31 octobre 2007

Berlin en automne

On m’avait prévenu: à ce qu’il parait, Berlin en hiver, c’est plutôt déprimant. On n’y est pas encore, mais l’automne apporte également pas mal de journée où le temps invite à la déprime. Heureusement que je suis de bonne humeur en ce moment, ce qui m’immunise de ces dangers, mais il faut quand même profiter au maximum des peu de jours plutôt lumineux qui surgissent ici ou là. Surtout, j’aurai bientôt moins le temps pour des activités tranquilles. Ces derniers jours, j’ai donc profité de belles balades qui m’ont dédommagé pour les nombreuses journées humides, grises et froides. Dernièrement, je me suis promené le long de la Spree entre Friedrichstraße et Moabit (au centre de Berlin). Coloré par l’automne, ce coin est bien beau, surtout après que l’on ait laissé derrière soi la chancellerie fédérale. J’avais d’ailleurs un peu négligé ce coin jusqu’à présent (photos). La chancellerie fédérale et par ailleurs pour moi vraiment un chef d’œuvre de l’architecture contemporaine, je la trouve magnifique! Aujourd’hui, j’ai commencé ma balade directement chez moi pour aller longer le Neuköllner Schifffahrtskanal puis le Landwehrkanal jusqu’à la Prinzenbrücke à Kreuzberg. Bien que je sois maintenant un habitué du coin, ça vaut vraiment le détour en automne (photos).

Ironie du sort : À peine ais-je trouvé un boulot que l’agence pour l’emploi m’en propose un pour la première fois – un emploi d’assistant scientifique à l’université de Heidelberg. Bien payé, mais pas trop ce que je veux faire...

29 octobre 2007

Hard-Fi – Live

Heureusement que je ne suis pas promoteur de concerts. Dans le cas du concert de Hard-Fi hier soir, j’aurais eu tout faux. Premièrement, j’aurais bien mal estimé la popularité du groupe et au lieu de choisir le Columbiaclub – capacité d’environ 500 personnes, simple, mais sympa – j’aurais booké la Columbiahalle (3000 personnes) à côté, ou tout du moins le Postbahnhof. Car Hard-Fi (MySpace) a quand même vendu un million d’exemplaires de leur premier album Stars of CCTV en Grande Bretagne et passe sur les radios en Allemagne. Et le Columbiaclub n’était rempli qu’au deux tiers. Deuxièmement, j’aurais pensé que Hard-Fi attirerait un public plus jeune et plus féminin, du fait que leur promotion se fait sur leur identité de jeunes banlieusards frustrés. Mais bon, je n’ai jamais su estimer la popularité réelle d’un groupe. En tout cas, Hard-Fi sont la preuve que le succès outre-manche ne garantit pas la même chose sur le continent.

Quand je suis arrivé au Columbiaclub, le groupe en ouverture jouait déjà. Ce que j’ai entendu de Everlaunch (MySpace)m’a bien plu, le groupe originaire de la région de Brême qui n’a jusqu’à présent uniquement sorti un E.P. du nom der Plastic Affairs produit du rock assez pure qui rappelle le groupe allemand Blackmail. Après l’attente habituelle, c’était au tour de Hard-Fi d’y aller. J’étais allé à ce concert un peu sceptique, car je n’étais pas entièrement emballé par le dernier album Once Upon A Time in the West, qui est malheureusement un peu surproduit. Mais étant un fan du premier album, ça faisait longtemps que je voulait voir le groupe en live, je n’allais donc pas manquer cette occasion.

En faite, Hard-Fi se sont avérés être un bon groupe de scène. Les morceaux passent avec bien plus de puissance et sont bien plus rock que sur disque. De plus, les morceaux qui sont à la limite du kitsch sur le second album gagnent à leur état plus pur qui en est la conséquence. Malgré tout, les tubes du premier album sont bien mieux reçus par le public. Et contrairement à ce que j’ai pu lire auparavant, le chanteur Richard Archer sait vraiment chanter! Malheureusement, une fois de plus, le public était un peu décevant. Il lui a fallu un bon bout de temps pour se détendre un peu et se laisser captiver par la musique. Le groupe avait l’air satisfait tout de même, mettait l’apathie de leur fans sur le dos du week-end finissant et joua un set de 70 minutes environ. Celui-ci contenait tout les morceaux rapides des deux albums et fût conclut par le tube « Living for the Weekend », qui clôtura bien le la fin de semaine.

28 octobre 2007

Qu’ils sont bêtes...

