31 décembre 2008

Noel 08 - ca a passé bien trop vite

Les vacances de noel, cela a une toute nouvelle qualité qund on est pleinement entré dans la vie active. Il faut bien déterminer la longueur de la trève que l'on se donne - entre nécessité de prendre quelques jours de repos avec les siens et la peur de gâcher ses précieux jours de congés payés. Cette année, une semaine de congés - cela change des études, quand on avait deux semaine, ou même parfois trois.
Que fait-on à noel? On rentre fêter avec la famille. Dès le vendredi soir donc, vol Easy Jet (c'est bien pratique - Bâle est de ce faite à une bonne heure de Hambourg, au lieu de sept en train). Quelques jours à Steinen avec les parents, qui partent dans le Jura le lundi. Les trois fils de la famille restent encore en Allemagne, car il ne faut pas manquer le traditionnel rendez-vous des anciens du lycée au Goldener Löwen de Schopfheim. C'est pareil tous les ans: on parle un peu avec ceux que l'on ne voit que là et on passe le reste de la soirée avec les amis que l'on voit plus souvent, on boit beaucoup de bière, puis il faut trouver un moyen de rentrer. C'est la campagne, il n'y a pas les transports en commun toute la nuit. Cette année, je nous paye un taxi!Le lendemain, nous rejoignons la famille francaise pas tout à fait au complet dans le Jura. Cette année, nous avons loué un gîte bien sympa à Darbonnais, près de Poligny et ses bons fromages et en pleine région de vignobles. Malheureusement, tout le monde ne peut pas venir, les un travaillent, les autres ne peuvent pas se partager en deux et fêtent en Charentes. Comme toujours, on est content de se voir, on est gâtés par le père noel, on mange bien et on fait un peu de tourisme tranquile. Voici quelques photos pour donner des impressions. L'une des meilleures expériences de ces journées n'y est malheureusement pas, la dégustation de vins chez le viticulteur du village (la Famille Pêcheur). Rouges, blanc, vin jaune, vin de paille, Macvin, tout y est. Un délice!
Rentré à Steinen, juste le temps de profiter de la neige dans la Forêt Noire pour aller faire un peu de ski le dimanche matin et c'est reparti pour Hambourg et le travail. Je serais bien encore resté un peu...

22 décembre 2008

Mes 10 albums de l'année 2008

  1. The Indelicates – American Demo
  2. TV on the Radio – Dear Science
  3. Bon Iver – For Emma, Forever Ago
  4. Death Cab for Cutie – Transatlanticism
  5. Vampire Weekend – Vampire Weekent
  6. Get Well Soon – Rest Now, Weary Head, You Will Get Well Soon
  7. Bell X1 – Flock
  8. Wolf Parade – At Mount Zoomer
  9. British Sea Power – We Love Rock Music
  10. White Rabbits – Fort Nightly

Autres nouveaux albums beaucoup écouté et bien aimés en 2008: Phantom Planet – Raise the Dead, Late of the Pier – Fantasy Black Channel, Islands – Arms Race, The Futureheads – This Is Not the World, Kings of Leon – Only By the Night, Operator Please – Yes, Yes, Vindictive, Black Kids – Partie Traumatic, Look See Proof – Between Here and There, Harrisons – No Fighting in the War Room, The Ting Tings – We Started Nothing, Hercules And Love Affair – Hercules And Love Affair…

17 décembre 2008

Munich hivernale

Difficile d'imaginer une escale hivernale à Munich plus parfaite: Il y a de la neige, il fait froid, le temps est beau. Même le voyage en train - pour une fois, la journée - était agréable, car on traversait l'Allemagne sous la neige. Le but du voyage dans la capitale bavaroise n'était pas ses attraits touristique mais un week-end entrs amis. Ainsi, nous avons passé un après midi à la patinoire, un grand plaisir, bien que j'aie été forcé de constater que mes capacités sur la glace, qui étaient ps mauvaises après mon séjour au Canada, ont un peu suffert. Je dois absolument m'y remettre.
Nous avons passé une bonne soirée au Tollwood un marché de noel et festival culturel sur le lieu de la fête de la bière. C'est un évènement alternatif mais quand même commercial ou sont vendu vin chaud et nourriture bio et artisanat du monde entier. Evidemment, un samedi soir, c'était noir de monde. Je n'aurais pas pensé trouver cela à Munich, ville connue pour être plutôt mondaine. Comme toujours, un tel week-end passe toujours trop vite et j'ai un peu souffert le lendemain au travail, mon train étant arrivé trè tard le dimanche soir.

8 décembre 2008

La fête de la bière en décembre

Ambiance Oktoberfest la veille de la Saint Nicolas: C'est possible à Hambourg, et j'y étais. N'ayant jamais mis les pieds à la fameuse fête de la bière de Munich, je ne peux pas dire comment cela se passe là-bas. Mais ca ne peut pas être bien différent de ce qui se passe dans la plus grande "Bierzelt" (traduit tente foraine par Leo, mais intraductible à mon avis - faît partie intégrante de la culture allemande - une grande tente dans laquelle des centaines de personnes boeint de la bière, exemple ici) d'Allemagne du nord sur le Dom de Hambourg, sauf peut-être en un peu plus authentique. Le Dom de Hambourg est - lui aussi - la plus grande fête forraine d'allemagne du nord - et a lieu trois fois par ans sur le Heiliggeistfeld, entre le stade du Millerntor où joue le club mythique FC sankt Pauli et le Bunker où se trouve le Uebel & Gefährlich, voici un apercu.
Les fêtes de se genre ne sont vraiment pas mon truc - cela me suffit de passer à côté le week-end et de voir la forte présence policière et les jeunes bourrés. Et des tentes de bière sont encore moins quelque-chose pour moi. Ce n'est pas pour rien que j'ai évité avec succès durant ma jeunesse rurale les bals populaires et fêtes pour jeunes agriculteurs ou jouaient sur scène des groupes portant des noms comme Popcorn, Lancelot ou Six Four You. Ceux-ci sont d'ailleurs toujours en tournée perpétuelle dans la région de Lörrach.
Bien, dans la Bierzelt Bavaroise du Dom jouait Sunrise Four, dont la playlist en dit déjà long sur ce qui m'attendait. Mais cette photo du groupe est toute aussi édifiante. Il y avait donc de l'ambiance. Bien qu'il en soit, mon chef a eu la drole d'idée de faire la fête de noel de mon entreprise à Lübkes Bierzelt. Il faut ajouter que traditionellement, les fêtes de noel dans les entreprises allemandes ne sont jamais très ambiance noel. Le but est essentiellement de se saouler aux frais de la boite. Le menu, c'était au choix l'une de ces spécialités bavaroises servies traditionellement dans ce genrde de lieu: poulet grillé, patte de porc bien grasse, camenbert frît, Obazda, etc. Pour digerer ca, il fallait forcément boire beaucoup de bière, car premièrement, c'était un peu sec, et deuxièment - comme il devait s'avérer plus tard - c'était assez peu digeste. En plus, il fallait rendre tout ca supportable. Le temps d'aller s'acheter l'acces illimité aux toilettes pour un euro, et cela donne malgré tout une soirée bien amusante. L'alcool sert - c'est bien connu - à rendre même le pire bien supportable. Et comme je l'ai souligné, une fête de noel c'est fait pour bien boire, tout en prenant garde de ne pas se ridiculiser devant tout le monde. Je pense que je suis parvenu à maintenir l'équilibre.

