux heures du matin, nous avons pris le chemin de la maison pour un repos nocturne bien mérité.
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