C’est ce que disait toujours le propriétaire de ma chambre à Bordeaux au sujet des politiciens français, principalement ceux du PS. Je dois dire qu’en ce moment, je suis bien d’accord avec elle (bien que mon accord s’arrête là, car sa conclusion était de soutenir à fond Sarkozy). Alors que tout le monde est plus ou moins satisfait avec le « traité simplifié » de Lisbonne sur la réforme des institutions européennes (et cela avec raison), les éléphants du PS n’ont rien d’autre à faire que de ressortir leurs vieilles querelles qui on mené leur parti dans la crise au moment du référendum de 2005. Non seulement, la plupart des dirigeants socialistes demandent un nouveau référendum – ce qui est conséquent, mais pas opportun en vue des divisions internes que cela a provoqué la dernière fois – mais en plus, ils commencent déjà à se chamailler de nouveau. Alors que la majorité du parti semble être en faveur du traité de Lisbonne (tout en favorisant un nouveau référendum), d’autres demandent le rejet du nouveau traité. Leur chef de file : l’opportuniste en chef du PS, Laurent Fabuis. Celui-là, il ferait mieux de la boucler! N’ont-ils donc rien appris? Comme si le parti socialiste n’avait pas assez de problèmes en ce moment, il faut que la bataille des égos recommence sur un débat qui de toute manière est purement hypothétique, puisque la décision de Sarkozy est déjà prise d’adopter le traité par la voix parlementaire. Pour une fois, j’applaudis l’une de ses décisions! Que le PS adopte le texte et que l’on en parle plus, il y a d’autres sujet plus pressant sur lequel la gauche peut diriger son énergie alors que l’état de grâce de Sarkozy commence enfin à prendre fin.

26 octobre 2007

A la lecture du BILDblog

Cela peut paraître surprenant, mais il arrive que j’investisse mon argent pour mes divertissements de soirée dans autre chose que des tickets concerts. Hier soir, par exemple, je me suis rendu à une lecture. Dans ce cas précis, il s’agissait d’une première : Les auteurs du BILDblog lisaient leurs meilleurs articles, accompagnés par la très populaire et charmante ancienne animatrice de MTV, Charlotte Roche.

Avant de parler de la lecture, je vais vous expliquer ce qu’est le BILDblog. Derrière ce blog ce cachent des journalistes spécialisés dans les médias qui se sont fixés pour mission de suivre de près ce qu’y s’écrit dans le journal BILD. BILD est le plus grand journal européen par son tirage (près de 4 millions d’exemplaires) ainsi que son nombre de lecteur (plus de 10 millions) et s’illustre par son style très populiste qui n’a rien à envier aux tabloïds britanniques. Bien à droite, centré sur les faits divers, les people et les platitudes, il ne vaut mieux ne pas se le mettre à dos et son influence sur l’opinion publique et les autres médias est impressionnante. Les auteurs du BILDblog suivent la maxime qu’ayant une influence telle, le journal a une certaine responsabilité envers ses lecteurs et devrait, tout en étant le tabloïd qu’il est, respecter certaines règles d’éthique journalistiques, surtout en ce qui concerne la vérité. Sont donc épluchées par les auteurs du blog les articles de BILD. Toutes les bizarreries et histoires ahurissantes (pour ne pas dire conneries) que l’on trouve dans ce journal sont ensuite corrigés, les faits sont recherchés et placés dans leur contexte. Grâce à ce travail, BILDblog se place en tête du top 100 des blogs allemands et permet même à l’un de ses auteurs de vivre de sa publication.

Bien qu’ayant déjà souvent entendu parler du BILDblog, je ne faisait pas partie de ses lecteurs jusqu’à présent. Mais comme j’aime à m’amuser sur les titres de BILD en les voyant affichés aux kiosques à journaux, j’étais partant quand Thomas m’a proposé d’aller à la lecture d’hier soir. J’étais un peu sceptique, car je me demandais si ça valait le coup d’aller écouter la lecture de textes de blog. Eh bien oui, c’était bien divertissent. Cela n’est pas uniquement dû à la façon très amusante dont sont écrit les textes, mais aussi à l’art de la présentation du trio de lecteurs (et surtout le charme de Charlotte Roche). Je ne serais donc pas étonné si ce genre de soirée se refaisait, car je n’étais pas le seul dans le public à avoir aimé.

24 octobre 2007

Certains coups de téléphone apportent de bonnes surprises

Le cinq novembre 2007, je commence à travailler. Oui, vous avez bien lu. Encore hier, je ne l’espérais même pas, car je ne savais pas que le poste que j’ai obtenu existait. Je vous explique: Pour comprendre, il faut aller quelques mois en arrière. Début août, j’ai postulé pour un poste de ce que l’on appelle « volontariat » en Allemagne, c’est à dire une espèce de stage qui sert d’apprentissage avant d’obtenir un « vrai » poste et qui est malheureusement inévitable dans certaines branches, au siège berlinois de Presswatch, une agence qui fait di media monitoring. En d’autres termes, elles propose à ses clients le service de surveiller dans la presse ce qui s’écrit sur eux et leur offre des analyses. L’entretient que j’ai passé là-bas à l’époque s’était pas mal passé, mais au bout du comte, je n’avais pas été embauché.