3 décembre 2008

En visite chez ma grand-mère

Après avoir laissé s'écouler bien trop de temps, je suis enfin retourner passer un week-end à Heidelberg. C'était l'occasion de revoir des amis, de boire de bons vins chauds au marché de noel ou encore d'inspecter le nouvel appartement - très beau, avec vue sur la plaine du Rhin - de ma soeur. J'en ai également profité pour passer quelques heures avec ma grand-mère.
Pendant mes études à Heidelberg, il n'était pas rare que je vienne prendre un bon repas chez elle le dimache midi. Au cours des années, et surtout plus récemment, on pouvait voir grandir le poids de l'age. Entre temps, c'est assez impensable de se faire servir un copieux roti ici. L'énergie de ma grand-mère n'est plus suffisante pour des exploits culinaires.
Les conversations avec ma chère Großmutti ne sont plus ce qu'elles étaient non plus. En faîte, c'est maintenant plutôt l'occasion de se faire raconter les mêmes histoires connues depuis bien longtemps. Voici un aprecu, certains reconnaîtront:
  1. "Heiner, allons danser"
  2. "C'est là que j'ai vu le premier nègre de ma vie. Il est sorti du char, par le hublot. C'était aussi haut que le premier étage de la maison."
  3. "Quand les américains sont arrivés chez nous lors de la défaîte, nous avons dû leur faire du café. C'était du vrai café, à l'époque, je ne savais même pas ce que c'était."
  4. "Quand les bombes sont tombées sur Mannheim et qu'il y avait des sapins de noel dans le ciel."
  5. Roland lisait toujours tellement. Dans la prairie devant la maison, le livre dans une main, ca devait être Karl May, il jouait ce qui se passait."
Tout cela, ca fait réfléchir. En tout cas, je vais y retourner bientôt. Qui sais combien de temps elle sera encore là pour les raconter, ces histoires.

26 novembre 2008

TV on the Radio - encore? Oui!

Est-ce bien raisonnable d'aller voir le même grpoupe deux fois en deux moi? Bien sûr que non! Mais j'avais été tellement enthousiasmé par le passage de TV on the Radio au Reeperbahnfestival 08 que je n'ai pas resisté à y retourner quand j'ai vu qu'ils étaient de nouveau de passage à Hambourg. Le concert a été transferré de la Markthalle au Uebel & Gefährlich (sans doute pour cause de vente d'entrées décevantes?). Tant mieux, ainsi, on avait la chance de vivre ces héros de l'avant-garde musicale de Brooklyn dans une ambiance de club.
Ces presque comme si on retrouvait de vieilles conaissances: Le guitariste Kip Malon a toujours sa barbe grisaillante, David Sitek son ventre grandissant et son carillon accroché à sa guitare, et le chanteur Tunde Adebimpe sue toujours autant sur scène et donne tout pour ses chansons. Le concert était finalement assez semblable à celui de fin septembre: même énergie de la musique, même engagement sûr scène des musiciens, même appréciation de l'ensemble par le public. J'ai même reconnu pas mal de monde qui était de la fête la dernière fois, y compris la "danseuse d'aérobic" au prenier rang. Tout de même, j'ai été encore plus emballé cette fois.
Cela est sans doute dû à la localité. TV on the Radio est malgré son succès toujours un groupe de petite salles. Sur une petite scène, l'étincelle de la musique passe mieux au public que depuis la grande scène de la große Freiheit 36. Surtout lors des deux morceaux exceptionels du premier album toujours inégalé Desperate Youth, Blood Thirsty Babes, "The Wrong Way" et "Staring at the Sun", le public est hors de lui. Surtout la dernière des deux chansons, qui était le dernier rappel du concert et un de ses points d'orgues, est l'un de morceaux de TV on the Radio qui exprime le miuex l'élément extatique de sa musique. Cela remplace le trip de drogue. Il faut un moment pour revenir au réel quand un concert se termine d'une facon pareille.
Voici un extrait d'une performcane au Late Show de 2004:

24 novembre 2008

Il en arrive, des choses...

On peut découvrir des choses en étudiant Google Analytics (eh oui, les visiteurs de ce blog ne restent pas anonymes): un lien vers mon blog a été crée sur le site du magazine La Gazette de Berlin. Quelle surprise!

23 novembre 2008

Wolf Parade - que du bien du Canada

Le Uebel & Gefährlich à Hambourg est une salle trés intéressante. Non seulement par sa situation au quatrième étage d'un énorme bunker antiaérien, mais aussi par la facon par laquelle on parvient dans la salle. Cela n'est vrai que quand se jouent des concerts en petite configuration du lieu, donc quand la partie arrière de la salle est cachée par un rideau. Dans ce cas, pour parvenir au quatrième étage, on prend un ascenseur monte-charge piloté par un sympathique jeune homme. Cela donne à l'arrivée en haut une certaine dramaturgie.
Ce soir là, le groupe Wolf Parade était la raison de ma visite dans ce club exceptionel. Wolf Parade est un quintette originaire de Montréal. Cette ville est le lieu de naissance de nombreux groupes hors-normes, dont le plus connu est sans conteste Arcade Fire. Mais Wolf Parade fait également du roc avec une portion de folie et de génie. En particulier, leur second album paru récemment, At Mount Zoomer, est d'une rare qualité.
Mais avant de pouvoir se faire une idée des qualités en live de Wolf Parade, la scène était réservée pour le trio Dag för Dag. Ce groupe n'est pas scandinave, mais vient de San Fransisco et fait de la rock plutót sombre sans beaucoup de chi-chi. L'harmonie entre la basse, la guitare (très grave) et la voix féminine de la chanteuse a un certain charme, bien que la musique manque un peu d'originalité à mon goût.
Ensuite, c'était au tour de Wolf Parade de prendre place sur scène - à quatre uniquement, car le keyboarder Hadji Bakara est resté au Canada pour travailler sur son PhD. Cela n'empêcha pas le groupe de mettre l'ambiance dans la salle. LEs morceaux sont bien plus dominé par les guitares en live que sur disque, ce qui masque un peu les finesses plus calmes. C'est un peu dommage, mais c'est bien le prix à payer pour le plus en ambiance et en énergie. Les deux chanteurs, qui se partagent les différentes chansons entre eux, se complètent bien: Dan Broeckner à la guitare a une voix puissante formée par la cigarette et l'alcool ainsi que le look qui va avec. Les chansons qu'il interprète rapellent parfois Modest Mouse. De son côté, Spencer Krug à un air plutôt gentil et une voix bien plusdouce.
L'ambiance dans le groupe avait l'air excellente, ce qui doit être en partie dû à l'excellent acceuil que leur a réservé le public. Certains morceaux fûrent acueillis avec un énorme enthousisme et encore plus célebrés une fois terminés. Il est vrai que certains ont des passages bien extatiques, ce qui est la clef à un succés assuré. 80 minutes de pure délectation.

22 novembre 2008

Le déjeûner au boulot

Tout ceux qui travaillent là ou il n'y a pas de cantine connaîssent le problème: qu'est-ce que je mange ce midi? J'ai la chance que dans les envorins du Medienpark kampnagel, où se trouve mon bureau, il y a une offre assez variée de restos offrant de divers menus déjeuner. De plus, on a touhours l'option d'aller se ravitailler au supermarché. Un jeune homme a par contre toujours un choix plus limité, car il faut trouver des portions assez généreuses pour ne pas ravoir faim deux heures plus tard. De faite, mon collègue et moi allons toujours manger aux mêmes endroits.
Un autre problème est plutôt une question de principes: si on s'offre un resto tous les midis, cela revient en moyenne environ à six euros par jours (si on ne prend pas de boisson). Quand on y pense, cela fait une sacré somme tous les mois que l'on ne veut pas forcément dépenser pour ca. Ce serait donc bien moins cher (et c'est bien meilleur) de s'amener son repas de chez sois. On peut toujours le réchauffer au four micro-ondes du bureau.
Mais ici aussi, c'est pas sans problèmes: on n'a pas forcément envie de se préparer son repas du lendemain tous les soirs. En plus, certains repas ne se réchauffent pas bien. De plus, on est souvent bien content de quitter le bureau à midi pour une heure, ce qui donne en même temps l'occasion de bavarder avec les collègues. Comme souvent dans la vie, rien n'est donc parfaît.
Il faut donc trouver un équilibre. Je m'amène donc de temps à autre mon déjeûner préparé la veille au bureau, mais me nourris aussi souvent du menu déjeûner étonnement bon et rassasiant du döner kebap de luxe Dubara, de repas asiatiques, de schnitzel, sushi, Currywirst, salade de supermarché, Franzbrötchen (petit pain à la canelle - une spécialité hambourgeoise) et toute autre chose que l'on peut trouver dans les environs. Il était bon le temps où maman préparait des bons goûters à emmener à l'école...