Hier, j’ai reçu un coup de téléphone de Presswatch. On m’expliqua que cet été, on avait embauché un candidat concurrent, car le poste demandait de très bonnes connaissances d’espagnol. Entre temps, de nouveaux clients ayant été acquis, un nouveau poste doit être crée. On me demanda donc, si j’étais intéressé. Je m’y suis donc rendu aujourd’hui et maintenant, c’est certain: à partir du 05.11., je suis « Volontär » chez Presswatch à Berlin! Cela veut dire que mon existence de chômeur prend fin et que en plus, je reste á Berlin. J’ai du mal à y croire! Il y a quand même deux petits bémols : premièrement, je suis très mal payé (explication: le type de poste). Deuxièmement, conséquence de la surveillance de la presse, on commence le matin entre 6h et 6h30. Ça va être dur… Enfin, ça fait sortir du bureau à trois heures.

De quoi aura l’air mon futur boulot, je vous en parlerai une autre fois quand je l’aurait exercé un peu. Maintenant, je me réjouit d’avoir enfin une nouvelle perspective et je profite de mes derniers jours sans obligations professionnelles. Je me suis tout de même déjà occupé de certains actes administratifs hautement symboliques: Écrire á l’agence pour l’emploi, me retirer de la course pour certains postes pour lesquels j’avais postulé et, avec une satisfaction particulière, annuler tous les abonnements à divers newsletter de services á l’emploi (enfin, pas tous, on ne sais jamais s’il n’y aura pas une annonce pour mon boulot de rêve). Maintenant, je profite de se sentiment dès plus agréable de bientôt avoir de nouveau une tâche á remplir.

23 octobre 2007

Oubliez Knut...

Voici Maxi et Schnute, les ours berlinois „officiels“! (L’ours est la mascotte de la ville). Plus ou moins ignoré par le grand public, ils vivent une vie bien paisible (et ennuyeuse) dans leur enclos juste derrière le Märkisches Museum, le musée de la ville de Berlin et de la région du Brandebourg. Comme mon père me demande depuis des mois à chaque fois qu’il m’appelle si j’ai rendu visite à l’ours de Berlin, j’ai finalement cédé à la pression psychologique. Comme je passais dans le coin aujourd’hui, j’en ai profité pour passer. En même temps, j’ai eu l’occasion de faire une belle petite ballade dans ce quartier du centre de Berlin un peu délaissé par les circuits touristique, les rives de la Spree entre Alexanderplatz et Jannowitzbrücke. Pourtant, ce coin a des attraits tout à fait charmant, tels le port historique et le Märkisches Museum!

21 octobre 2007

Le Traité de Lisbonne

Enfin! Après des années de négociations et de va- et viens diplomatique, un compromis a été atteint jeudi dernier au sujet des derniers détails du traité de réforme de l’Union Européenne. La réforme institutionnelle devenue plus que nécessaire après le Traité de Nice et l’élargissement de l’Union peut enfin arriver. Au lieue d’un traité constitutionnel (une constitution n’était jamais prévue !), l’Union Européenne va donc obtenir un nouveau traité qui va amender les traités précédents. Après le Traité de Rome, l’Acte Unique Européen, puis les Traités de Maastricht, d’Amsterdam et de Nice, sera donc signé en décembre ce que l’on appellera sans doute le Traité de Lisbonne.

Mais que doit-on en penser. En tant que fervent partisan du traité constitutionnel, j’ai suivi de près lesquels de ses éléments principaux resteraient dans le nouveau document. Un petit rappel: Ce que l’on appelait communément la constitution européenne était composé de trois parties. La première décrivait l’architecture institutionnelle de l’Union, la seconde était la charte européenne des droits fondamentaux et la troisième partie reprenait principalement le contenu des traités existants. Les altermondialistes et les critiques du libéralisme économique étaient surtouts opposés à la troisième partie, alors que celle-ci ne contenait en faite rien de neuf. C’est tout de même cela qui contribua en grande partie (en plus de raisons liés à la politique intérieure) au rejet du traité constitutionnel en France et au Pays-Bas. Au Royaume Uni, par contre, l’opposition se dressait contre a charte européenne des droits fondamentaux. Mis à part la Pologne, qui avait obtenu une influence non justifiée grâce Traité de Nice, tout le monde était d’accord du moins sur les principes de la première partie du traité, donc celle qui régissait les règles institutionnelles.

Le Traité de Lisbonne, sur lequel un accord fût trouvé en grande partie grâce à la diplomatie de Angela Merkel et Jean-Claude Juncker (le rôle de Sarkozy était moins important que ce qu’il laissait croire en France et dans les médias français), contient de faite tous les principes de la partie institutionnelle du traité constitutionnel. Il est donc une bonne nouvelle pour la marge de manœuvre de l’union Européenne. Les point principaux sont:

- L’extension sensible du nombre de décisions à la majorité qualifiée et la simplification des prises de décision grâce au principe de la double majorité : Une décision nécessitera l’accord de 55% des pays membres représentant 65% de la population de l’Union. C’est simple et transparent.

- Le Parlement Européen obtient un rôle plus important car il aura un rôle égale à celui du Conseil Européen dans un grand nombres de domaines, y inclus celui du budget.

- La Commission ne sera plus composé d’un commissaire par pays membre, ce qui la rendait artificiellement grande et moins efficace. Le nombre de commissaire sera limité à 18, ce qui rendra les membre de la commission moins attaché à leur pays d’origine.

- La création d’un président du Conseil Européen, élu pour deux ans et demi (malheureusement par le conseil et non pas par le peuple), et donc d’un visage de l’Union qui lui sera associé vers l’intérieur et l’extérieur.

- Un Haut Représentant (en faite, c’est un ministre des affaires étrangère, mais il n’obtient pas ce titre pour éviter des références à un État) rassemble sur lui les fonctions du commissaire aux affaires étrangères et du chargé des affaires extérieures de l’Union. Cela crée le numéro de téléphone unique dans le domaine des relations extérieures.

Tous ces éléments étaient déjà prévus dans le traité constitutionnel. Qu’est-ce qui est donc différent ? Pas grand chose, finalement. On a surtout pris en compte les demandes de la Pologne et de la Grande Bretagne. Cela concerne trois éléments :

1. Les nouvelles règles de prise de décisions entreront en vigueur qu’en 2014 voire en 2017 au lieu de 2009, comme prévu initialement. Cela permet à la Pologne de garder son influence un peu plus longtemps et cela ne concernera sans doute aucun des décideurs d’aujourd’hui.

2. La charte européenne des droits fondamentaux ne fait pas partie du traité. De plus, un pays peut décider qu’elle n’entrera pas en vigueur sur son territoire, ce que fera la Grande Bretagne, principalement à cause de sa tradition constitutionnelle.

3. Tous les éléments qui évoqueraient un État européen sont rayés du traité : Drapeau, hymne, le nom constitution, le ministre des affaires étrangères, etc. C’es bien dommage, mais en réalité, tous ces éléments symboliques continuent à exister, même sans faire partie des traités.

En résumé: Les compromis qui on été fait pour atteindre un accord sont acceptables, car l’intention principale, la fin de la paralysie de L’Union Européenne à cause de son incapacité à prendre des décisions, en d’autre terme, la réforme des modes de votes au conseil européen et l’extension des décisions à la majorité qualifiée à de nombreux domaines, a été atteinte. Par contre, on aurait très bien pu se prononcer pour la constitution tout de suite, car en grande partie, elle contenait la même chose. En tout cas, cette fois, il n’y aura pas de référendums !

19 octobre 2007

Elite!

Eh oui! A partir d'aujourd'hui, je peux dire que j'ai étudié à l'université d'élite de Heidelberg. Elle a en effet été couronnée aujourd'hui par ce titre en compagnie de cinq autres universités allemandes (plus trois autres qui avaient obtenu ce titre, qui apporte surtout du financement supplémentaire, l'an dernier) dans le cadre de l'initiative d'excellence, un concours entre les universités allemandes. Qui est le vainqeur absolu? Le Land du Baden-Würrtemberg, et plus précisément au sein de celui-ci la région de Bade, au se trouvent quatre de ces institution d'élite: Karlsruhe (depuis l'année dernière), Heidelberg, Freiburg, et Constance. Nous sommes les meilleurs, au sud!

18 octobre 2007

Deuxième tentative, deuxième partie

Après avoir appris début septembre que je faisais partie des 144 survivants de l’épreuve écrite du concours pour entrer au ministère allemand des affaires étrangères, j’ai participé hier à l’épreuve orale. Bien que je savais ce qui m’attendait, puisque j’avais déjà tenté ma chance l’an dernier, j’était bien plus nerveux que lors du passage de l’écrit. La raison est simple : l’enjeu était très grand. Si je ne réussissais pas ce coup-ci, je n’aurais certainement pas une troisième chance. Il se décidait donc si j’allais pouvoir réaliser mon rêve professionnel.

J’arriva donc avec sept autres candidats à l’académie du ministère des affaires étrangères – située dans un cadre très pittoresque à Berlin-Tegel – à huit heures, ce qui impliquait un levé très précoce puisque j’avais un trajet de 45 minutes à faire de chez moi. Contrairement à l’année passée, le concours n’avait pas lieu dans la majestueuse Villa Borsig mais dans la maison Europa, bien moins glamour, ou se trouvent les salles de cours de l’académie. Autrement, tout était comme je l’avais déjà vécu l’an dernier, je reconnus même certains membre de la commission de sélection – et eux me reconnurent également.