17 novembre 2008

Management

Un concert par week-end, cela ne suffit pas, ils faut en enchaîner un deuxième le dimanche soir. Mais que faire d'autre si l'une des révélations musicales de l'année est de passage à Hambourg. Les "néo-hippies" de Mgmt étaient en visite sur la scène du Uebel & Gefährlich, un concert complet depuis des semaines.
Des "néo-hippies", il y en avait également pas mal dans la public. Apart les indie-kids, de hipsters et des intéressés à la musique de la génération 25+, l'espèce suiavante pouvait être vue: un cordon ou un foulard dans les cheuveux (de préférence un peu long et légèrement bouclés), peut-être également des lunettes débiles sur le bout du nez et des vêtement sortis du placard sur le dos. Ca allait être gai. Mais au lieu de me barrer au fond de la salle avec les autres "normaux", j'étais en plein milieu de ce beau monde. Mes voisins directs dans le public on d'ailleurs failli me gâcher mon concert, tellement ils étaient exagérément excités, c'était difficilement supportable. En plus, il fallait absolument enregistrer la plus grande partie du concert vidéo- et photographiquement. Heureusement, ils on vite foutus le camp pur se jeter dans le tas plus près de la scène.
Mais assez râlé, j'étais là pour la musique. Celle-ci est, comment dire, une espèce de mélange de monde parfait et des éléments rocks et électro. Le mieux, c'est d'écouter sois-même. Les cinq membres du groupe commencèrent leur concert par un B-track de l'album, ce qui m'a étonné. Ensuite fûrent enchaînés les morceaux plus entaînants, ce qui fît ce décharger l'euphorie du public. Chaque morceau fût acueilli par des acclamations de reconnaîssance.
L'apparence de Mgmt mélange l'écolo et le trash. Ajoutons à ceci que le guitarriste et le batteur du groupe pourraient venir directement d'un groupe de heavy metal. C'est donc peu étonnant que sur scène, les éléments rocks de la musique sont mis en avant. Les morceaux sont prologés par des solos de guitares endiablés, ou se croirait à un concert de rock spectacle des années 80. Des éléments prog proviennent sans doute également de l'influence metal, en particulier ors du morceau ne se trouvant pas sur l'album joué au milieu du concert qui dura une dizaine de minutes. On n'a pas de mal à s'imaginer Mgmt en groupe de rock remplissant les stades. Je ne serais pas étonné si cela était le début d'une renaissance du rock démesuré des années 80. En tout cas, j'ose le pronostic que Mgmt prendra un chemin similaire à celui de Muse pour attirer les masses dans quelques années.
Le concert se termine par contre par un version très electro de "Eletric Feel" qui met au chomage batteur et bassiste, car le bassbeat viens de la soundmachine. Je préfère cette version de beaucoup:

16 novembre 2008

Pierre est maintenant fan de...

Okkervil River: Un groupe que j'aime bien depuis pas mal de temps, sans qu'il fass parti de mes favoris ablosus. Depuis que j'ai vécu Okkervil River hier soir sur la scène du Knust, je suis devenu fan.Okkervil River est fortement charactérisé par le seul survivant de ses débuts, Will Sheff. Celui-ci n'est pas seulement un très bon auteur-compositeur, il est aussi un excellent chanteur, comme un a pu le constater en live. Le groupe dans sa composition actuelle n'est pas mauvais du tout non plus. Chacun de ses six membre est polyinstrumentaliste, ce qui fait qu'en plus des instrument classique du rock on retrouve banjo, akkordéon, harmonika et autres crécelles et percussions. De plus, le bassiste Patrick Pestorious a une très belle voix qui, ajouté à celle de Will Sheff, donne une qualité supplémentaire à certains des morceaux. Le résultat musical est souvent qualifié de "indie", ce qui ne dit pas grand chose sur la musique elle-même mais plus sur l'attitude de Okkervil River et de ses fans. En faite, c'est du singer-songwriter folk, de la musique typiquement américaine, en soit.
Venons-en maintenant au concert. L'ouverture est faite par le groupe Lawrence Arabia, qui est originaire de Nouvelle Zélande. Étant donné que le chanteur du groupe, James Milne, fût un temps bassiste de tournée de Okkervil River, il n'est pas étonnant que la musique est du même genre. Lawrence Arabia était donc une bonne mise en ambiance pour la suite de la soirée et la très belle folk du groupe fût recue par le public avec enthousiasme.
On pouvait profiter de la pause entre les deux groupes pour se frayer un chemin vers une bonne place dans la salle bien remplie du Knust pour être ainsi bien placé pour le show des stars de la soirée. Un concert de Okkervil River est bien sûr plutôt calme, mais on veut bien sûr en profiter au mieux. Lorsque le groupe arrive sur scène, on est d'abord frappé par la ressembalnce de Will Sheff avec Jon Lennon, ce qui n'est certainement pas dû au hazard vu le choix des lunettes et de la coiffure. Sans trop de blabla entre les morceaux sont essentiellement joué des chansons des récents albums jumeaux The Stage Names et The Stand Ins, entre deux se faufile un morceau plus ancien. Le taux d'alcoolémie un peu élevé du chanteur au début de la prestation n'a pas d'effets négative sur la performance scénique.
Peu à peu, l'ambiance dans la salle chauffe, pas uniquement moi mais aussi le reste du public est de plus en plus captivé par la musique. Cela trouve son point d'orgue vers la fin du concert, quand sont joués les meilleurs morceaux Lost Coastlines", "John Allyn Smith Sails" (inspiré par "I Wanna Go Home" de Van Morrison) et bien sur "Unless It's Kick". À ce moment, le public ne connaît plus de retenue. En guise de rappel on a encore droit à une reprise de "I didn't mean to hurt you" de John Lennon et deux autres morceaux qui satisfont les attentes de la foule, avant que le tout ce termine après une centaines de minutes. On peut maintenant rentrer chez sois, content et satisfait.

15 novembre 2008

Arrivé dans la société de consommation

Enfin! Après 27 années d'études continues et de salaires de misère justifiés également par l'apprentissage, je touche ce mois ci pour la première fois de ma vie un salaire complet. Il était temps! Je suis maintenant officiellement Sales Manager, en charge de tout ce qui est international. Ainsi, ma situation personnelle prend un développement contraire à celle de l'économie mondiale, elle fait un saut conséquent vers le haut. J'ai donc dès maintenant environ le double à ma disposition qu'auparavant. Après 13 années d'études scolaires, cinq ans d'études universitaire et une longue période de transition on aurait peut être pu espèrer plus, mais c'est bien de ma faute si j'ai choisis les études à but peu lucratives que sont les sciences politiques. Bien que je ne sois pas l'oncle Dagobert, je vis pour le moment la fin de mes soucis financiers - certainement aussi parce que je n'ai aucune contrainte monétaire. Du moins jusqu'au moment oè je me serais habitué à ma nouvelle situation, ce qui voudra dire que la vieille loi garde sa validité: il ne reste jamais rien à la fin du moins, peu importe combien on gagne.
Mais bon, on en est pas là. En attendant, il est tant de mettre fin à mon abstention forcée à consommer de ces dernières années. L'argent que je dois gagner ces prochains mois est déjà plusieurs fois dépensé dans ma tête...

11 novembre 2008

Ce qu'il y a de meilleur en pop sentimentale

Une nouvelle fois cette année, le mois de novembre est le mois des bons concerts. On ne peut pas faire autrement que de dépenser beaucoup d'argent pour ce passe-temps, mais quand une telle concentration de qualité musicale est de passage sur les scènes des salles Hambourgeoise, impossible pour un visiteur régulier de concerts de se priver. Toute cette routine concertique a faillie me faire manquer la moitié d'une excellente soirée. Étant sûr que comme d'habitude, le concert de Elbow samedi soir au Uebel & Gefährlich commencerait à 21 heures, j'ai traîne chez mois à bien dîner et regarder la Sportschau, le téléfoot Allemand qui passe le samedi en début de soirée. A 20h45, je prends mon billet pour me mettre en route et- horreur - le concert commencait à 20 heures.
Grâce à ma nouvelle forme sportive dûrement acquise, je fîs le trajet en vélo en un temps record pour arriver sur place juste pour le début du concert de Elbow. Malheureusement, dû à mon retard, j'ai dû prendre place assez loin au fond de la salle qui se charactérise par sa profondeur. Cette dernière a d'ailleurs impressionné le groupe, qui - pour l'amusement de tout le monde, fît faire au publi LaOla à l'envers (il fallait se baisser au moment du passage de la vague). Evidemment, c'est sur YouTube....

Mais venons en à la musique. Elbow sont - du moins pour les critiques et ceux qui les connaîssent - les maîtres incontestés de la pop plutôt sentimentale. En d'autre termes, de la pop-rock qui fait appel aux émotions sans que cela soit egaréré. Tandis que les favoris du grand public Coldplay, Snow Patrol et autres Keane vendent des millions de disques et remplissent les Zéniths, Elbow sont encore bien plus confidentiels. Cela s'explique sans doute par le fait que les chansons de Elbow sont un peu moins accessibles, elles ne plaisent pas forcément dès la toute première écoute. Par contre, on ne s'en lasse pas aussi vite.
Les membres de Elbow peuvent tout de même assez bien vivre de leur musique et tandis que l'on doit débourser 60 euros pour voir Coldplay à la ColorLine Arena, un billet de 20 euros suffit pour voir Elbow dans un cadre beaucoup plus sympa. Mes attentes élevés (vu la qualité musicale) furent tout à fait remplies. On est entièrement saisi par la musique, le son pénêtre le corps et on pourrait se fondre dans la musique, surtout lorsque le groupe est rejoint par les trois violonistes. Relativement au début du concert est joué le meilleur morceau (à mon avis), "Leaders of the Free World", qui m'a donné la chair de poule et a libéré des émotions difficilement controlables. Sinon, la setlist contenait essentiellement des extraits des deux albums les plus résents. Le dernier, The Seldom Seen Kid constitue pour moi les summum de l'art de Elbow. Dommage que l'un de mes morceaux préférés, "Ribcage", n'ai pas été joué.
Si l'on considère que les membres de Elbow jouent ensemble dans cette formation depuis 18 ans, il n'est pas étonnant que l'harmonie sur scène marche parfaitement. Si l'on ajoute que le chanteur Guy Garvey a une voix phénoménale, le résultat ne laisse rien à souhaiter. L'ambiance est bonne, on raconte des blagues et pas mal d'anecdotes, mais pas autant de baratinage que certains groupes hambourgeois... Après une centaine de minutes, le concert se termine déjà, mais Elbow font leurs adieus en disant "see you nex year", ce qui laisse à espèrer un retour rapide dans le coin.
Sur Fabchannel on peut regarder le concert au Paradiso de Amsterdam, si je ne me trompe avec la même setlist que lors de cette soirée au Uebel & Gefährlich.

8 novembre 2008

Les enfants noirs

Un groupe de rock avec des membres noirs, féminins et masculins? Déjà séparément, ces attributs sont assez rares, mais en même temps, c'est unique dans le monde du rock dominé par des jeunes hommes blanc de classe moyenne. C'est les Black Kids, trois garcons et deux filles de Jacksonville, Florida. Garcons et filles, parce que une nouvelle fois bien jeunes. Le résultat, c'est du rock très pop à donner de la bonne humeur et plein de connotations sexuelles.
C'était également ainsi sur la scène du Knust hier soir. Le contraste avec le goupe qui faisait l'ouverture, Sterling International, ne pouvait être plus grand. Ces derniers font du powerpop bombastique et semblent vouloir être Franz Ferdinand, The Killers et Duné en même temps, ce qui, couplé avec l'égo démesuré du chanteur, est difficilement supportable. Dommage, car certains passages des morceaux sont assez plaisant, bien que tout paraisse piqué ailleurs. Les Black Kids, par contre, ont déjà une bonne routine détendue sur scène, l'harmonie musicale du groupe est bonne, les filles un peu ernobées jouent avec leurs féminité et le chanteur est tout simplement cool. Le public était donc aux anges et était déchaîné dès les premières notes du concert. Comme prévu, le tout ne dura pas très longtemps malheureusement, puisque le groupe n'a sorti qu'un seul album et ne semble pas avoir plus de morceaux qu'il aurait pu jouer.

5 novembre 2008

Enfin - Change!

Bien que tout l'indiquait depuis plusieurs semaine, on avait quand même encore peur que cela se terminerait autrement. Finalement, c'est certain: Barack Obama sera le prochain président des Etats-Uni, grâce à une victoire assez nette. N'est-ce pas une ironie de l'Histoire que George W. Bush soit remplacé par un homme dont le secon prénom est Hussein?
Malgré l'euphorie qui règne des deux côté de l'atlantique, attention tout de même de ne pas attendre top du president élu. Trois éléments doivent être pris en compte:
  1. Barack Obama a peut être toujours été traité de "libéral" - l'équivalent américain de "très à gauche" - par ses adversaires , il est tout de même un homme du centre, put être légèrement à gauche. Il est certainement aussi proche de Angela Merkel que de Frank-Walter Steinmeier. N'oublions pas qu'ils est également le chouchou des managers des fonds d'investissements.
  2. Suite à la crise financière et 8 ans de mauvaise gestion de l'administration Bush, la marge de manoeuvre du futur président est très réduite. 10 billions de dollars de dette et deux guerres à poursuivre ne sont pas rien.
  3. Obama n'est pas le président du monde, mais bien celui des Américains. Il sera sans doute beaucoup ples ouvert à la coopération internationale, mais poursuivra toujours les intérêts des Etats-Uni. En utilisant la force, si nécessaire. Tous ces prédécesseurs l'ont fait avant lui.
Malgré tout le résultat des élections américaine est la meilleure nouvelle politique depuis bien longtemps. Je suis curieux ce qu'apporteront les prochains mois.
A noter que les Démocrates dans leur ensemble peuvent se réjouir d'une belle victoire électorale. Ils élargissent leur majorité au Sénat et à la Chambre des Représentants, bien qu'ils ne réalisent pas le raz de marée escompté. E encore autre chose: En Alaska, le sénateur Ted Stevens, condamné pour crimes par un tribunal fédéral, semble avoir défendu son siège de justesse. Son éviction très probable du Sénat en début d'année ouvre la voix à Sarah Palin d'entrer au Congrès dans un election anticipée. Nous ne l'avons pas vue pour la dernière fois, celle-là...