Le concours oral est constitué de cinq éléments. Il débute en matinée par un entretien devant la commission de sélection qui comprend 10 membres, en comptant le représentant du personnel, celui de la responsable de l’égalité des chances et deux psychologue d’une entreprise spécialisée dans les ressources humaines. Les vingt minutes de durée de l’entretien passent bien vite. Il contient non seulement des question typique d’un entretien d’embauche, mais aussi la résolution de problèmes hypothétiques qui pourraient apparaître dans une carrière diplomatique. Voici un exemple: «Vous accompagnez un groupe de parlementaires allemands à un dîner donné par le gouverneur d’une province d’un pays arabe. Celui-ci reçoit ses hôtes par une poignée de main, à l’exception des deux députés féminins. Les deux femmes sont très fâchées et demandent une excuse, faute de quoi elles menacent de quitter le dîner. Que faîtes vous?». Suit un entretien personnel avec l’un des psychologues, pendant lequel sont repris certains aspect adressés lors du premier entretien et posés encore d’autres problèmes du genre de celui que j’ai décrit.

Après la pause déjeuner suivent les épreuves qui constituent un plus grand défi. La première exige que chaque candidat fasse une présentation de cinq minute devant la commission. L’on a le choix entre trois sujets, puis trente minutes de temps de préparation. Après mûre réflexion, car aucun des sujets proposés me plaisait, j’ai choisi de faire ma présentation suivante : «Tendances d’extrême droite chez les jeunes, zones de non droit, succès électoral des post-communistes. Y a-t-il une société distincte en Allemagne de l’est?». Je pense que je me suis pas trop mal débrouillé.

Pour finir, il faut encore passer deux épreuves en groupe: Il s’agit de discussion en groupe de quatre. Le premier problème des d’ordre consensuel. Nous devions élaborer un projet de coopération médiatique dans le domaine du dialogue interculturel germano-turque. Suivit la deuxième discussion, d’ordre confrontative. Cette fois, le groupe était divisé en deux camps, chacun devant défendre sont points de vue avant de trouver un accord, si possible. Le problème, que je trouvais un peu trop artificiel, était le suivant. Une organisation caritative obtenait des moyens de l’Etat et devait se décider entre deux projet concurrent, dont chacun devait être défendu par un camp. L’un plaidait pour la mise en oeuvre de programmes d’intégration pour des enfants sans abris, l’autre pour la création de mesures d’encadrement pour des enfants de familles pauvres.

Enfin, la journée était terminée. Il était tant, je n’en pouvais plus. D’ailleurs, le temps entre les épreuve que l’on passe à attendre est tout aussi éprouvant que les épreuves elles-mêmes. Comme toujours, j’ai du mal à évaluer ma performance, mais j’ai du moins l’impression d’avoir fait mieux que l’année dernière, ce qui est bon signe, puisque j’avais échoué de justesse à l’époque. Maintenant, il ne me reste plus qu’à attendre (et essayer de penser à autre chose), car les résultats ne seront pas connus avant la fin Novembre, au plus tôt. Ce qui me reste à souligner, c’est la très bonne ambiance qui régnait entre les candidats. On ne se voit pas vraiment comme concurrents, mais plutôt comme compagnons de souffrance pour la journée. Surtout dans les épreuve de groupe, personne n’essaie de briller sur le dos des autres.

16 octobre 2007

Les petits coins à découvrir près de chez moi

C’est souvent pareil, à force de faire du tourisme partout, on ignore un peu ce qu’il y a de beau directement devant sa porte d’entrée. En effet, mon quartier soi disant à problèmes de Neukölln, où il fait en faite bien mieux vivre qu’à en croire sa réputation, réserve quelques agréables surprises. On trouve de très beaux coins à quelque pas de chez moi. Prenons le Körnerpark. Ce petit jardin public date du début du siècle passé. Il à été réalisé sur l’emplacement d’une carrière de graviers, dont le propriétaire, Franz Körner, fît don à condition que le parc qui allait la remplacer porterait son nom. On y réalisa un magnifique petit ensemble paysager néo baroque qui se cache aujourd’hui entre les habitations et qui est un lieu de repos qui se prête parfaitement pour passer quelques heures au soleil d’automne avec un bon livra à la main. (Photos ici)

De là, si l’on se remet en route pour retourner chez moi, il n’y a qu’à faire un petit détour en traversant la Karl-Marx-Straße pour atteindre un autre joyau, la Richardplatz ainsi que le quartier de la Böhmische Sidlung Rixdorf. La Richardplatz est le centre historique de l’ancien village de Rixdorf, qui changea de nom en 1912 pour devenir Neukölln et qui, peu après, fût intégré au grand Berlin. Ici, à seulement quelques encablures de la bouillonnante Karl-Marx-Straße, qui est la principale rue commerçante du quartier, règne une ambiance calme qui rappelle plutôt une vieille ville ou un village. Mais pour l’atmosphère vraiment rurale, il n’y a qu’à faire quelques pas de plus pour pénétrer dans böhmisch Rixdorf. Ce quartier trouve son origine au 18éme siècle. A cette époque, le prince de Prusse Friedrich Wilhelm I. (dont la statue orne encore un petite place du quartier) installa ici des réfugié protestant qui s’étaient enfui de Bohême pour échapper au poursuites religieuses. Bien qu’il n’y reste que peu de témoignages du temps de la venue de ces bohémiens, le coin a gardé un vrai aspect villageois.

Pour conclure, tout à fait autre chose : Pour ceux qui cela intéresse et qui ne le savent pas encore, le groupe Radiohead a publié son nouvel album In Rainbows sur son site internet. Cette dernière œuvre a pris de court tout le monde par sa sortie surprise sur le net et qui le télécharge paie ce qu’il veut (ou même rien du tout). Aucune raison de s’inquiéter pour la santé financière du groupe, l’album aurait déjà été téléchargé plus d’un million de fois à un prix moyen de six livres sterling. Faites vos comptes ! Encore une preuve que les maisons de disques ont de plus en plus de mal à trouver leur rôle dans le monde actuel de la publication musicale. En tout cas, In Rainbows est un excellent album. Et celui qui écrit ceci n’est habituellement pas le plus grand fan de Radiohead.

14 octobre 2007

Muséum d'Histoire Naturelle

Compte tenu du fait que dans mon enfance, je m’intéressais beaucoup aux dinosaures et aux fossiles – déjà bien avant qu’ils soient à la mode après Jurassic Parc – il est surprenant que je n’étais pas allé au Muséum d’Histoire Naturelle plus tôt. Celui-ci abrite en effet le plus grand assemblage de fossile au monde, le brachiosaure qui fait environ 13 mètres de haut et 15 mètres de long. Celui ci se trouve à une place de choix, dans la plus grande salle aux centre du musée, entourée de quelques autres assemblages, tels un diplodocus ou encore un allosaure, qui n’a pas grand chose à envier à son cousin carnivore, au redoutable tyrannosaure.

Ces dinosaures à eux seules valent la visite du musée. On ne peut les voir que depuis peu de temps, car ils ont été démontés puis rassemblés d’après les dernières théories scientifiques. L’exposition est faite d’une manière très accessible et interactive. C’est très impressionnant, étant petit, j’aurais adoré et même aujourd’hui, je trouve cela encore tout à fait passionnant.

Concernant le reste du Muséum d’Histoire Naturelle, uniquement une petite partie est faite d’une manière aussi moderne. Ainsi, une salle sure la géologie, la naissance et le développement de la terre ainsi que sa place dans le système solaire est expliqué d’une manière très didactique. La même chose est vrai pour l’exposition « évolution en action » qui démontre les aspects les plus importants de la théorie de l’évolution de Darwin et ou en devrait amener tous ceux qui la mettent en doute. Le tout est bien fait, mais pour un visiteur cultivé qui a fait attention à l’école, rien de neuf. Par contre, c’est sans doute une bonne excursion familiale. Les autres salles du musée ont un intérêt tout autre. Ici, les expositions (entra autre sur le monde animal local, les animaux africains, etc.) sont un peu démodées et seront sans doute refaites ces prochaines années. D’un sens, ceci est nécessaire, mais d’un autre côté, c’est bien dommage, car les dermoplastique (c’est ainsi que l’on nomme les animaux exposés, qui ne sont pas empaillés mais dont les peaux sont placés sur des supports durs qui imitent leurs positions naturelles) des animaux exposés, qui datent pour la plus grande partie des années 1930 et antérieures, sont exposées dans des dioramas. Cela veut dire qu’elles sont placées dans des œuvres d’art imitant leur environnement naturel, en partie peint en trompe l’œil, en partie en papier mâché. Aujourd’hui, on ne ferait sans doute plus pareil, mais ça a un certain charme. J’espère que ces témoignage d’un valeur certaine du point de vue de l’Histoire muséologique survivront la rénovation du musée, qui ne va sans doute pas tarder et seront intégrées dans le futur musée moderne.

La plus grande partie du Muséum d’Histoire Naturelle n’est d’ailleurs pas accessible au public. Ici sont préservés les riches collection du musée, qui comptent au total plus de 30 millions d’objets. Elles comprennent entre autres des milliers d’oiseux, de mammifères, de poissons, d’insectes, de minéraux et de pièces paléontologiques. Un bon nombre d’entre eux servent à des fins scientifiques, mais beaucoup doivent êtres intégrées dans les expositions après la rénovation et modernisation du Muséum d’Histoire Naturelle.

12 octobre 2007

Que cela nous apprend-il sur notre société?