3 novembre 2008

Quel gâchi!

Aujourd'hui est une mauvaise journée pour la gauche en Allemagne. Ce qui aurait pu être une nouveau départ pour le SPD sur le chemin de former une majorité de gauche a échoué à la dernière minute. Andrea Ypsilanti, qui devait se faire élire à la tête d'un gouvernement rouge-vert toléré par le parti populo-post-communiste die Linke en Hesse doit abandonner dû à 4 rebelles au sein du groupe parlementaire du SPD. Bien que Die Linke soit loin d'être un parti de gouvernement au nivau fédéral, cette première participation de ce parti dans un gouvernement régional en Allemagne de l'ouest aurait pu ouvrir le chemin à une future alliance de gauche au moyen terme. Une espèce de gauche plurielle à l'Allemande. C'est râté. Une nouvelle fois, c'est le SPD qui se met lui-même des bâtons dans les roues. Pas mieux que le PS. Et dans tout ca, Roland Koch - l'un des pires politiciens allemands de ces dernières années, est toujours aux commandes. C'est déprimant!

30 octobre 2008

Les Chtis arrivent en Allemagne

C'est parti, le filme francais de l'année arrive en Allemagne et sort aujourd'hui en grande pompe. Voilà ce que cela donne:
Je ne sais pas ce que cela peut bien donner en allemand, mais les critiques sont bonnes et le film a recu le prix du public au festival de Hambourg. Ils ont donc du bien faire la traduction...
Le site allemand du film.

29 octobre 2008

Mardi soir sur la Reeperbahn

Ce que l'on ne ferait pas pour le boulot... Grace à une réunion avec des partenaires internationnaux, j'ai eu l'occasion de festoyer au restaurant Waterkant (très bon) et ensuite de prendre un verre en profitant de la vue sublime au bar 20Up au 20ème étage du Empire Riverside Hotel. Mais ce n'est qu'après cela que la soirée a vraiment commencé. En effet, tout à coup, mon chef a declaré qu'il emmenait nos invité à un "tour of the Reeperbahn". Très interessant pour moi également! En effet, cela m'a donné l'occasion de gouter au plaisir (si l'on peut vraiment qualifier cela d'un plaisir) d'un Live Sex Club. Pas de live sex sur la scène du Safari à ce moment là, mais des performances de femmes plus ou moins jeunes se terminant par leur nudité complète, evidemment. Que puis-je en dire. C'est en effet vraiment comme dans les mauvais films, ambiance vieux-jeux et service inclus. Il ne me serait jamais venu à l'idée de mettre les pieds dans un endroit pareil, et je m'en abstiendrais à l'avenir. Je ne vois vraiment pas l'intérêt, c'est plutôt ridicule qu'autre-chose. Mais bon.

Heureusement, je n'étais pas le seul entre ceux qui étaient encore en forme à être de cet avis (en tout cas, c'était mon impression), ce qui fait que nous ne sommes pas restés vraiment longtemps et avons poursuivi la soirée à un autre endroit que j'éviterais autrement entièrement, le bar karaoke Thai-Oase quelques metres plus loin sur la Große Freiheit. Heureusement, mon état d'hébriété avait atteint un stade qui permet d'endurer pas mal, sinon, je serais ressorti en marche arrière. Quelques bières un un autre bar plus tard, j'ai finalement tant bien que mal réussi à rentrer chez moi en vélo pour m'offrir deux heures de sommeil pour être bien frais pour la réunion du lendemain. Pas la peine d'en dire plus.

26 octobre 2008

Je pourrait bien vivre là...

Dans le genre "les quartier ou je ne serais pas contre d'emménager", voici Ottensen. Je ne suis certainement pas le seul, mais je suis très emballé. Ancien quartier industriel et très ouvrier de Altona, Ottensen est charactérisé par un mélange de bâtiments art nouveau, de plus petites maisons de genre plutôt rural et de HLMs pas trop moches, car en briques typiques pour Hambourg. Depuis la desindustrialisation des années 60 et 70 et la fermeture des usines de conserves de poisson, de contruction navale et de machines, Ottensen a traversé une phase de déclin avant de devenir un refuge des milieus urbains intellectuels alternatifs. La gentirfication n'a heureusement atteint que certains coins du quartier, ce qui fait qu'il ny règne pas l'esprit "tout le monde il est beau" de Prenzlauer Berg. De plus, l'on trouve ici de nombreux examples réussis d'utilisation post-industrielle d'anciens bâtiments d'usine. D'une part, il y a par example la "Fabrik", ou une association non-commerciale de voisins avait pour but de sauver le bâtiment, y a crée un centre culturel et ou se trouve maintenant une des meilleures et plus belles salles de concert de la ville. D'autre part, les "Zeisehallen" sont un très beau centre commercial abritant essentiellement des petits commerce dont la clientèle se compose sans doute surout d'un électorat aisé des verts. J'ai tout de même également découvert dans le quartier un boucher turc qui peut rivaliser avec ceux de Neukölln avec son rapport qualité-prix (cela me manquait, je suis tout de suite devenu client!). On est ici également tout près de l'Elbe et à proximité des temples commerciaux (mais moins prétentieux que ceux du centre ville) autour de la gare de Altona.

Je ne prévois d'ailleurs aucunement de déménager dans un avenir proche, mais on ne peut jamais faire ses repérages trop tôt. On ne sait jamais. Quelques photos.

25 octobre 2008

Calexico

Lorsque je suis arrivé à la Fabrik, la salle était déjà bien pleine, ce qui n’est pas étonnant, le concert du jour de Calexico se jouant à guichet fermé. Le public n’était pas celuis dont j’ai l’habitude : moins de petits jeunes, plus de têtes grisaillantes. En y réfléchissant, cela n’est pas surprenant. Car premièrement, l’entrée était assez couteuse. Deuxièmement, la musique, du folk des états du sud à fortes influences mexicaines, n’est pas forcément ce qui passe en boite. Et troisièmement, Calexico font partie des chouchous des pages culturelles des grands journaux lus par les intellos. Pas étonnant qu’ils veuillent venir voir…

Mais avant, ceux-ci devaient endurer Bodies of Water., à qui revenait la tâche de chauffer la salle. Endurer est peut être un peu dur, car moi j’ai bien aimé. Bodiesodies of Water étaient pour la première fois en tournée en Europe et étaient très emballés par le public européen. Paradoxalement, les membres du groupe faisaient très américains dans leur comportement, extrêment enthousiastes et commençant chaque phrase par « you guys ». De plus, nous avons eu droit à une jeune femme habillée en body, ce que je n’avais plus vu depuis des lustres. Pas étonnant que ce ne soit plus à la mode… Par contre, la musique est tout á fait valable, je la caractérisarais comme néo-flower-power. Il y a certains éléments tout à fait intéressants.

Bien sûr, les héros de la soirée étaient Calexico. Ils commencèrent par deux morceaux plutôt calme en cercle restreint, avant que le groupe complet aparraisse sur scène. La manière de jouer rappelle plus une formation de jazz qu’un groupe de rock : l’harmonie est parfaite, il y a des solos avec applaudissement, des morceaux instrumentaux et une reconnaissance mutuelles des musiciens pour leur savaoir-faire. De plus, le groupe était d’excellente humeur. Ils avaient déclaré la soirée « crew dedication night » et dédièrent donc chaque morceaux un l’un des membres de leur équipe, d’ailleurs fort nombreuse. Le concert d’une durée de presque deux heures emmena le public à travers toute l’œuvre de Calexico, allant de morceaux bien rock en passant par du folk assez classique jusqu’à des morceaux très latinos. Beaucoup de morceaux furent jouer dans des arrangements bein différents que ceux que l’on connaissait des albums. Deux trompètes, un vibraphone, une pedal steel une contrebasse et de nombreuses variantes de guitares furent joués sur scène. Le tout allait très bien à la Fabrik, qui offre de la place á pas mal de monde mais paraît tout de même assez petite. Un des meilleurs concerts de l’année, sans aucun doute.