Déjà lorsque je l’avais lu dans le journal, cela m’avais choqué. Alors qu’il y a quelques semaines, Alexa, le nouveau centre commercial en plein centre de Berlin, ouvrait ses portes à minuit pile, il y eut des heurs à cause des milliers de clients qui voulaient se frayer un chemin. Les offres spéciale d’ouverture du géant de l’électroménager Media Markt y étaient pour quelque chose. En effet, rien de ces scènes tumultueuses était dû à des manifestants ou autres protestataires. La ruée de la foule pour être la première sur les lieu et pour s’assurer les meilleures affaires suffit pour mettre tout le monde hors de lui. Hier soir, le magazine Kontraste de la première chaîne de la télé allemande a diffusé un excellent reportage thématisant le rôle excessif de la consommation dans notre société en prenant cet événement pour exemple. Je trouve cela assez effrayant, tout en sachant que je fait intégralement partie de cette société de consommation…


Vous pouvez voir le reportage ici. C’est en allemand, mais les image sont édifiantes à elles seules.

10 octobre 2007

Cette fois, ça doit marcher...

Comme je l’avais déjà annoncé, la semaine dernière, j’ai eu le plaisir de faire la connaissance de mon conseiller personnel à l’agence pour l’emploi de Neukölln, après avoir eu à faire avec trois de ses remplaçants. Je me suis donc retrouvé en face d’un gars qui m’a surpris par sa jeunesse (peut-être que je devrais penser à faire carrière comme médiateur d’emplois ?), qui devait s’avérer être très sympa et compétent. Pour la première fois, je vais dès à présent le plaisir de faire connaissance avec le principe très acclamé mais aussi critiqué « promouvoir et exiger ». Cela veut dire que différents instruments sont censés m’aider à entrer sur le marché du travail. En contrepartie, je dois également apporter une contribution.

Concrètement, de nouveaux instruments doivent me venir en aide à la recherche d’un emploi. D’une part, il existe la possibilité de subventionner un employeur qui m’embaucherai. En d’autres termes, j’ai eu la permission de parler de cette option lors d’un entretien si cela me semble opportun. D’autre part, j’ai obtenu un « bon de médiation » d’une valeur de 2000 Euros. Je dois donc chercher des agences pour l’emploi privées, qui, si elles arrivent à me placer sur le marché du travail, sont gratifiées avec cette somme.

Voyons donc ce qui est exigé de ma part. J’ai déjà parlé de la recherche d’un agent de l’emploi privé. Je vais maintenant citer le contrat que j’ai signé avec mon conseiller. Ce qui est demandé va de sois, dans l’ensemble. Je n’ai rien vraiment fait d’autre jusqu’à présent. Je m’engage donc « à prendre en considération toutes les possibilités pour gagner ma vie par mes propres moyens et possibilités et à participer à toutes les mesures qui visent à mon intégration dans le marché du travail, en particulier :

- poser au moins 10 candidatures par mois, également pour des CDD et de l’intérimaire

- Utilisation de l’internet pour la recherche d’emplois

- Utilisation des pages jaunes pour la recherche d’emplois

- Utilisation de la presse quotidienne… »

Il va bien se trouver un agent de recherche d’emplois privé qui sera en mesure de me trouver un boulot, comme je n’y arrive pas tout seul. Entre temps, j’ai eu un entretien assez sympa à une agence de relations publiques à Braunschweig. Vous pouvez donc continuer à croiser les doigts, d’autant que le poste à l’air intéressant. Je préfèrerais Berlin bien sûr, mais je suis flexible.

8 octobre 2007

Tourisme de Voyeurs

Comme j’avais à nouveau de la visite ces derniers jours, le programme était fixé : tourisme. Anette était déjà venu à Berlin auparavant, mais cela datait d’il y a quelques années. Je pût donc démontrer mes qualités de guide que j’ai acquises entre temps en lui proposant un bon paquet touristique. Bien que je connaisse pas mal de choses, j’ai tout de même découvert de nouveaux attraits avec chaque visiteur que j’accompagnais en ville. Cette fois, le souhait fût exprimé d’aller faire un tour dans la banlieue est pour voir de quoi ont l’air les cités berlinoises. Comme je n’en avais pas encore vu non plus mais que j’en pensais que du mauvais, nous nous mîmes en route.

Nous montâmes dans le métro U5 en direction Marzahn Hellersdorf et choisirent la station Kaulsdorf Nord plutôt au hasard. C’était un bon choix, car ce qui nous attendais était une cité comme sorti d’une photo dans le journal. C’était exactement comment on s’imagine la banlieue difficile à Paris (avec moins de beurs) ou une cité à Berlin… Un square au milieu pour essayer de faire quelque chose pour les habitants, des magasins, des bars et des gens déprimants. Anette et moi avions un peu honte de venir là exprès pour voir et d’avoir fait quelques photos, mais très vite et discrètement. Au moins, maintenant, nous savons de quoi nous parlons quand nous en disons du mal. En tout cas, en comparaison, Neukölln, ou j’habite et qui a mauvaise réputation, est un voisinage de rêve !