21 octobre 2008

Sankt Georg

Un peu crasseux, multiculturel, à mauvaise réputation mais en même tant de plus en plus prisé. Serait-on à Berlin, je dirais : Neukölln. Mais cela existe aussi à Hambourg. Le week-end dernier, j’ai profité d’une nouvelle visiteuse qui connaissait déjà les coins les plus touristiques de la ville pourune expédition dans un quartier moins attirant pour les touristes : Sankt Georg. Voué jadis à la destruction pour laisser place aux utopies urbanistes des années 60, le quqrtier fût longtemps laissé à lui même, son délabrement, ses habitants d’origine étrangère et ses drogués. Aujourd’hui, le quartier qui a connu ses plus belles heures au moment de l’inauguration de la gare centrale à la fin du 19ème siècle vit une renaissance. Si le quartier de la Schanze est le petit Kreuzberg de Hambourg, Sankt georg est l’équivalent de Neukölln, tout en ayant ses propres caractéristiques. Ici se mélangent entre les épiceries turques et magasins vendant du bric à brac des bars et cafés branchés et moins branchés, des boutiques innovatrices et des bars gays, mais aussi des sexshops et autres cabarets. Un mélange intéressant, donc. N’oublions pas le Hansaplatz. De plus, on est tout près de l’Alster et du centre-ville. Si je devais un jour déménager dans Hambourg, je sais où je commencerai à chercher…

Je n’avais malheureusement pas mon appaereil photo avec moi, mais le quartier n’est pas forcément très photogénique, se charme naît de l’athmosphère qui y règne.

19 octobre 2008

Infadels

Il y a des groupes de musique qu’on aime bien, tout simplement. Et même quand leur dernier album est un peu décevant, on va au concert losqu’ils viennent dans le coin. Pour moi, c’est le cas avec le Infadels, un groupe de rock-disco Londonien. Leur premier album, We are not the Infadels, a longtemps fait partie de mes disques les plus écoutés. Je leur est donc pardonné leur second album bien trop pop et ai bravé la pluie jeudi soir pour me rendre au concert au Molotow. Cela en a valu la peine, rien que pour ce rendre compte qu’il s’agit là un nouvelle fois de gens un peu dingo. Maquillés en pseudo-gothique un un peu hypers-enthousiastes, mais les surtout les morceau un peu disco sont simplement bon.

J’étais d’ailleurs hier une nouvelle fois au Molotow, cette fois à la « Bloc Party album release party » (et oui, leur popularité en est arrivé là), avec le but, de passer quelques heures à danser sur de la bonne musique indé. Pas un problême au Molotow, sauf que le public y est vraiment très jeune… La réussite de la soirée était en partie due au passage sur scène du groupe Belge The Van Jets, dont la musique ressemble d’ailleurs assez à celle de leur presque homonymes de Jet.

15 octobre 2008

Canada votes 08

Apart moi, ca n'intéresse pas grand monde en Europe: C'était les élections législatives au Canada hier. La mauvaise nouvelle: le conservateur Stephen Harper reste premier ministre du pays. La bonne nouvelle: il doit continuer à gouverner avec un gouvernement minoritaire et ne pourra donc pas facilement poursuivre son programme très libéral économiquement et fortement conservateur socialement. Tout reste donc au statut quo. Dû au scrutin à majorité relative à un tour suivant le modèle Britannique, le parti arrivant premier est favorisé. Alors que 60% des Canadiens ont donnés leur voix à un parti du centre gauche (libéraux, sociaux-démocrates, verts et bloc québécois - ce dernier poursuit essentiellement un programme économique social-démocrate), la droite reste donc au pouvoir. Les Libéraux sont au plus bas, mais leurs pertes de voix sont compensées par des gains des sociaux-démocrates du NPD. Une chose est donc claire: si le camp progressiste veut s'assurer de reprendre le pouvoir au Canada, une alliance entre les partis du centre-gauche serait de mise. Ou alors, il faut espèrer que Harper coule dans les turbulences économiques du moment. À noter: l'entrée au parlement pour une circonscription Montréalaise de Justin Trudeau, fils de Pierre Eliot Trudeau et grand espoir des libéraux.

Résultats détaillés ici, articles et analyses ici.

14 octobre 2008

Les changements à la tête du SPD

Bien que la crise financière les ait vite fait oublier, des évènements intéressants ont eu lieu dans la politique allemande ces dernières semaine. Jetons un regard en arrière sur le changement de personnel à la tête du SPD. Je vois en effet ces événement d’une façon assez contradictoire.

On peut s’indigner de la façon comment cela s’est passé, mais les changements à la tête du grand parti de centre-gauche allemands étaient à mon avis bien nécessaire. Kurt Beck ne pouvait simplement plus rester président du parti. Si le SPD était entré en campagne pour la chancellerie avec M. Beck comme candidat, elle aurait donner les signal qu’elle ne se donnait elle-même aucune chance de remporter les élections. En effet, Beck est un excellent tribun de province et règne en maître sur son Land de Rhénanie-Palatinat, mais personne n’a jamais pu se l’imaginer en chancelier.

En ce sens, c’est une bonne chose que MM. Steinmeier et Müntefering ait pris en main le leadership du parti. Frank-Walter Steinmeier a tout à fait la stature d’un futur chancelier et « Münte » est un figure presque « culte » (bien que je trouve que ce terme est trop souvent utilisé) et le seul qui soit accepté par la quasi totalité du parti pour le diriger. Ainsi, ces deux-là étaient à mon avis la seule option. Aucun autre me viendrait à l’idée : Wowereit, le maire de Berlin, ne peut pas être vraiement pris au sérieux, Gabriel, le ministre de l’environnement est trop oportuniste et on ne sais pas trop où le placer politiquement, et la nouvelle figure montante de la gauche du parti, Andrea Nahles, n’est pas encore prête.

Par contre, au moment ou tous le spectre politique allemand (à l’exception des libéraux du FDP) s’oriente vers la gauche en terme de politique économiqu – un phenomène encore accru par la crise financière – se sont les figure de proue de l’aile sociale-libérale qui se retrouvent à la tête du SPD. Normalement, on croyait l’aire de Schröderiens révolue – l’aile gauche est majoritaire dans le groupe parlementaire et chez les militants à base du parti, le parti Die Linke attire les électeurs à gauche du SPD. Et maintenant, ce sont deux hommes qui représentent le « nouveau centre » de Schröder qui mènent les rênes du parti et qui cherche à predre des voix au CDU. Pourtantl depuis les dernières élections fédérales, les sondages et les scrutins intermédiaires montrent que les camps sont figés. Autant les partis du centre droit que ceux du centre gauche assemblent chacun sur eux environ 48% des voix dans les sondages fédéraux. Qund l’un des grands partis fainblit, ce n’est pas l’autre qui profite mais les petits partis du même camp. Dernièrement, les élections en Bavière l’ont prouvé de nouveau.

C’est pourquoi, àvis, le rôle de Müntefering et Steinmeier est celle de bien diriger le navire du SPD dans les eaux turbulente de la prochaine campagne à l’automne 2009. Si tout se passe bien, le SPD a même des chance de dépasser le CDU pour reprendre la place du premeir parti parlementaire. En tout cas, le duo n’est qu’une solution de transition. En effet, tout laisse à craindre que le résultat de la prochaine élection fédérale sera une nouvelle grande coalition. Ensuite, en vue de 2013, le SPD devra finalement franchir le pas et accepter une possible coalition avec Die Linke, si celle-ci envoie Oskar Lafontaine et les anciens du SED à la retraite et devient en peu plus réaliste concernant ses objectifs politiques. Cela sera le rôle de ceux qui ne sont pas encore prêts aujourd’hui d’être les leaders du SPD.

10 octobre 2008

Bien cuisiner

La semaine dernière, par mon travail, j'ai eu la chance d'être invité au Kochsalon Atlas. Les mets suivants étaient au menu:
  • "Brochette de dos de boeuf à la sauce aux cacahuetes"
  • "Blanc de poulet nourri au mais farci au lard"
  • "Crêpes à la mousse au citron vert"
Ce qui était particulier, c'était que ce menu n'était pas simplement servi, nous devions le cuisiner nous-mêmes (instruits par un chef cuisinier). Le résultat fût une soirée bien simpathique et un très bon repas. Je me suis bien régalé. Par contre, je n'ai rien appris de nouveau. J'étais dans le groupe du dessert et ai donc fait de la crème glacée (1 Litre de crème, 300 grs de sucre, 300 grs de jaune d'oeuf du tétra pack, de la vanille) avec l'aide d'une machine à glace et j'ai cuit des crêpes. C'était quand même une bonne soirée.

8 octobre 2008

SSLYBY

Normalement, je déteste cette manie de racourcir de cette façon des noms de groupes de musique, mais là, il est simplement trop long : Someone Still Loves You Boris Yeltsin. Pour se donner un nom pareil, il faut être des nerds. Quand on voit les quatre membres du groupe arriver sur la scène du Molotow, cette pensée se confirme, ils pourraient être de jeunes étudiants studieux. Pas d’allures de rock-stars, en tout cas. Cela n’est pas nécessaire, la musique est du beau rock intélligent comme il ne peut être fait que par des américains. Je classifierais la musique entre les Shins et Death Cab for Cutie. Au concert furent jouer surtout les morceaux du dernier album Pershing, deux nouveaux morceaux du single „Not Worth Fighting“ et quelques chansons de l’album de 2005 Broom. SSLYBY ont prouvés qu’ils sont en mesure de bien présenter leurs musique sur scène et d’emballer un publique au départ plutôt sceptique. Au milieu du concert, tout à coup, petite rotation sur scène : Le chanteur et guitariste John Robert Cardwell prend la basse, le bassiste Jonathan James se met derrière la batterie et le batteur Philip Dickey prend place au centre de la scène et c’est maintenant lui le leader. Seul le premier gutariste Will Knauer (pour également le nommer) continue à stoiquement jouer sur son instrument. En tout cas, c’est une façon sympa de démontrer l’égalité entre les membres de ce groupe bien sympathique.

J’ai d’ailleurs également été très enthousiasmé par le goupe auquel revenait le rôle de chauffer la salle. Les écossais de Be a Familiar n’ont pas encore sorti d’album, mais sont bien prometteurs musicalement. C’est du rock indé très british et intelligent qui m’a tout de suite rappelé les Indelicates (pour nommer une référence pas des plus connue également…), pas seulement à cause du chant commun de voix féminines et masculines et de l’utilisation d’une trompète et d’un violoncelle. La presse musicale parlera sans doute de ce groupe. Ça vaut le coup de leur prêter une oreille sur MySpace ou Last.fm.

3 octobre 2008

Reeperbahnfestival 08 - Samedi

Nos avons passé la journée du samedi d'une facon très détendue sur le marché au puces et les cafés portugais du quartier de la Schanze et étions donc en forme pour cette dernière soirée du festival. Nous avons commencé celle-ci comme la précédente, à la Große Freiheit 36. La jouait l'un des groupes les plus attendus du festival, TV on the Radio. Les cinq musiciens brooklynois se sont bien faits attendre, mais l'attente en valait la peine. Le concert, malheureusement un peu court, était d'une énergie débordante. De notre emplacement directement devant la scène, nous avos pu tirer profit pleinement de ce rock expérimental clairement influencé par la musique noire. Surtout les nouveaux morceaux sont très funk, certains autres regorgent de l'énergie du gospel. Aucun des musiciens ne trouve le calme pendant le show, des méthodes atypiques sont utilisées. Ainsi, le guitariste Davis Sitek tape parfois sur les cordes de son instrument avec une crécelle et accroche un carillon au bout de la guitare. Un évènement!

Après cela, nous avions envie de retrouver l'ambiance des lus petites salles. Nous nous sommes donc rendus dans l'un des plus beaux clubs de Hambourg, la Prinzenbar. Cette salle d'une très petite taille est entièrement décorée de stuck. Lorsque nous sommes arrivés y jouaient Wildbirds & Peacedrums. Ce jeune et très beau couple fait de la très belle musique contituée uniquement de chant et de batteries. Dommage que nous n'ayons entendus que les derniers morceaux.

Suivirent les jeunes danois de Men among Animals avec leur rock sinthétisant bien énergique. Les costumes et la déco assez trash allaient bien avec l'ambiance de la soirée. Comme nous avions de la place devant la scène, c'était parfait pour danser, d'autant que le nombre de bières ingurgitées commancait à augmenter.

Maintenant, venons-en au pires moments de la soirée. Après un rapide passage à la fête pour les enfants au Molotov, nous avons décidé de nous offrir un cocktail au Angie's Nightclub et d'écouter en même temps "Angie's Housband". Je ne peux dire qu'une chose, c'était terrible! Premièrement, toutes les chansons (toutes des tubes éternelles) étaient jouées dans le même groove funky et avec routine et sonnaient donc toutes pareilles. Deuxièmement s'y truvait un classique publique de trentenaires qui se balancaient en peu et pensaient qu'ils vivaient la soirée de l'année. C'est affreux!

C'est pour cela que nous ne pouvions pas encore rentrer, cela aurait été trop frustrant. Après un autre passage au Molotov (le public était toujours aussi jeune), nous avons donc conclu la soirée au Golden Pudel Club, ou avait lieu une Datscha Party (musique est-européenne). Après cela, le temps de prendre des forces avec un sandwich au poisson au marché aus possons, puis, au lit. Il était bien tard, en effet...