5 octobre 2007

Il est venu!

Incroyable, mais vrai! Le monsieur de la télécom est enfin passé. Je n'étais moi même pas chez moi (c'est sans doute pourquoi ca a marché cette fois), mais heureusement j'ai de la visite de Anette qui a gardé les lieux et qui l'a laissé rentré. Il semble qu'à peine que j'étais sorti que cela sonnait déjà à la porte. En tout cas, me revoilà en ligne en permanance et c'est pour le moment suffisant pour me rendre heureux. Il ne me manque plus qu'un boulot et la rencontre de la femme de ma vie, et tout serait parfaît :-)

4 octobre 2007

Moneybrother

Pour une fois, ce n’est pas du rock indépendant, et c’est pas au Lido, mais c’est de la pop bien glamour du groupe suédois Moneybrother au Postbahnhof. J’aime beaucoup leur musique depuis plusieurs années, bien qu’ils aient un peu tendance à exagérer un peu parfois, la musique est un peu surproduite sur les albums et c’est à la limite du kitsch. J’appréhendais un peu le concert, car cela pouvait être excellent ou mauvais, selon la façon avec laquelle la musique allait être en live sur scène.


Finalement, Moneybrother est un bon groupe à voir en live. Tout d’abord, il devait s’avérer que la réduction du groupe sur son chanteur et compositeur, Anders Wendin, qu’on peut souvent lire dans les médias, n’est pas justifiée. Les autre membres de l’ensemble jouent également un rôle important pour la présence sur scène et font que le tout se transmette bien sur le publique. À part le guitariste, le bassiste, le gars au clavier et le batteur il y a un saxophoniste, ce qui donne un bon son d’ensemble. Le mélange de (très beaux) slows et de morceaux à rythme moyen et rapide font du concert une belle expérience sonore qui vaut le déplacement et dont la durée de 1h30 en font l’un des plus long que j’ai vu dernièrement. Finalement, la seule chose qui m’ai pas tellement plue c’est la façon très sunnyboy du chanteur et sa façon de jouer avec le public.

2 octobre 2007

Nature et foot

Comme je devais voyager direction sud-ouest mercredi dernier pour passer l’après-midi à Stuttgart pour une journée d’information et d’entretiens à la Steinbeis Hochschule (j’ai été admis dans le pool de candidats pour faire un MBA en étant en entreprise en même temps, il ne me reste plus qu’a trouver une entreprise) c’était l’occasion de continuer le voyage encore un morceau pour aller rendre visite aux parents à Steinen. Je viens donc d’y passer un très long week-end. Et qu’est-ce qui fait partie des activités obligées lors d’un séjour pareil?

Tout d’abord bien sûr, l’excursion dans la forêt noire avec le chien et les parents. Cette fois, nous nous sommes décidés pour une belle balade autour du village de Präg. À l’époque de mes débuts de skieur, j’associais ce lieu avec la piste de ski « hyper raide » que l’on pouvait atteindre du Herrenschwand voisin où nous allions souvent skier à l’époque. Maintenant, le tire-fesses de Präg a disparu et il a laissé la place à la deuxième (par sa taille) réserve naturelle du Bade-Wurtemberg. Ainsi, on peut passer un après-midi au calme entre les vaches, les chèvres et les belles fermes de la forêt noire un prendre une bonne dose de nature qui permet de retourner heureux à Berlin et son urbanité. En même temps, ce fût l’occasion pour moi d’essayer le nouvel appareil photo réflexe numérique de mes parents. Il offre de bonnes sensations photographiques. Par contre, je dois encore un peu me consacrer à son fonctionnement pour vraiment pouvoir faire de bonnes photos avec. Je me suis donc contenté de son programme automatique, ce qui fait que surtout la luminosité des photos n’est pas vraiment optimale. Il y a tout de même quelques photos à voir ici.

Quand le SC Freiburg joue chez lui, c’est un must d’accompagner mes frères au Dreisamstadion (le règne de l’argent veut qu’il s’appelle maintenant Badenovastadion) le dimanche après-midi. Comme le veut le hasard, je voyais pour la troisième année consécutive le match contre le FC Erzgbirge Aue (en Saxe). Il est donc temps que Freiburg remonte en première ligue. Il a fait un premier pas dans le bon sens hier, car grâce à sa victoire à domicile, il a pris la tête du classement. Nous avons vu un match attrayant, marqué par la faiblesse de l’adversaire, la domination et le beau jeu des Fribourgeois, peu d’occasions de but, un sauvetage spectaculaire sur la ligne du but du défenseur de Freiburg Heiko Buttscher et une ambiance excellente sur la tribune nord. Tout le monde était donc satisfait par le résultat de 2:0. Moi aussi, car quand j’étais dans le stade, je n’ai encore jamais vécu de défaite du SC.