1 octobre 2008

Reeperbahnfestival 08 – Vendredi

La grasse matinée de vendredi matin ainsi que la journée passée tranquilement avec des balades près de l’eau assurèrent que nous étions en forme pour le marathon de concerts de la soirée. Nous avions prévu un bon programme, car le vendredi était la journée la plus prometteuse en ce qui concerne le programme. Difficile de se décider.
Nous avons commencé la soirée à la Große Freiheit 36, où jouait déjà Peter Licht, un auteur compositeur interprète allemand assez fou. Ce jeune homme, duquel il n’existe pas de photos officielles, attire à ma surprise un public très nombreux et eclectique.Moi qui pensais que c’était plutôt pour les initiés, je me suis un nouvelle fois trompé. Une nouvelle preuve queje ne sais vraiment pas déterminer la popularité d’un artiste.Suivit le héros actuel de la scène indé allemande, Konstantin Gropper et son groupe Get Well Soon. Rien que pour la musique (aux ressemblences avec Radiohead et Arcade Fire), les concerts de ce groupe valent le coup, mais comme déjà lors du concert que j’avais vu à Berlin en début d’année, Monsieur Gropper manque un peu de présence scènique. J’étais tout de même très emballé, ce qui n’est pas étonnant puisque l’album Rest Now, Weary Head, You Will Get Well Soon est l’un de mes préférés de cette année. Contrairement à ce que nous avions prévu à l’origine, nous sommes restés à la Große Freiheit pour voir Portugal.The Man. Quelle bonne décision, car c’était l’une de mes révélations personelles du festival. La musique de ce groupe de l’Alaska aux connotations assez progs ne m’avait pas vraiment emballée à l’écoute des albums. Mais en live, c’est excellent. C’est d’une intensité redoutable, les morceaux long d’une dizaine de minutes chacun ont un effet grisant. C’est un peu comme Muse, mais moins compatible aux masses.
Nous avons quand même quitté le concert avant la fin, car je voulais absolument rejoindre le Übel & Gefährlich à temps pour le concert de The Rakes. Nous sommes arrivé tout juste pour le début du set, mais les filles ont quitté la salle immédiatement, car elle était pleine à craquer. Moi, je me suis frayé un chemin vers la « zone pogo » très civilisée devant la scène. La, il fallait un peu pousser les jeunes un peu trop enthousiastes, mais apart ça, on avait assez de place pour pouvoir savourer ce concert tranquilement. The Rakes n’ont rien perdu de leur qualité, leur rock énergique et bien dansant allait parfaîtement dans ce club ou l’ambiance était excellente. De plus, les quelques nouveaux morceaux qui furent joués sont de bonne augure pour le prochain album.
Après ce concert, pas le temps de se reposer. J’ai vite traverser la rue pour me rendre au Knust juste en face. J’ai eu du mal à entrer, car c’était bien plein aussi. Quel chance que Bon Iver avaient beaucoup de retard, j’ai donc rien râté. Malgré ma position à l’arrière de la salle ma vue de la scène était bonne et j’ai pu savourer ce point d’orgue absolu. Ce jeune groupe du Wisconsin est un vrai joyau, il faut le souligner. La musique est tout simplement belle, assez folk. Le chant est en partie en falsetto, mais d’une beauté qui me donne encore la chair de poule rien que d’y penser. C’était clairement l’un des meilleurs concerts que j’ai vu cette année. J’espère que Bon Iver reviendra vite, mais il y a de l’espoir. L’accueil du public du Reeperbahnfestival était tellement enthousiaste que les musiciens n’en revenaient pas. Ils ont donc joués jusqu’à ce qu’ils n’aient plus de morceaux, ni les leurs, ne des reprises.

Comme il était hors de question de gâcher ça par quelquonque autre et qu’il était déjà deux heures du matin, nous avons pris le chemin de la maison pour un repos nocturne bien mérité.

30 septembre 2008

Reeperbahnfestival 08 – Jeudi

Cela faisait déjà quelque temps que je l’attendait: le Reeperbahnfestival 2008. C’est LE festival de club en Allemagne et il avait lieu ce week-end. Ici, l’on tire profit de l’une des particularité de Hambourg. Comme pratiquement tous les clubs se trouvent « sur le Kiez », autour de la fameuse Reeperbahn à St. Pauli, et que l’on peut aller de l’un à l’autre à pied sans problème, ont joué pendant le festival 141 groupes dans une vingtaine de lieus différents.

Une vieille amie profitait du festival pour me rendre visite, nous étions donc en route á deux. Comme nous n’étions pas encore en pleine forme ce jeudi soir, ayant travaillé toute la journé ou passé la nuit précédente dans le train, nous avons commencé le festival plutôt doucement. Bien que le le tout début avait plutôt de quoi faire suer. C’était Pete and the Pirates et ceux-ci se produisaient sur la scène du Molotow. Ce club étant petit et très mal aéré, le monde qui s’y retrouvait et l’ambiance mise par le rock entraînant de ces jeunes britanniques de Reading rendirent la chaleur presque intenable. La sueur coulait donc à flot.

Nous n’en pouvions donc déjà plus àpres ce premier concert et décidâmes donc spontanément de nous rendre au Imperial Theatre pour un peu de repos. Là, nous avons eu la chance de voir les dernier morceaux de finn., le groupe autour de l’auteur compositeur interprête Patrick Zimmer. Celui-ci ressemble à un troubadour du moyen age. Les nombreux membres de gce roupe et la musique qu’ils faisaient allaient paraîtement bien sur la scène de ce théatre. Dommage que nous n’en avons vu que si peu.

Nous avons été tout à fait aussi emballés par les deux groupes suivants, tous deus islandais. Suivant la tradition musicale islandaise, le son de Borko est plutôt calme et expérimental. C’était plutôt tendance postrock, il y a assez peu de parole, l’important, c’est la musique dans son ensemble. Quand c’est bien fait, ça rend toujours bein sur scène, c’était aussi le cas ce soir là. Impressionant. Lors du dernier morceau de Borko, le groupe suivant a déjà rejoint la scène. Il s’agissait de Seabear. Les sept musiciens sont assez eclectiques. Les chansons de l’album The Ghost That Carried Us Away sont assez country ou folk, mais d’autres ont un son “emo-postrock”, comme Seabear le quilifient eux-même.

Après ses heures calmes et sentimanetales, nous ne voulions pas casser l’ambiance et retourner au rock. Nous avons donc terminé la soirée au Angie’s Nightclub, dont l’atmosphère feutrée était un cadre idéal pour la musique très calme du duo Choir of Young Believers. La musique accompagnée uniquement par une guitare et un violoncelle est très belle, mais un peu toujours pareille après un moment.

24 septembre 2008

The Futureheads

Quand on aime beaucoup un groupe de musique, on est toujours écartelé entre deux positions: d'un sens, on lui souhaite due succès et que soient nombreux ceux qui découvrent sa qualité musicale. D'un autre côté, on est bien content quand le groupe n'attire pas trops grandes foules pour ainsi pouvois assiter à ses concerts dans de petites salles. Les Futureheads sont dans ce cas: l'un de mes groupes favoris qui ne recoit pas en Allemagne la reconnaissance qui lui serait dû (au moins, la critique les acclame depuis longtemps). Comme ce n'est pas le cas, j'avais donc la chance de pouvoir assister hier au concert des Futureheads au Logo (capacité: 400 personnes) à moitié rempli. Comme prévu, le concert valait parfaitement le détour. Je ne regrette pas avoir enfreint le principe de ne pas aller voir un groupe deux fois durant une tournée accompagnant suivant le même album. J'irais voir les Futureheads à chaque fois qu'ils passent!

Timid Tiger, le groupe en ouverture, constituait par ailleurs une agréable surprise, présentant un show un peu trash et une musique d'inspiration sixties rappelant également un peu les Kaiser Chiefs. Il faudrait aller les voir quand ils sond headliner.

21 septembre 2008

Dialogue dans le noir

La visite surprise et sponannée d’une amie de Hongkong était ce week-end l’occasion de vivre une expérience très intéressante. Nous avons en effet visité ensemble l’exposition «Dialogue dans le noir». Le musée dans la Speicherstadt de Hambourg a pour but de permettre a des personnes qui voient normalement de pouvoir s’imaginer ce que cela veut dire dans la vie quotidienne d’être aveugle. Après avoir reçu un baton d’aveugle, le visiteur se rend donc dans l’obscurité complête et est a partir de ce moment entièrement livré à son guide aveugle. Guidé uniquement par la voix et les instructions du guide, l’on traverse ainsi plusieurs salles ou sont reproduite des scènes de la vie extérieure : un parc, un marché, une rue (que l’on doit traverser), et autres situations. À la fin, on a l’occasion de bavarder avec son guide en buvant un café, dans le noir, évidemment.

Je conseille viviement d’aller voir cette exposition. C’est une experience très enrichissante de se rendre compte ce que cela veut dire de passer sa vie dans le noir. Ce n’est donc pas étonnant que l’expositions marche très bien. Dialogue dans le noir organise de nombreuses expositions dans le monde entier, car le concept est excellent.